Critiques Séries : Esprits Criminels. Saison 11. Episode 12.

Publié le 09 mai 2016 par Delromainzika @cabreakingnews

Esprits Criminels // Saison 11. Episode 12. Drive.


Après l’excellent épisode précédent, qui permettait à Reid de parler un peu plus de ce qui le torture au fond de lui, Criminal Minds revient à la formule la plus classique. Dans ce nouvel épisode nous suivons les aventures d’un cowboy à la morale bancale qui se transforme en juge, jury et exécuteur de tous ceux qui ne vont pas dans le sens de sa morale. Les infractions jugées vont du vol d’une bouteille de champagne à tromper son épouse. La mécanique de cet épisode était très classique mais intéressante. Si l’épisode n’ose pas suffisamment (notamment quand il décide de guillotiner le mari qui a trompé sa femme et puis au dernier moment ne va pas le faire) et c’est assez dommage, j’ai bien aimé le fait que l’intrigue soit assez rythmée. Certes, ce n’est pas l’épisode à l’intrigue la mieux travaillée, mais globalement cela fonctionne assez bien et c’est déjà pas mal. L’intrigue de cet épisode est assez bien fichue mine de rien dans le sens où les liens entre les personnages ne sont pas ce qu’il y a de plus facile à cerner au premier abord. Mais globalement, le rythme est là et c’est déjà pas mal. En mettant en scène une intrigue avec cette application de co-voiturage, et en créant tout un tas de rebondissements derrière, je dois avouer que j’ai été surpris dans le bon sens du terme.

Ce n’était pas facile au premier abord d’imaginer comment cet épisode pouvait réellement aller loin. J’ai récemment vu un téléfilm Lifetime « The Wrong Car » sur l’histoire d’une femme violée dans un VTC qui va ensuite se faire embaucher dans la société afin de se venger. C’était un téléfilm très médiocre, je n’ai même pas eu le courage de vous en parler car je ne savais pas du tout quoi raconter là dessus mais cela m’a fait un peu penser à cet épisode de Criminal Minds. La vengeance et les motivations sont complètement différentes dans le sens où ici le but de notre cinglé est de tuer des gens qui ont fait des choses terribles en apparence. Mais bon, tromper sa femme ou voler une bouteille de champagne, ce n’est pas ce qu’il y a de pire dans ce monde. J’aurais largement préféré quelqu’un qui cherche à tuer des tueurs ou des pervers. Cela aurait été un peu plus cohérent et moins étrange. Certes, la morale du méchant de la semaine est motivée par ce qu’il a vécu dans son enfance (comme souvent dans cette série), mais c’est un peu too-much à mon goût et j’aurais apprécié que cela soit fait un peu autrement. L’équipe du FBI n’a pas de rôle très important à jouer dans tout ça et c’est peut-être le seul reproche que je peux faire à cet épisode.

Peut-être que les scénaristes ont décidé de mettre les développement personnels en pause après ce qui s’est passé dans l’épisode précédent, afin que le téléspectateur puisse reprendre ses esprits mais ce n’est pas suffisamment bien justifié si c’est le cas. Quoi qu’il en soit, je trouve donc dommage que Criminal Minds n’ait pas décidé de faire un peu plus de choses dans un épisode qui aurait mérité une dynamique différente. C’est donc avec un épisode ultra classique de Criminal Minds que la série tente de nous convaincre qu’elle en a encore dans le ventre. Cela ne veut pas pour autant dire que c’est brillant, mais cela a au moins le mérite de ne pas être complètement raté.

Note : 6/10. En bref, si parfois c’est un peu facile, l’ensemble reste assez divertissant.