RSE, critère pour la Banque de France

Publié le 09 juin 2016 par Nicomak @Myriam_Nicomak

Pour assurer une bonne collecte et diffusion d’informations sur les entreprises, la banque de France dispose du fichier bancaire des entreprises. Grâce aux analyses des documents financiers, la banque de France attribue d’une cote à chaque entreprise. Environ 250 000 entreprises sont cotées chaque année et elles sont principalement des PME. Cette cote est consultable exclusivement par les établissements de crédit via le FIBEN (Fichier Bancaire des Entreprises) en tant qu’indicateur de situation financière de l’entreprise.

Début mai 2016, la banque de France a annoncé qu’elle allait introduire un nouveau critère dans la cotation risque des entreprises : la RSE. Ce qui permettrait d’évaluer les entreprises qualitativement en plus que sur leur seule rentabilité. Et oui, une entreprise ne crée pas seulement de la valeur monétaire mais aussi sociale et elle a des impacts environnementaux et sociaux. Une démarche RSE permet d’ancrer l’entreprise dans une logique durable et avec l’objectif de limiter ses impacts négatifs.

D’après le site MR21, cette mesure est le résultat d’une initiative lancée par des acteurs engagés (CJD, entrepreneurs locaux…) et constitue donc une preuve de la volonté des entreprises et des acteurs publics d’inclure la RSE comme un critère de performance.  La question reste cependant la manière avec laquelle la RSE est évaluée. Que les banques aient une visibilité sur les conditions de travail des employés, sur la durabilité de l’entreprise en lien avec ses impacts sur l’environnement et ses relations avec les parties prenantes semble être une avancée importante.

Son application et son impact est à suivre …