[Critique] JCVD

Par Damonx


En perte de vitesse après s’êre fait voler un rôle par Steven Seagal, Jean Claude Vandamme a décidé de venir se ressourcer en belgique pour fuir les tumultes de ses problèmes fiscaux et de son divorce, mais malheureusement pour lui il n’est pas pret de se reposer…

Van Damme est célèbre pour son grand écart sa mono expressivité et ses conneries légendaires. Mais derrière toute cette guignolerie il existe un homme sincère qui souffre et c’est ce que s’efforce de montrer Mabrouk el Mechri dans son film.


L’esthétique de JCVD est léchée et la réalisation tiens la route, mais elle devient parfois un peu trop démonstrative à mon gout. Comme avec ce plan-séquence entre le vidéo club et la poste qui n’a de réel intérêt que pour le CV du réalisateur. Le découpage et les flashbacks sont bien pensés mais le film traine un peu en longueur. J’ai trouvé le choix des seconds rôles très mauvais, leur jeu est malheureusement très caricaturale et contraste avec celui de Van Damme qui est dans la retenue du début à la fin.

Finalement Jean Claude Vandamme obtient le rôle de sa vie en incarnant… Jean-Claude Van Damme ! Une belle revanche sur les critiques et les moqueries, en espérant que l’acteur arrive à renouveler l’essai.