Au souffle d'Eole.

Publié le 16 juin 2016 par The1310



Dans un vaste paysage banal, Grand ouvert au vide total, Des nuages en filaments planent Nonchalants indifférents, ils flânent Loin du malheur de l'homme Qui quand l'amour l'abandonne, En de vains efforts désespérés, Tente dans sa fuite le rattraper, Comme du temps perdu, Ils ne se rattrapent plus. Ah! vouloir les saisir au vol Alors qu'emportés au souffle d'Eole Peut-être dans ses caverne enfermés, Finalement, à huis clos ils resteront oubliés.
J.C Tannenbaum directeur de la station d'art météorologique.