La douleur de l'enfantement de soi "m'aime"...ou pas

Publié le 03 juillet 2016 par Revelessencedesoi

L'autre raison pour laquelle je l'ai fait seule, beaucoup moins noble, est que j'avais peur de l'accompagnement, parce qu'à l'époque je nourrissais une peur bleue des "hommes en blanc", de la médecine, du chimique et du psy. Cette peur archaique, liée à mon "dinosaure intérieur", vous savez ce petit cerveau que l'on appelle reptilien, notre premier cerveau, celui de la survie et que l'on peut difficilement raisonner, il me rappelait "à travers les dires des autres par projection" que j'étais folle, que si j'expliquais à quelqu'un "en blanc" ce que je vivais intérieurement, on allait me prendre pour une folle, me mettre une camisole physique et chimique, me retirer mes quatre enfants.... Cela provenait d'une mémoire émotionnelle de mon adolescence, la première crise existentielle que l'on traverse afin de se détacher d'un monde qui a été construit pour nous par nos parents, par la société, crise salutaire même si souvent mal vécue et qui nous renvoie à la deuxième grande crise salutaire (souvent elle aussi mal vécue) de la quarantaine, celle qui nous invite aussi à nous détacher d'un monde pour en construire un qui ressemble plus à ce que l'on est vraiment, là au dedans. La première crise est pour conquérir le monde extérieur, la deuxième pour conquérir notre monde intérieur.

...................Alors quand cela s'est représenté lors de ma deuxième crise existentielle, ma mémoire émotionnelle est remontée et la peur qui va avec et j'ai pris la décision (inconsciente bien sûr) cette fois ci, d'hurler, tout d'abord sur l'autre par projection, car il est bien évident, comme le dit la citation que je vous partage en intro, que la première réaction que l'on a face aux évènements, aux personnes, qui nous renvoient à nous "m'aime" , à notre blessure, à nos mémoires émotionnelles, est de projeter sur eux ce que l'on n'est pas encore prêt(e) à regarder en nous, parce qu'immatures et surtout inconscient (e)s de ce fameux pouvoir intérieur qui est en nous. C'est ainsi que le féminin blessé en moi s'est d'abord exprimé dans ce que l'on appelle justement l'hystérie puisque ce mot provient d'utérus et renvoie justement à la blessure primordiale de la femme, celle de sa matrice créatrice. Et bien sûr, CELA NE FONCTIONNE PAS et c'est tant mieux !!! Oh bien entendu, beaucoup en sont encore là et c'est pourquoi les coupables fleurissent et surgissent de plus en plus, il y a les victimes gentilles et les coupables méchants .... mais ceci est une autre histoire dont j'ai longuement parlé dans mon espace membre privé, par rapport à nos miroirs narcissiques et je ne vais pas prolonger car tout le monde n'est pas prêt à recevoir cet inconfort et surtout ce système fonctionne plutôt bien un certain temps ....

guérir de ses blessures et non les SOIGNER, ce qui est vraiment différent, est un chemin qui implique de sortir de la victimisation pour assumer la totale responsabilité et ainsi d'arrêter de projeter et de trouver des coupables, quand ce n'est pas contre soi "m'aime" que l'on retourne la culpabilité et la faute, ce qui génère un jugement et un combat contre soi afin de continuer à rester dans la blessure, plus confortable parfois que de vraiment vouloir en sortir. Cela implique en effet de se séparer et de se désidentifier de ce qui nous a fait (dans nos comportements et notre regard sur le monde), de ce que l'on croit être nous, depuis notre enfance. Cela implique de découvrir ce que l'on est sans sa blessure, sans qu'elle soit activée et réactivée, cela implique de devenir soi, et de traduire ceci dans sa vie sentimentale, professionnelle et tous les domaines de notre vie. Cela peut même nous couper d'un monde pour faire un saut dans un autre monde déjà vécu par tous ceux qui se sont libérés et ce n'est pas la majorité..... C'est finalement, assez bizarre, d'une part être porté par cette libération, d'autre part se trouver bien différent des autres et assumer pleinement sans juger ceux qui n'en sont pas encore là, de vivre cette expérience. La blessure, comme la maladie, sont des moyens par lesquels passe la nature pour nous guérir .... de ce mal dont je parle plus haut. La blessure n'est donc pas à combattre mais à rencontrer, à aimer, à panser, à penser, à considérer et à honorer, pour finalement s'en détacher. Combien de personnes s'identifient à leur blessure ? Combien deviennent cette blessure et vivent à travers la douleur puis la souffrance qu'elle génère ? Combien j'entends s'exprimer à travers leurs difficultés, leurs problèmes qui deviennent eux, que deviendraient ils sans ce fardeau ? La guérison sous tend d'accepter de ne plus s'exprimer à travers ses maux. Nous l'entendons bien dans je suis .................... et tout ce que l'on met derrière comme nom d'oiseau de maladies qui fleurissent .... c'est une autorisation tacite et inconsciente de valider cet état et d'interdire à notre pouvoir d'autoguérison (40 pour cent voire 50 pour cent du processus, voire plus quand il est vécu consciemment) de faire son boulot réparateur.

Que serai je sans ce fardeau ? Que devrai je devenir ou être qui me fait peur ? Quel bénéfice cache cette maladie ? Est ce qu'elle ne me permet pas de projeter sur les autres ? Est ce qu'elle ne me permet pas de trouver des excuses pour dire NON à ce que j'ai accepté de faire si longtemps, comme un mal de dos permet de ne plus supporter, comme une maladie nous permet de quitter un travail que l'on n'aurait pas osé quitter et tant de choses qui ainsi peuvent se faire .... ainsi le premier pas vers la guérison et non le "soin" qui permet lui, que les autres s'occupent de nous, enfin parce que l'on ne se donne pas l'autorisation, il parait que c'est égoiste, de s'occuper de soi, le premier pas vers la guérison est l'autorisation intérieure de le vouloir vraiment, à 100 pour 100, que toutes les parties de nous soient ok pour cela et je peux vous dire qu'il y a du monde à rallier dans ce camp, car beaucoup de petites parties immatures traînent de la patte. Guérir de sa blessure implique de lâcher le comportement qui va avec, implique d'arrêter de vouloir se punir, se faire du mal, d'être la victime apparente de ce que l'autre a fait. Si j'arbore une blessure c'est que quelqu'un me l'a fait et j'en suis la preuve vivante !! Je sais je l'ai vécu, je ne parle pas de vous, je parle aussi de moi bien sûr.

Ensuite vient l'étape de la survivante, de la résiliente et de celle qui finalement apparemment guérie, est toujours accrochée à sa blessure puisque finalement elle a réussi cela, j'y suis passée ..... je suis celle qui a guéri de cela ..... toujours finalement reliée à cette blessure même dépassée . C'est pour cela qu' une troisième étape vient ensuite, celle où l'on n'est ni blessée, victime, ni survivante, ni résiliente, on est simplement qui l'on est, qui l'on est SANS la blessure, on s'en détache ..... A l'intérieur de nous, cela nous le dit .... parce que par exemple pour avoir "survécu" à des choses où d'autres sont encore, j'avais envie d'écrire un livre, je sais qui aurait inspiré beaucoup de femmes mais je ne l'ai pas fait. Il y avait un truc, là au fond de moi qui me disait que ce n'était pas juste, pas aligné, parce que ce livre témoignait de ma blessure, et impliquait encore un "coupable", il était encore dans l'élan que donne le fait de lâcher un fardeau, un élan illusoire. Ce n'est pas un élan du coeur, c'est comme si on avait un boulet accroché au mollet, on réussit à l'enlever et cela nous donne des ailes, c'est la première libération, certes, cela fait un bien fou, on se sent forte parce que d'autres ont encore ce boulet et on peut enseigner certes comment se libérer de ce poids et c'est déjà énorme ..... mais APRES, il y a un second souffle à prendre, celui qui nous apprend à marcher SANS ce boulet, une fois l'élan premier passé, il est nécessaire d'apprendre à marcher, de trouver cet élan qui vient de soi et non de l'énergie libérée d'un coup qui nous propulse lorsque le boulet se détache .... L'énergie que donne la survivante et la résiliente n'est que passagère, c'est une sorte d'énergie qui a été bloquée quelque part et qui d'un coup nous libère. La libération ne suffit pas, c'est la princesse qui sort du donjon, elle danse, elle crie de joie, elle cueille la vie qui l'attendait et puis ...... cette énergie retombe. Désormais quelle maison va l'abriter car ce donjon finalement la préservait du froid, de la pluie et elle y était nourrie, une certaine sécurité en quelque sorte, celle qui vous maintient encore peut être dans des situations inconfortables mais rassurantes .....

Une fois un monde quitté, une fois un nouveau monde plein de promesses, ensuite il est nécessaire de prendre son baluchon et enfin de cheminer, d'arpenter et de trouver son endroit grâce à son envers, d'y rencontrer des personnes et même encore des obstacles. Alors je me dis que c'est juste d'avoir laissé passer cette euphorie qui donne des ailes, même si cela fait du bien, d'avoir laissé retomber la sauce et d'avoir cuisiné encore un peu avant de partager plus largement ..... Sachez que le chemin de la guérison, pas celui du soin je le répète, n'est pas forcément, comme on peut le croire, le chemin le plus facile, c'est en tous cas le plus porteur de vérité, de justesse et d'évolution. C'est le chemin de celui qui décide de sortir d'un carcan, d'un donjon, des stratégies inconscientes, des comportements conditionnés, vers un monde différent, plus conscient mais parfois aussi inconfortable parce que la vie attend toujours plus, elle veut que l'on soit Soi, que l'on réalise qui l'on est pleinement. La guérison n'est pas forcément pour nous faire du bien, puisque l'enfer est pavé de bonnes intentions, mais pour notre bien, ce qui parfois est différent.

C'est un processus et non un acte qui se fait en une seule fois et il dure tout le reste de votre vie, TOUTE la vie .....Il y a un avant, un pendant et un après .... Nous parlons beaucoup de l'avant, du pendant mais rarement de l'après ..... voilà pourquoi, je ne pouvais pas tout partager, il me manquait un truc ..... alors oui cela se fera mais en plusieurs phases, la guérison, la libération et l'accouchement de soi .... n'est pas une fin mais un début. ET c'est pour cela que souvent, parfois, certain(e)s reviennent à leurs anciens schémas APRES, parce que la liberté a un prix, celui de la conscience.

Ainsi, je le vois dans notre histoire de femmes, nous avons conquis des libérations, mais APRES ...... le droit de travailler sans l'accord du mari, le droit de divorcer, le droit d'avorter, le droit de prendre du chimique pour choisir d'avoir des enfants quand on le souhaite, le droit de voter ..... le droit à l'éducation............ mais ensuite que faisons nous de ces droits et libérations progressives ????? Travaillons nous sur notre profession de foi ou bien nous sentons nous aliénées par ce travail, sommes nous heureuses de divorcer et épanouies, nous en servons nous pour nous reconstruire vraiment ou bien pour simplement changer de partenaire et reproduire ce couple, est ce pour fuir ou pour reconstruire différemment, l'avortement et la pilule ont ils guéri le féminin blessé, la femme maitrise t'elle vraiment ses cycles ou bien les a t'elle confié à des interventions extérieures, nos votes participent ils à la création du système qui nous enferme, l'éducation nous ouvre t'elle vraiment l'esprit ou bien continuons nous ensuite après les études, notre propre éducation, nos propres recherches ou bien est ce juste pour se "former" ou "formater" à un métier qui nous permette de gagner notre pitance, la vie nous gagne t'elle ? Comment chaque jour honorons nous les femmes qui se sont battues pour cela ? Que voulaient elles pour nous ? Si elles nous voyaient aujourd'hui, nous demanderaient elles pas ce que nous avons fait de ce qu'elles nous ont offert ? Avons nous conquis le monde qu'elle nous offraient ? Vraiment ? Sommes nous libres, là, à l'intérieur ? Notre corps, notre coeur, notre esprit est il vraiment libre ? Il y a tant encore à conquérir pour nous les femmes et cette conquête est vraiment intérieure. D'autres en sont encore dans les mariages arrangés, dans la mutilation des organes sexuels, dans des atrocités, ouvertement mais dans nos sociétés dites civilisées, cela existe encore autrement ..... mais de façon plus sourde, plus ourdie, plus cachée, là dans les alcoves des foyers ... dans notre libération INTERIEURE. Le mariage est arrangé autrement par nous même mais nous ne choisissons pas vraiment notre partenaire, nos schémas inconscients nous envoient en miroir qui nous devons rencontrer pour nous rencontrer, nous nous masquons pour plaire à l'autre .... nous devenons une moitié, nos organes sexuels féminins ne sont pas tranchés ou cousus mais nous ne les connaissons pas et vivons souvent une sexualité blessée, notre temple n'est pas respecté, la sexualité sacrée est oubliée, nous nous mutilons nous mêmes, et combien de violences conjugales sont ourdies et cachées parce que honteuses pour celle qui la reçoit, parce que si ce ne sont que des mots ce n'est pas grave et pourtant ils détruisent en profondeur, parce que nous la tolérons par dépendance affective ou financière et en sommes complices puisque normalement nous avons la liberté officielle de nous en affranchir ... tout ce que je vous dis, je l'ai vécu dans ma chair et les chiffres parlent donc je sais .... et je rencontre chaque jour des femmes qui me racontent et qui pourtant restent parfois encore longtemps dans cette prison, dans ces murs pourtant normalement officiellement écroulés, parce que nos ancêtres ont gravi ces murs sur des barricades, mais nous avons reconstruit ces murs intérieurement, des murs invisibles et donc qui ne peuvent être détruits, simplement traversés, comme nos peurs profondes, comme notre blessure, comme cette libération qui nous fait passer d'un monde à un autre, à la conquête de soi, de son féminin primordial, de son masculin porteur .... Le reste n'est qu'évènements, personnes, extérieurs sur lesquels nous projetons ce que nous ne voulons pas voir. Et cela nous arrange bien, nous pouvons au moins lutter contre quelquechose de palpable, de visible et ne pas partir à faire écrouler nos prisons intérieures. Nous pouvons même nous rassurer en voyant ces autres femmes dans d'autres pays qui n'en sont encore qu'à la première libération ou encore dans les prisons qui se voient, et nous dire que l'on a sacrément de la chance, nous, les femmes européennes. Ce n'est pas une raison pour s'arrêter en chemin et là, ni les lois, ni la justice des hommes (j'y suis passée) ne pourront vous sauver, vous aider à identifier le coupable, seule la justice de la vie, qui rend à César ce qui appartient à César, c'est à dire ce qui nous appartient là à l'intérieur de regarder et qui crée ces situations, ces rencontres, ce qui nous appartient, ce que nous semons et récoltons, nos émotions, nos sensations, nos situations, notre réalité qui reflète notre réel, cet invisible qui le devient dans la matière.

Souvent je parle d'un jardinier qui sèmerait des graines sans regarder et qui une fois la récolte venue, se demanderait qui a bien pu lui donner des carottes alors qu'il attendait des choux, qui est le coupable ???? PERSONNE. Ni lui car il est encore inconscient et mené par quelquechose qu'il n'a pas pris la peine de rencontrer, ni la vie, ni celui ou celle qu'il a trouvé pour accuser et ainsi focaliser cette colère, cet émotionnel que sinon il retourne contre lui .... juste un processus ... alors un jour, il se libère et choisit enfin les graines qu'il plante et peut s'attendre donc à un résultat mais voilà, la météo fait pourrir les graines, le soleil grille ses belles carottes et d'autres aléas se profilent ..... alors à quoi ça sert de planter consciemment des graines ? En fait ce n'est qu'une étape car ensuite, il y a ceux qui à travers le développement personnel veulent CONTROLER cette fameuse loi d'attraction en étant focalisé toujours sur l'extérieur et le résultat, alors il apprendra l'évolution transpersonnelle, celle qui MAITRISE, qui entre dans le flux et qui plante juste SES graines, celles qui sont celles qu'elles sont à son moment de développement et qui se servira du résultat pour comprendre et ajuster ses plantations, humblement, il recommencera, il triera, il chouchoutera les "mauvaises" graines et oh surprise, parfois ce sont justement les mauvaises qui donnent un résultat inattendu, cela s'appelle le flux, le flow, la fluidité, le lâcher, l'abandon, la confiance non en le résultat mais en le processus et là tout change ..... TOUT !!! Voilà donc vous voyez tout n'est que pas sages mais chaque étape donne son lot de joie, d'euphorie, de bonds quantiques et de géants, d'avancées fulgurantes, comme si cela avait été retenu par un barrage et que tout lâche d'un coup, comme une préparation alors que l'on ne sait pas que l'on se prépare et puis hop .... et puis à nouveau une impression de pietiner, et puis un nouveau pas de géant.

Je ne vais pas monter sur les barricades, ni arborer la lutte fémininiste, je ne vais pas me battre pour conquérir un monde qui nous appartient déjà, là dans nos entrailles, dans nos ventres, dans nos coeurs et dans nos esprits, dans notre âme, celle du monde. Non, je vous partage, comme je l'ai toujours fait là où j'en suis et ce que je suis aujourd'hui. Sans rentrer dans le détail ici mais bien plus déjà dans mon espace privé et dans mes projets qui prennent vie. Des nouveaux ou plutôt des anciens qui enfin peuvent venir au monde parce que je suis prête, et parce que certaines sont prêtes. Pendant quelques années, j'ai eu besoin d'un beau cabinet avec pignon sur rue, j'ai eu besoin de diplômes et de certifications à n'en plus finir, à tel point que ma carte ne peut plus les contenir, j'en ai eu besoin pour rassurer ma clientèle, pour ME rassurer moi aussi surtout dans mes doutes, c'était la nouvelle carapace et le vêtement que j'avais trouvés pour me justifier dans mes démarches. C'était un temps, une époque, pour convaincre et me convaincre et je ne la regrette pas comme non plus la première carapace que j'avais forgée dans le plomb pour me protéger de mes blessures. Mais comme je vous le dis, nous laissons des peaux, nous muons, et cette peau est une nouvelle que je dépose pour n'être qu'une femme à la fois et aussi UNE Femme. C'est ce qu'il nous reste quand nous avons déposé sur l'autel du sacré, le sang de nos blessures, ce qui doit être sacrifié pour se libérer encore plus. A la fois, cela peut paraître si peu et tellement. Quand nous sommes nées une première fois, nous sommes nées filles, nues et apparemment dépendantes, dépourvues et faibles puis lors de la seconde, puis la troisième, la quatrième et ainsi de suite, nous renaissons FEMMES douces à l'extérieur, fortes à l'intérieur. Nous apprenons à nous donner naissance chaque fois un peu plus et là quand nous ne sommes plus à la fois QUE cela mais TOUT cela, nous nous reconnectons à la PREMIERE Femme et nous revient la connaissance originelle avec la guérison de la blessure originelle, nous revenons aux origines et nous découvrons comment nous nous sommes construite notre prison. Elle n'est pas si ancienne que cela, à peine 3000 ans je dirai pour la deuxième avec le patriarcat et là quand on découvre la supercherie cela fait tout drôle, mais encore si l'on remonte avant on découvre la blessure du matriarcat et ses limites .... cette puissance qui s'est retournée contre nous et donc que nous avons oubliée. Je dirai que la période matriarcale était l'inconsciente inconsciente, la période patriarcale qui va mourir de sa belle mort plus les femmes vont oser ETRE des Femmes, la consciente de son inconscience et puis la période que nous traversons, celle de l'androgyne ou le mariage alchimique, la fin de la guerre des sexes intérieure avant celle extérieure, l'inconsciemment consciente parce qu'une fois qu'elle a éclairé ses ombres, cela devient un nouvel automatisme, l'apprentissage coule de source et l'on est juste, donnant à notre inconscient la charge de nous téléguider naturellement en fonction des nouveaux automatismes ou schémas neuronaux que l'on a créés à un moment consciemment. C'est comme apprendre à faire du vélo, cela demande un certain effort conscient à un moment donné et puis ensuite cela coule de source ... et encore mieux, même si l'on ne pratique plus, si l'on a besoin de reprendre le vélo, inconsciemment notre corps nous guide et tout se passe bien et pourtant des chutes et des écorchures on s'en est faites pour apprendre, mais terminado, finish, plus besoin de tomber, on sait !!! et surtout on peut oublier de savoir :)

Pour revenir, dans ce brouhaha de mots qui sortent sans but précis, à ce que je vous partageais bien en amont, après avoir hurlé sur l'autre et les évènements, j'ai fini par vraiment "hurler avec les loups". Je vous l'ai déjà partagé, c'était un cri guttural qui venait des tripes, un cri animal qui, comme sa racine l'indique, signifie cri de l'âme, cri de mon animus, ce masculin intérieur chez la femme ou anima chez l'homme de sa femme intérieure, un cri sauvage, primordial, instinctif, difficile à reconnaître et à entendre pour une femme civilisée, domestiquée, moulée dans l'Eve sortie de la cote d'Adam.... Mais pour Lilith, femme primordiale, diabolisée et présente en chacune de nous par essence, bien avant Eve, c'est un appel, un rappel, une reconnexion. L'hystérie se calme parce qu'il y a reconnexion pour la femme avec sa matrice, avec son utérus et son pouvoir de créatrice de sa vie. Elle reprend sa puissance qui est là, lovée dans ses tripes. Oh bien sûr d'abord elle se révolte, elle fait sa révolution et puis elle se calme. La lutte est aussi un pendant instinctif dont on finit par sortir, ainsi le féminisme est dépassé, même si cette révolte a été bonne pour l'avancée des droits, la lutteuse peut se transformer en guerrière de paix, tout d'abord la sienne puis autour d'elle. Ainsi après ce féminisme, désormais fleurit le Féminin Sacré, qui sort de la lutte pour vivre la complémentarité, la réconciliation féminin/masculin, être/faire et toutes les dualités intérieures et extérieures, pour incarner la Femme que l'on crée par nous "m'aime" et que l'on ne demande pas à l'homme/adam de projeter et modeliser pour nous. Nous refusons de rentrer dans ce moule, quitte à ne pas plaire, ne pas "être bien", ne pas "être convenable" et même ne pas "être aimée" . Combien de sacrifices et de renoncements de soi a t'on fait pour être belle, sympathique, convenable, aimable pour l'autre et répondre aux attentes du modèle en place ?????

je vous invite à rester VOUS, quoi qu'il arrive, quoi que l'on vous dise, telle que vous êtes et même dans la séduction que cela soit celle des hommes ou celles de vos clients.

Parce c'est ainsi que cela se retourne ensuite contre nous, vous voulez paraître, vous jouez une image, l'autre fait de même, et puis ensuite environ 3 ans plus tard quand les masques tombent, quand la lune de miel a sonné le glas, il ne reste que la lune de fiel et là la guerre est déclarée. Vous croyiez avoir rencontré un prince ben non c'était un crapaud, il croyait avoir rencontré une princesse, il l'a transformée (et elle l'a fait en complice) en mégère, hystérique, grosse, moche, nulle, bonne à rien et tous les noms d'oiseaux qui piaillent dans le nid ..... et l'un finit par le quitter en pestant tous les diables de cette supercherie ! Alors mieux vaut embrasser un crapaud dès le départ, une apparence qui rebute parce qu'elle est justement l'écho de votre miroir aux alouettes, et puis la supercherie devient magie et là le crapaud se transforme en prince. C'est ainsi que sont vos ombres, moches, rebutantes ou même votre plomb qui deviennent lumière ou or. C'est cela l'alchimie dont je parle tant, c'est de la transmutation. C'est cela la révélation, la révèle essence de soi, ou la révèle essence de femme. Ainsi mon ennemi a été mon plus grand transmutateur, il m'a confrontée à mes ombres et m'a permis de révéler la lumière qu'elles cachaient, mes amis pour la plupart m'ont quittée parce que je leur ai fait peur (il en reste moins que des doigts sur une main mais ce sont des vrais et de nouveaux les remplacent), pour d'autres c'est moi qui ai fait grâce à la vie la séparation et même d'avec des personnes de ma famille, c'est ainsi, les personnes de mon passé qui parfois croisent ma route se demandent qui est cette femme qu'ils ne reconnaissent pas, c'est vrai que parfois on ne reconnait pas les personnes qui déposent les masques parce que l'on a cru que le masque était la personne ..... C'est ainsi que je reçois encore récemment un mot privé de l'une d'entre vous, qui en est là et qui finalement a bien besoin d'un groupe de femmes en chemin pour répondre à son besoin d'appartenance, c'est ainsi que certain(e)s s'arrêtent en route parce qu'ils reçoivent en pleine face le jugement des autres qui ne parlent d'eux que s'ils l'autorisent mais qui en réalité parle de celui qui émet le jugement et non le contraire.

Un proverbe dit qu' il n'y a que la vérité qui blesse, c'est vrai. Parce que si vous vous sentez blessé(e) par ce que l'on vous dit, et pour revenir à la citation de ce début d'article, c'est qu'en vous il y a quelquechose qui vous appartient qui résonne et raisonne vrai,avec ce qui est dit, c'est comme un rappel, un écho qui dit tout haut ce que vous vous dîtes déjà tout bas et cela vous le rappelle et c'est insupportable, cela appuie sur ce que l'on appelle une croyance, vous croyez ceci déjà en vous. Exemple : quand mon ex me disait que j'étais une bonne à rien, une nulle ou même une folle, au début cela me blessait, puis j'ai bien entendu comme c'était insupportable, retourné ceci CONTRE lui, on appelle ceci une projection, c'est rejeter hors de soi ce que l'on ne peut regarder en soi, c'est réactionnel ........... ensuite, j'ai accepté de regarder en moi, ce que j'y ai rencontré c'est ma vérité : je me jugeais déjà dans une voix devenue inaudible parce que répétée chaque jour (environ 60000 fois autant que les pensées) exactement les mêmes mots qu'il me disait et qu'il ne faisait que répéter tout haut en miroir, en écho ..... je suis donc allée rencontrer mon critique intérieur, je l'ai rassuré sur ma valeur que j'ai dû pour ce faire trouver, et sur ma santé mentale que j'ai dû pour ce faire rendre saine en me confrontant à mes doutes et à ce que je jugeais folie .... Puis, la vie a fait qu'un jour j'ai eu un appel de sa part et il a recommencé : bonne à rien, nulle, folle .... et là il s'est passé un drôle de truc, j'ai senti venir du fond de moi, un grand rire, un rire joyeux, un rire qui ne se commande pas, un rire pas moqueur, comme un grand sourire intérieur qui s'exprimait, c'était une des libérations dont je vous parle .... en gros cela disait : mais de qui parle t'il là ? Il en est encore là ? et j'ai su ce jour là que ce n'était plus une vérité pour moi, donc que cela ne pouvait plus me blesser. Il ne faisait que parler de lui, de comment il me percevait, de comment je ne me percevais plus, Ce rire n'était pas là pour le blesser, mais pour me révéler à ma nouvelle vérité et à mes nouvelles croyances illimitantes.... Ce rire est même devenu un fou rire et là, je ris encore en écrivant ces mots, oui ce fou rire a fait qu'il m'a vraiment pris pour une folle, une folle heureuse mais plus une folle furieuse, j'étais décidémment une sacrée bonne à rien et vraiment nulle, tellement que je n'arrivais plus à prendre au sérieux, les critiques fondées et raisonnables qu'il me lançait, quand même cela ne se fait pas de ne plus être blessée par des vérités qui ne sont vraies que pour lui et en lesquelles il croit et heureusement parce que cela m'arrange bien désormais de passer pour folle, bonne à rien et nulle à ses yeux, ainsi il n'y a plus rien à tirer d'une femme comme moi et il me laisse enfin tranquille !!! Elle n'est pas belle la vie ?

Je vous invite donc, si vous avez eu l'impression que je parle de vous, que je vous parle, que je m'adresse à vous, de commencer la migration, et de vous inscrire sur les autres espaces où je vis un peu plus en ce moment. Sur et qui , j'ai crée une liste de femmes (environ 200 pour l'instant) qui déjà ont reçu lors de mon anniversaire l'accès gratuit à mon espace privé pendant plusieurs jours, qui ont reçu aussi récemment une vidéo sur la voie alchimique du tarot que vous trouverez vont recevoir la suite cette semaine sur qui est cette femme alchimiste et quelle voie emprunte t'elle ? Ensuite viendra, l'invitation peut être à une conférence ou encore directement l'accès au programme en pré lancement, c'est à dire à un prix spécial .... puis les portes se refermeront un temps.

Le monde a besoin de Femmes qui s'engagent sur une voie qui les inspire, de Femmes qui n'ont pas peur de leur ombre mais la traverse, de Femmes qui ne sont ni blessées, ni des survivantes, qui assument ce qui leur appartient, qui se reconnectent à leur vérité, qui ne jouent plus un rôle mais sont juste ELLES et cela suffit amplement. Qu'elles puissent retrouver leurs ailes, aimer leur corps et retrouvent leur puissance, qu'elles soient des femmes debout et marchent le monde qui leur ressemble et les rassemble !

Ci dessous la vidéo de présentation du stage au Féminin. Pour voir le programme, allez directement sur you tube, il est dans la description de la vidéo. Pour vous inscrire, cela se fait par ordre de demande par mail à revelessencedesoi@live.fr ou par la rubrique contact de ce blog, il reste 9 places ....