Critiques Séries : The Goldbergs. Saison 3. Episodes 16 et 17.

Publié le 02 août 2016 par Delromainzika @cabreakingnews

The Goldbergs // Saison 3. Episodes 16 et 17. Edward ‘Eddie the Eagle’ Edwards / The Dirty Dancing Dance.


L’une des choses avec lesquelles The Goldbergs a toujours brillé c’est sa représentation d’une époque. Et cette époque c’est les années 80. Avec « The Dirty Dancing Dance », la série sert une belle référence à un autre classique de cette époque : Dirty Dancing. Ce n’est pas un remake du film, mais plutôt un hommage à ce que ce film a représenté à l’époque pour une partie de la génération. Bev est fan de Dirty Dancing, sa fille aussi. Du coup, les deux montrent leur envie de monter quelque chose au lycée d’Erica. Dès ce moment là les choses sont intéressantes et l’épisode parvient à nous séduire. Au delà du fait que cet épisode rend hommage à une danse que tout le monde connaît aujourd’hui comme culte, j’apprécie la façon dont tout cela est fait avec beaucoup de simplicité et surtout d’humour. Dans la plus grand tradition de The Goldbergs, Bev est le personnage le plus farfelu, celui qui a toujours les idées les plus folles et franchement, on peut dire que ça lui sert plutôt bien jusqu’à présent. Associée à Erica, cela permet de voir quelque chose de familier et efficace car les deux femmes vont toujours très bien ensemble dès qu’elles sont l’une avec l’autre. La relation entre la mère et la fille est très développée cette année contrairement à ce qui avait été fait jusqu’à présent.

Durant les deux premières saisons, il y en avait beaucoup pour Bev et Adam. Maintenant, The Goldbergs a compris qu’elle avait besoin de développer son monde et cela fonctionne brillamment comme ça. Le lien entre les deux femme est si intense que quand Erica suggère qu’ils fassent une danse à son école avec pour thème Dirty Dancing, Bev ne peut pas résister à la tentation et veut directement se retrouver avec sa fille et l’aider à mettre tout cela en place. Bien entendu, The Goldbergs reste fidèle à elle-même mais c’est aussi pour ça que j’aime cette série et qu’elle me fait autant plaisir. Même quand des choses sont un poil prévisibles, The Goldbergs sait toujours nous surprendre grâce à un bon gag, une bonne réplique, etc. A côté de ça, Adam se retrouve un peu dans les choux avec cet épisode même si avec les hommes de la maison, Murray et Pops, il y a aussi de quoi faire. Ce que j’aime cette année avec cette saison 3 de The Goldbergs c’est le fait que la série se permette d’aller ailleurs et de faire des choses légèrement différentes. Le grand final de l’épisode est le moment que l’on a tous attendu et qui arrive comme une cerise sur un gâteau déjà délicieux. C’est fou car je n’ai jamais rien à redire sur The Goldbergs. La série me surprend toujours.

A contrario, l’épisode précédent s’avère être lui aussi intéressant à sa façon. Notamment car The Goldbergs explore là aussi d’autres histoires et d’autres personnages comme Barry. Ce dernier a une tendance à se retrouver dans des situations par moment c’est assez drôle. Mais mine de rien, The Goldbergs démontre encore une fois qu’elle sait comment faire et surtout, qu’elle aime ses personnages autant que les téléspectateurs. Eddie the Eagle est une entrée en matière intéressante dans cet épisode, d’autant plus que Barry s’avère être à sa place lui aussi. La solution à la situation dans laquelle il se retrouve est simplement de suivre les pas d’Eagle. Si la mission de Barry s’avère être à la fois un succès et un échec, je dois avouer que j’ai trouvé le tout assez drôle. L’intrigue partie de l’épisode est celle qui porte l’aspect le plus dramatique de The Goldbergs. En effet, Murray a du mal financièrement avec son magasin et Bev va le découvrir sans que son mari ne le lui ait dit. Mais la petite morale à la fin s’avère être touchante comme il se doit et apporte un petit plus non négligeable. Finalement, The Goldbergs délivre donc deux solides épisodes avec une préférence pour l’hommage à Dirty Dancing.

Note : 8/10 et 9.5/10. En bref, encore de très bons épisodes de The Goldbergs.