Livre de développement personnel : une hallucinante histoire vraie (1)

Publié le 03 août 2016 par Moralotop @moralotop

Ce qui fait de Craquer ou pas, l’incroyable histoire vraie qui améliore la vôtre » un livre de développement personnel unique, c’est que les 52 enseignements qu’il contient sont issus d’évènements et d’épreuves très concrets.

Le récit est mené tambour battant – ainsi se sont enchaînées les situations dans la réalité –  le lecteur entre dans la peau de l’auteur, vit avec lui, partage ses joies et ses peines, ses moments d’angoisse et ses explosions de bonheur au rythme d’un insoutenable suspens… bien réel, lui aussi.

Evènement après évènement, chapitre après chapitre, surgissent alors 52 enseignements qui ont permis à l’auteur de se sortir par le haut de situations que l’on ne souhaite pas à son pire ennemi.
Ne cherchez plus, son développement personnel vient de là et s’est peu à peu transformé en une philosophie de vie qui l’anime 365 jours par an.

Clairement, cette histoire en témoigne :

L’optimisme pratique, l’épanouissement personnel, l’attitude positive face aux parcours que vous propose la vie,
se forgent au contact de la réalité.

Qui veut prendre confiance en lui et apprendre par l’exemple que les situations les plus tendues sont sources de rebond si on les aborde de la bonne manière trouvera dans cet ouvrage un indispensable livre de développement personnel.

L’interview figure en épilogue du livre. La voici, présentée en trois articles.

Livre de développement personnel : une hallucinante histoire vraie. Interview Extrait 1

Q : Franchement, quelle histoire, tout est authentique, comment allez-vous aujourd’hui ?
Aussi bien que possible ! Je porte cette histoire mais elle me porte aussi.

Q : Elle est quand même hors norme par son intensité, sa durée, les enjeux.
Oui, difficile de dire le contraire.

Q : Comment avez-vous fait pour tenir ?

Je me suis transformé au fil des années, conservant ce qu’il y avait de bon en moi, le renforçant même, et éliminant ce qui me pénalisait au point de faire un ulcère à 20 ans : stress, angoisses, inquiétudes multiples, etc.

Q : Vous avez écrit ce livre mais on sent bien que vous pourriez en écrire 3 autres.

Au moins, oui. On ne peut pas tout dire en un livre et la suite de cette histoire est elle-même très étonnante. À commencer par l’explication de cette fameuse phrase du banquier : Je ne peux pas vous prendre TOUT mais… etc.

Q : Phrase épouvantable en effet. Comment peut-on dire une chose pareille ?

Il fallait oser, c’est sûr, surtout face à un homme de 80 ans, c’était ignoble. Il voulait nous forcer, plus tard on a compris pourquoi. La différence entre ce que l’on imagine et la réalité est parfois… surprenante.

Q : Quelles traces conservez-vous de ces 25 années plutôt « denses » ?

Des montagnes d’acquis, car j’ai vécu plusieurs vies en une seule : employé, employeur, riche, pauvre, dominé, dominant, faible, fort, prenant des baffes, en distribuant aussi, n’étant pour rien dans cette histoire mais redevable de tout, bref, les évènements m’ont montré les deux côtés du miroir. Il y a également des kilos de documents, des dizaines de gros classeurs, on se croirait chez Office Dépôt ! Et maintenant ce premier livre.

Q : Oublierez-vous un jour cette histoire ?

Impossible.
Elle m’a marqué au fer rouge et pris 25 ans de ma vie. Il y a eu tellement de moments forts, de passages de la cave au grenier en quelques secondes que c’est impossible à oublier. Et d’ailleurs, elle m’a ouvert les yeux sur la grande comédie humaine et sur l’adversité, personnelle et professionnelle. Tout cela me propulse chaque jour alors je ne veux pas l’oublier.

Q : Dans votre combat corps à corps contre Adversité, de quoi êtes-vous le plus fier ?

Plus que de la fierté, j’ai le sentiment du devoir accompli dans l’intérêt des autres. C’est-à-dire de ma famille. Et aussi d’avoir repoussé mes limites physiques et psychologiques. Car le redressement de l’entreprise, la condamnation de l’adversaire, le succès dans le dossier Éviction à Paris, chacune de ces réussites vient de loin.

Q : Pour réussir dans vos trois missions, à quoi avez-vous fait appel ?

À mes valeurs. À l’aptitude à aller au bout du bout de mes capacités pour faire ce qui devait être fait. C’est une conduite de vie que je recommande à tous. Parce qu’elle est efficace et apaisante.

Q : Chacun peut donc se dépasser ?
Tout à fait. Chacun a une histoire, des objectifs, des capacités et limites. Or, vivre pleinement, c’est les atteindre ou les dépasser. Et ne pas se mettre soi-même des bâtons dans les roues. Si Xavier dit : « Je cours le 100 mètres en 30 secondes, c’est comme ça, je ne ferai jamais mieux », il se limite avant même de commencer et ne fera probablement jamais mieux que ces 30 secondes.

Q : Il ne se dépasse pas.
C’est ça, dès le départ, il se limite lui-même. Mais s’il change de discours et parvient à force d’entraînement à courir en 28 secondes, bravo, il aura fait plus que ce dont il s’estimait capable au départ. Avec ce raisonnement, on ouvre le champ des possibles, dans tous les domaines, et vous libérez votre potentiel, comme des chevaux lâchés sur la plage au grand galop. Et les résultats s’enchaînent. Ça ne veut pas dire tout réussir, résoudre tous les problèmes, ça veut dire parvenir au meilleur dénouement possible dans une situation donnée. 

Q : C’est ce que vous avez fait.
Je crois.

Q : Et avec une extrême motivation.
Une motivation insuffisante c’est comme Laurel sans Hardy, il manque quelque chose.

Q : Finalement, votre  aiguillon « Adversité» vous a fait du bien ?
Au total, elle m’a frappé pendant près de 25 ans, car l’affaire de l’entreprise reprise a eu des prolongements inouïs. C’est long et ça fait du bien quand ça s’arrête ! Mais c’est comme un champion qui s’entraîne chaque jour et devient plus résistant, plus complet, plus efficace. À force d’y être confronté, les épreuves vous habillent d’une épaisse et salutaire carapace.

Q : Comment lutter contre les problèmes envoyés par Adversité ?
Dans une rivière, si vous nagez contre le courant, vous luttez, luttez jusqu’à l’épuisement, et tôt ou tard, il aura le dernier mot et vous emportera. Mais si vous nagez avec le courant, alors vous rejoindrez l’autre rive. Il m’a fallu 10 ans pour le comprendre. C’est pourquoi j’ai bien failli ne jamais rejoindre l’autre rive.

Q : Vous faites allusion à cet effrayant moment où vous étiez à deux doigts de sauter du balcon ?
Oui. J’ai failli craquer pour de bon. Le plus sombre de mon existence, un vrai cauchemar. Mais aussi le plus fantastique coup de pied aux fesses que j’aie jamais reçu. Le plus bel hymne à la vie, jamais je ne l’oublierai. 

Q : Pourquoi ?
Parce qu’à l’instant de commettre cette énormité, j’ai compris combien la vie valait la peine d’être vécue. Quels que soient les évènements. D’un coup, mon existence passée et tout ce que j’ai encore à vivre m’ont interpellé dans une sorte de révolte, comme s’ils me disaient : et nous alors, tu nous oublies ? Cette explosive prise de conscience m’a boosté comme si je rebondissais sur un trampoline.

Q : Vous n’avez donc pas craqué et vous êtes reparti.
Oui, je suis amoureux de la vie. Justement parce qu’elle n’a pas toujours été tendre avec moi.

Q : Que dites-vous à celui qui est tenté de craquer ?
Tout d’abord il y a mille façons de craquer et à des degrés très divers. Physiquement, moralement, sous l’effet de la fatigue, du découragement, d’une nouvelle particulièrement stressante, et, bien sûr, d’un vécu à assumer.

En s’autorisant des coups de blues, parfois davantage, on évacue un trop plein d’émotions, de stress. Dans ce cas, le coup de blues, les mauvaises nouvelles, les pensées négatives vous perturbent, vous font craquer mais sans que cette baisse de régime n’aille trop loin.

Q : Que faut-il pour que cette baisse de régime n’aille pas plus loin justement ?
Avoir clairement identifié ce qui, pour vous, est l’essentiel de l’essentiel : quelles sont vos valeurs, vos fondements, ce qui vous tient vraiment à cœur, etc. Avec cela en tête, ce qui suppose d’y avoir préalablement réfléchi, vous fixez des limites à vos coups de blues et déprime. Et le fait de craquer, si j’ose dire « raisonnablement », peut vous éviter de craquer plus lourdement.

Q : Le mieux étant encore de ne pas craquer.  
Bien sûr ! C’est un apprentissage quotidien.
Mais on y arrive.

Sélection Prix du Livre Optimiste 2014

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