Qu’ils meurent tous

Par Vertuchou

Quoi qu’on écrive tout est futile emporté
Dans le grand courant, laissez-les faire à leur guise
Dans une grande explosion
Tous les humains du monde
Qu’ils deviennent des graillons noircis
Et qu’ils meurent tous dit-elle,
fixant un point de ses yeux vides
Du fond de ses yeux, sans fin, les larmes coulaient
Moi incapable
de rien dire en silence je pleurais

Shinoe Shôda

Partager cet article

Repost 0 &version;

Vous aimerez aussi :

Écoute Passion Points de suspension La douceur

Poètes D'aujourd'hui

« Article précédent