326 – la planete jumelle de mars disparue

Publié le 02 septembre 2016 par Jeanjacques

L’ARTICLE

D’où viennent Phobos et Deimos, les deux petits satellites naturels de Mars ? Longtemps, leur forme a fait croire qu'ils étaient des astéroïdes capturés par Mars. Cependant la forme et l'orientation de leur orbite contredisent cette hypothèse. Des chercheurs du CNRS et d’Aix-Marseille Université excluent la capture d’astéroïdes et montrent que le seul scénario compatible avec les propriétés de surface de Phobos et Deimos est celui d’un impact géant. Dans l’autre étude, grâce à des simulations numériques de pointe, une équipe belgo-franco-japonaise montre comment ces satellites ont pu se former à partir des débris d’une collision titanesque entre Mars et un embryon de planète trois fois plus petit. L'impacteur devait faire environ le tiers de la taille de Mars. A cette époque, Mars était jeune et possédait peut-être une atmosphère plus épaisse et de l'eau liquide en surface.

Phobos et Deimos, par leur petite taille et leur forme irrégulière, ressemblent beaucoup à des astéroïdes, mais on ne comprend pas comment Mars aurait pu les « capturer » pour en faire des satellites en orbite presque circulaire, dans le plan équatorial de la planète. Selon une théorie concurrente, Mars aurait subi à la fin de sa formation un impact géant avec un embryon de planète ; mais pourquoi les débris d’un tel impact auraient-ils formé deux petits satellites plutôt qu'une énorme lune, comme celle de la Terre ? Une troisième possibilité serait que Phobos et Deimos se soient formés en même temps que Mars, ce qui impliquerait qu’ils aient la même composition que leur planète ; cependant, leur faible densité semble contredire cette hypothèse. Aujourd’hui, deux études indépendantes viennent conforter la théorie de l’impact géant.

Dans l’une d’elles, une équipe de recherche belgo-franco-japonaise propose pour la première fois un scénario complet et cohérent de formation de Phobos et Deimos, qui seraient nés des suites d’une collision entre Mars et un corps primordial trois fois plus petit, 100 à 800 millions d’années après le début de la formation de la planète. Selon ces chercheurs, les débris de cette collision auraient formé un disque très étendu autour de Mars, formé d’une partie interne dense, composée de matière en fusion et d’une partie externe très fine, majoritairement gazeuse. Dans la partie interne de ce disque se serait d’abord formée une lune mille fois plus massive que Phobos, aujourd’hui disparue. Les perturbations gravitationnelles créées dans le disque externe par cet astre massif auraient catalysé l’assemblage de débris pour former d'autres petites lunes plus lointaines. Au bout de quelques milliers d’années, Mars se serait alors retrouvée entourée d'un cortège d'une dizaine de petites lunes et d’une énorme lune. Plusieurs millions d’années plus tard, une fois le disque de débris dissipé, les effets de marée avec Mars auraient fait retomber sur la planète la plupart de ces satellites, dont la très grosse lune. Seules ont subsisté les deux petites lunes les plus lointaines, Phobos et Deimos.

Dans l’autre étude, des chercheurs du Laboratoire d’astrophysique de Marseille (CNRS/Aix-Marseille Université) excluent la possibilité d’une capture, sur la base d’arguments statistiques et en se fondant sur la diversité de composition des astéroïdes. De plus, ils montrent que la signature lumineuse émise par Phobos et Deimos est incompatible avec celle du matériau primordial qui aurait pu former Mars (des météorites de la classe des chondrites ordinaires, des chondrites à enstatite et/ou des angrites). Ils s’attachent donc au scénario de l’impact. La théorie de l’impact géant, corroborée par ces deux études indépendantes, pourrait expliquer pourquoi l’hémisphère nord de Mars a une altitude plus basse que le sud : le bassin boréal est sans doute la trace d’un impact géant, comme celui qui a in fine donné naissance à Phobos et Deimos. Elle permet aussi de comprendre pourquoi Mars a deux satellites et non un seul comme notre Lune, aussi née d’un impact géant.

NOTRE HYPOTHESE

L’observation astronomique a constaté que 80% des étoiles sont associées à un ou plusieurs astres et forment un système lié. Il existe bien une loi imposant la création simultanée d’un grand nombre d’étoiles selon une direction d’alignement sur le plan équatorial. Cette création s’effectue généralement par paires de masses équivalentes mais non identiques et autour d’un astre central le plus massif.

Cette loi peut se vérifier quant au système  solaire et devrait permettre la compréhension de sa genèse, de son histoire et des catastrophes s’étant produites.

Nous aboutissons à  8 planètes de part et d’autre du Soleil créées à l’origine. Mercure (Vénus) et Pluton (Neptune) quittent le statut de planète car il s’agit d’anciens  satellites comme la Lune (Terre). Pour plus de clarté nous n’avons pas mentionné sur ce schéma les satellites de Jupiter, de Saturne (Titan) et d’Uranus.

Nous aboutissons aux couples suivants : Neptune/Uranus, Saturne/Jupiter, Terre/Venus assez semblables et de masse relativement proche

Mars ne peut être appareillé à aucune planète, ce qui ne paraît pas conforme à la théorie. Or, il existe à la distance 2.8 de Titus Bode une ceinture important d'astéroïdes. Selon notre hypothèse, ces astéroïdes doivent résulter de l'éclatement d'une masse, celle de la planète jumelle de Mars.

On peut en rechercher la preuve dans l'existence de Chondrites dont certains ont  été formés par un phénomène de trempe, de refroidissement rapide où l'on  peut trouver des alliages de fer et de nickel. Cela pourrait signifier que le cœur d'un astre a été brutalement exposé à un refroidissement et accréditerait la thèse d'une explosion catastrophique accidentelle.

La théorie nouvelle récuse formellement la possibilité de former  des astéroïdes de masse conséquente à partir des disques d’accrétions des étoiles. Ces disques ont les mêmes modalités de fonctionnement que les anneaux de planètes et ne sauraient s’agglomérer en corps de type planétaire. En conséquence, toute corps constitué, tout astéroïde, météorite, toute matière non agglomérée en planète ne peut provenir que de l’éclatement d’une planète, d’un satellite ou son éjection par chocs (comme les météorites et retrouvés sur la Terre).

Certains achondrites, celui de Chassigny notamment,  a été solidifié à partir de lave fondue il y a 1.3 milliards d'années, bien après la formation du système solaire, mais aurait subi un choc violent il y a 180 millions d'années. Ce choc pourrait bien être celui de la destruction de la planète jumelle de Mars.

Enfin, le canyon Valles Marineris apparaît comme une entaille située sur le plan équatorial, long de 5000kms, profond à un certain endroit de 10km. Ce gigantesque canyon n'a pu recevoir d'explication de type géologique. Il pourrait alors être le  résultat d'un choc avec un autre corps céleste ayant heurté Mars à son équateur.

Mars possède des traces qui indiquent une présence ancienne de l’eau. Celle-ci ne saurait être enfouie et la seule hypothèse plausible est son éjection lors du choc avec Mars bis. Une preuve de validité de la nouvelle théorie serait l’absence vérifiée d’eau dans le sous-sol martien  (ce qui n'exclut pas la présence d'eau en surface sur les pôles).

Cette thèse de l'accident est étayée par la présence autour de Mars de deux petits satellites (Phobos et Deimos) composés de matière très ancienne marquant un long séjour dans l'espace après la phase de refroidissement. La composition de ces satellites est identique à celles des corps dans la ceinture des astéroïdes, riche en éléments légers proche des Chondrites carbonées et semblent être des objets primitifs. Leurs formes tourmentées indiquent manifestement qu'ils résultent de la fragmentation d'un astre plus massif.