[Critique Blu-ray] Le chasseur et la reine des glaces plus libérée

Publié le 07 septembre 2016 par Linfotoutcourt

Le chasseur et la reine des glaces restera un film mineur à plus d'un titre. Scénario en carton, personnages sous-exploités, et on en passe... Mais aussi surprenant que cela puisse être, on ne boude pas notre plaisir !

Sans Blanche-Neige, c'est l'éclate. Loin du fade Blanche-Neige et le chasseur, qui pataugeait dans ses défauts avec un sérieux plombant, le film de Cedric Nicolas-Troyan préfère jouer à fond la carte du divertissement. Qu'il s'agisse de la mise en scène grandiloquente d'un réalisateur se testant pour la première fois en solo au blockbuster ou d'un Chris Hemsworth tout sourire enchaînant les punchlines, le long-métrage assume son second degré.

Casting de fou et cinéma pop-corn. Il faut prendre Le chasseur et la reine des glaces pour ce qu'il est : une simple distraction ne volant pas très haut, mais avec entrain. Et que dire du casting qui aligne trois des plus belles femmes d'Hollywood : Charlize Theron, Emily Blunt et Jessica Chastin, excusez du peu ! Un cocktail glamour et fun, on s'en contentera...

Le chasseur et la reine des glaces est sorti en vidéo le 23 août 2016

Avis

Le blu-ray nous donne droit à de superbes images qu'on regretterait presque de ne pas avoir la 3D en plus (presque). Mais c'est surtout les bonus qui vont nous intéresser dans le cas présent. Déjà, et c'est assez rare, on peut choisir entre la version cinéma ou la version longue offrant 7 minutes supplémentaires. Elles consisteront principalement à une petite escarmouche pour présenter le Chris Hemsworth 2.0 et une autre avec les scènes de Pippa adulte alias Sophie Cookson.
Ensuite on a 8 minutes de scènes coupées divisées en 4 séquences dont la moitié centrée sur les relations entre Ravenna et Freya. Un making-of de 5 featurettes accompagne, histoire de voir l'envers du décor, mais il reste plutôt classique. On appréciera par contre l'accent bien français de notre frenchie de réalisateur.

Enfin, autre surprise : la présence d'un bêtisier de près d'une dizaine de minutes. Peu courant sur un blockbuster mais qui correspond à l'ambiance second degré qu'on ressentait au visionnage. Et puis ce n'est pas tous les jours que l'on voit Charlize Theron rire aux éclats. Même si le running gag sur le survol d'avions lors du tournage est un peu longuet...