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La griffe allie les tendances actuelles aux codes vestimentaires en vigueur pour les femmes musulmanes très pratiquantes. La luxueuse collection d’abayas (longues tuniques) et de hijabs (voiles laissant uniquement le visage visible) sort de l’ordinaire du parti-pris provocateur de l’enseigne. Cependant, Dolce & Gabbana surprend en changeant son fusil d’épaule. Elle suscite de nombreux débats entre respect des cultures et droits de la femme. L’initiative n’est pas anodine. Les deux Italiens comptent bien toucher la population aisée du Moyen-Orient.
Élégants et sophistiqués, les choix de la maison de haute couture italienne sont habiles. Le savoir-faire de Dolce & Gabbana est honoré. Les couleurs sont sobres et monochromes. Les motifs sont adroits. Pois et fleurs sont en adéquation avec l’élégance des tenues, la dentelle y est parsemée astucieusement et les coupes amples ne gâchent rien aux modèles. Le hic, le modèle présentant la campagne de lancement, est de type caucasien ce qui bloquera les achats d’une partie des clientes les plus intégristes. La collection met à nouveau sur le tapis les contraintes vestimentaires des femmes dévotes. Est-ce une ouverture culturelle ou la perte des libertés de la femme pour obtenir une meilleure rentabilité?