Slasher

Publié le 28 septembre 2016 par Bastienb

Parlons un peu du 7 éme art et plus précisément d’une sous catégorie du cinéma: le slasher.

On pourrait même parler d’une sous catégorie de cinéma, tant le slasher est au film d’horreur ce que la série B est au cinéma. La faiblesse du slasher reste son scénario: il est commun à tous les slashers disponibles avec très peu de variantes. Cessons ce terrible suspens et dévoilons donc l’implacable intrique  qui vous attend  (Si vous ne voulez pas connaître la fin des slashers, ne lisez pas les lignes qui vont suivre).

Ils sont jeunes, ils sont beaux, la plupart blonds (avec quelques protagonistes issus des minorités, également très beaux). Ils se réunissent dans un endroit très éloigné (ils le choisissent méthodiquement de manière à ne pas pouvoir être assistés, et surtout un endroit libre de toute pollution electro magnétique, comprenez: là où « ça passe pas »).

Ils sont également enclin à choisir un endroit qui quelques décennies auparavant était la scène d’un carnage sans que l’auteur du crime n’a pu être arrêté.

Ils emmènent toujours quelques bouteilles de spiritueux, mettent la musique à donf et commencent des jeux peu équivoques. Malheureusement leur brouhaha finit par réveiller un brave gars local installé dans une cabane qu’il a construite à la force des ses bras, qui excédé par le bruit finit par se manifester : il calme méthodiquement  les ardeurs des djeuns à la hache,  jusqu’à périr lui même sous les coups du dernier survivant.

Vous avez tous reconnu les scénarios des Vendredi13, Urban Legend, Halloween, Scream, Souviens toi l’été dernier et tant d’autres nanars.

Le slasher a quelque peu décliné ces dernières années, mais vous n’aurez aucun problème a les (re)visionner sur les chaînes de la TNT situées entre les numéros 6 et 12.