⭐ Le livre de Memory de Petina Gappah
Nombre de pages : 352 pages
Editeur : JC Lattès
Date de sortie : 24 août 2016
Collection : Littérature étrangère
Langue : Français
ISBN-10: 978-2709650632
ISBN-13: 2709650630
Prix Editeur : 22€
Disponible sur Liseuse : OuiSon résumé :
« L’histoire que vous m’avez demandé de vous raconter ne commence pas avec la mort, d’une hideur déplorable, de Lloyd. Elle commence par une journée d’août, il y a bien longtemps, quand j’avais neuf ans, que le soleil brûlait mon visage couvert de cloques et que mon père et ma mère me vendaient à un homme étrange. »
Enfermée dans le couloir de la mort, pour un crime qu’elle n’a pas commis, Memory se souvient : son enfance joyeuse dans le township près d’Harare, où la nuit les sorcières mangent les enfants. Son attachement pour cet homme blanc, mystérieux et érudit, qui lui a donné une éducation et l’amour des livres…
Désormais, Memory partage ses interminables journées avec Verity et Jimmy, l’arnaqueuse et la prostituée. Entre rire et émotion, le passé resurgit et éclaire son improbable destin.
D’une écriture étincelante, mélodique, ce roman plonge le lecteur dans un monde de mystères, de dérisions et d’énergie vitale.
Mon avis :
Au coeur du Zimbabwe, Memory est une jeune femme emprisonnée et condamnée à la peine de mort pour avoir tué son père « adoptif », un blanc. On va lire ses écrits, comme un journal intime et suivre son quotidien en prison ou bien revivre ses souvenirs, tout ça au fil de sa plume et au gré de ses réminiscences.
Il n’y a pas de rythme précis dans cette œuvre, on plonge d’une page à l’autre dans son présent ou bien dans son passé, afin d’apprendre à la connaître mais aussi afin de comprendre son geste meurtrier, comprendre sa vie tout simplement. Memory nous parle directement, s’adresse parfois à nous, ce qui m’a personnellement rendu très proche d’elle. Elle nous balade complètement entre son passé et son présent et tout du long on s’interroge sur sa personne. Elle se livre à nous sans retenue et n’omet aucun détail, même les plus sordides.
Memory est une femme assez particulière et je me suis clairement prise d’affection durant toute son histoire. C’est une noire albinos, qui en a beaucoup souffert physiquement et moralement. Elle se retrouve emprisonnée et condamnée à mort, elle devient la seule femme dans le couloir de la mort dans son pays et cela renforce sa particularité.
L’intrigue se divise entre son quotidien en prison et ses souvenirs dans son township natal ainsi que sa vie en banlieue par la suite. Je ne me suis pas ennuyée une seule fois grâce à des allers-retours entre passé et présent qui ont rythmé à merveille le roman. Ce roman se lit très bien à ce niveau-là et chaque moment se révèle intéressant grâce à la plume entraînante de l’auteur.
Petina Gappah a une superbe plume, elle nous dépeint avec brio le Zimbabwe contemporain et ses paysages, mais aussi la vie dans ce pays. C’est un pays que je connais très peu et j’ai aimé le découvrir à travers son écriture. Elle réussit à nous montrer la beauté et la réalité du pays d’où elle vient.
Au début de ma lecture, j’ai eu un peu de mal à me situer dans le temps, je ne savais pas si Memory était complètement contemporaine à notre époque ou si c’était plus historique. Le fait de ne pas savoir m’a un peu rendu confuse par moments. Egalement, il y a beaucoup de mots ou parfois carrément des phrases entières en shona, qui est la langue du Zimbabwe. Ce n’était pas traduit et même si parfois on pouvait déduire le sens par le contexte, j’aurais aimé une traduction en note de bas de page ou bien un lexique.
Le livre de Memory est une belle histoire, intéressante et terriblement humaine. Ce livre a quelques défauts certes, mais j’ai aimé suivre le destin tragique de Memory et j’ai refermé son livre avec un pincement au coeur.
⭐ Le livre de Memory de Petina Gappah
Nombre de pages : 352 pages
Editeur : JC Lattès
Date de sortie : 24 août 2016
Collection : Littérature étrangère
Langue : Français
ISBN-10: 978-2709650632
ISBN-13: 2709650630
Prix Editeur : 22€
Disponible sur Liseuse : OuiSon résumé :
« L’histoire que vous m’avez demandé de vous raconter ne commence pas avec la mort, d’une hideur déplorable, de Lloyd. Elle commence par une journée d’août, il y a bien longtemps, quand j’avais neuf ans, que le soleil brûlait mon visage couvert de cloques et que mon père et ma mère me vendaient à un homme étrange. »
Enfermée dans le couloir de la mort, pour un crime qu’elle n’a pas commis, Memory se souvient : son enfance joyeuse dans le township près d’Harare, où la nuit les sorcières mangent les enfants. Son attachement pour cet homme blanc, mystérieux et érudit, qui lui a donné une éducation et l’amour des livres…
Désormais, Memory partage ses interminables journées avec Verity et Jimmy, l’arnaqueuse et la prostituée. Entre rire et émotion, le passé resurgit et éclaire son improbable destin.
D’une écriture étincelante, mélodique, ce roman plonge le lecteur dans un monde de mystères, de dérisions et d’énergie vitale.
Mon avis :
Au coeur du Zimbabwe, Memory est une jeune femme emprisonnée et condamnée à la peine de mort pour avoir tué son père « adoptif », un blanc. On va lire ses écrits, comme un journal intime et suivre son quotidien en prison ou bien revivre ses souvenirs, tout ça au fil de sa plume et au gré de ses réminiscences.
Il n’y a pas de rythme précis dans cette œuvre, on plonge d’une page à l’autre dans son présent ou bien dans son passé, afin d’apprendre à la connaître mais aussi afin de comprendre son geste meurtrier, comprendre sa vie tout simplement. Memory nous parle directement, s’adresse parfois à nous, ce qui m’a personnellement rendu très proche d’elle. Elle nous balade complètement entre son passé et son présent et tout du long on s’interroge sur sa personne. Elle se livre à nous sans retenue et n’omet aucun détail, même les plus sordides.
Memory est une femme assez particulière et je me suis clairement prise d’affection durant toute son histoire. C’est une noire albinos, qui en a beaucoup souffert physiquement et moralement. Elle se retrouve emprisonnée et condamnée à mort, elle devient la seule femme dans le couloir de la mort dans son pays et cela renforce sa particularité.
L’intrigue se divise entre son quotidien en prison et ses souvenirs dans son township natal ainsi que sa vie en banlieue par la suite. Je ne me suis pas ennuyée une seule fois grâce à des allers-retours entre passé et présent qui ont rythmé à merveille le roman. Ce roman se lit très bien à ce niveau-là et chaque moment se révèle intéressant grâce à la plume entraînante de l’auteur.
Petina Gappah a une superbe plume, elle nous dépeint avec brio le Zimbabwe contemporain et ses paysages, mais aussi la vie dans ce pays. C’est un pays que je connais très peu et j’ai aimé le découvrir à travers son écriture. Elle réussit à nous montrer la beauté et la réalité du pays d’où elle vient.
Au début de ma lecture, j’ai eu un peu de mal à me situer dans le temps, je ne savais pas si Memory était complètement contemporaine à notre époque ou si c’était plus historique. Le fait de ne pas savoir m’a un peu rendu confuse par moments. Egalement, il y a beaucoup de mots ou parfois carrément des phrases entières en shona, qui est la langue du Zimbabwe. Ce n’était pas traduit et même si parfois on pouvait déduire le sens par le contexte, j’aurais aimé une traduction en note de bas de page ou bien un lexique.