Comment le secteur du juridique est en train de se digitaliser ?

Publié le 07 octobre 2016 par Aolivier @web_oliviera

Depuis quelque temps déjà, le droit cherche à se moderniser et puise dans le numérique pour effectuer de profondes mutations dans son fonctionnement. Le LegalTech est partout et se met au service de chacun pour simplifier les démarches et apporter de l’innovation là où rien n’avait changé depuis longtemps.

Un objectif : simplifier le droit

De nouvelles technologies voient le jour et une fois n’est pas coutume, c’est au service du droit qu’elles se mettent. Automatisation de certaines tâches juridiques, numérisation de document, digitalisation, consultation virtuelle de professionnels, le juridique profite de nombreuses avancées technologiques pour se moderniser et se rendre plus accessible à tous.

De nombreuses start -ups se sont lancées sur ce marché très porteur, à l’image de Jurifiable.com qui s’est spécialisé dans le conseil juridique en ligne et la mise en relation entre ses clients et des avocats partout en France.

Comme l’explique le site : « Jurifiable.com s’engage à continuer à innover pour fournir aux internautes les outils simples et efficaces dont ils ont besoin, qui permettront aux justiciables de chercher, trouver et sélectionner les avocats les plus compétents. »
Il s’agit bien se répondre à un besoin des particuliers comme des professionnels, en proposant une simplification des démarches, à une époque où le temps, les activités, l’économie, ne permettent pas de fonctionner comme autrefois.

Ce qui change

À l’image des Fintech qui bouleversent le secteur bancaire et la finance de manière plus générale, les LegalTech s’attaquent aux pratiques et au marché des services juridiques. Ubériser le droit, tel est le but de ces start-ups qui proposent des solutions très innovantes. Preuve que la France a de quoi faire dans le domaine, l’arrivée de Rocket Lawyer, start-up californienne et pionnière du mouvement vient de créer un joint-venture avec ELZ (Dalloz), le premier éditeur juridique et fiscal du pays et quatrième sur le plan mondial.

De jeunes entreprises se sont donc spécialisées dans cette numérisation des services, développant des processus simplifiés et plus fiables, utilisant par exemple le big data pour stocker des données, popularisant la signature digitale afin d’amener la contractualisation en ligne, proposant des plateformes B2B synonymes de gain de temps et d’argent ou encore développant la Blockchain afin de renforcer la sécurité des transmissions de données juridiques.

Si au départ la profession s’est montrée réticente à l’innovation, on constate que de plus en plus de cabinets se lancent dans le traitement automatisé et les professionnels ont bien compris qu’ils ont tout intérêt à devenirs acteurs et parties prenantes de leur avenir plutôt que spectateurs de reformes qui dans tous les cas s’imposeront naturellement.
La démocratisation du droit a commencé, que ce soit au niveau de la gestion des entreprises ou des simples formalités administratives, mieux vaut donc s’intéresser à ces LegalTech qui ont encore de grandes idées à mettre en place.