humain trop humain bien sûr
je puis tout de même aimer
serrer cette chose claire
tant que je peux dans ma nuit
aimer quand même dire oui
à une herbe à un caillou
à l’esprit au corps humains
cherchant un peu de lumière
malgré l’horreur la folie
« oui » comme une lampe au soir
***
Lorand Gaspar (né en 1925) – Poèmes d’été à Sidi-Bou-Saïd