Tendances de storytelling

Publié le 20 octobre 2016 par Dangelsteph

Oui, le storytelling continue d’être tendance. Même auprès de ceux qui n’en font pas… Bon.

Par contre, il est plus intéressant de se pencher sur les tendances du storytelling.

Que nous réservent les mois à venir en matière de storytelling ?

Faisons simple : le storytelling sera visuel (il l’est déjà mais le sera de plus en plus). Les termes de storytelling visuel, de data storytelling, de réalité virtuelle, de gamification… Tout cela renvoie au storytelling et à une forte dimension visuelle. Donc, plus que jamais, une image vaudra 1000 mots dans le storytelling qui se dessine.

Cela dit : what else ?

Les tendances de ce storytelling visuel :

1. Les histoires instantanées

Cela consiste tout simplement à faire en sorte que les histoires  puissent être lues-vues, bref consommées, à n’importe quel moment, 24h/24, 7j/7… Et surtout : avec une contextualisation qui fera que lorsque vous rejoindrez l’histoire à 2h du matin par exemple, vous vous retrouverez effectivement à 2h du matin dans l’histoire (ou au moins en pleine nuit). Réalisme maximum, comme si on était en quelque sorte en streaming, avec une adaptation de l’histoire.

2. Le storytelling hyperréel

L’instantanéité oui, mais dans le storytelling qui s’ouvre, l’histoire devra paraître encore plus réelle que la réalité elle-même. Instantané et hyperréel font la paire. La réalité virtuelle, la réalité augmentée, tout cela va nous y aider, avec une véritable fusion avec le public (je préfère le mot fusion au mot immersion). Vous avez l’impression qu’on en a déjà beaucoup parlé, de cela ? Regardez donc le film en réalité virtuelle de Lucas Films sur Dark Vador :


3. Storytelling connecté

Rien d’étonnant à cela à l’heure où les sex dolls connectées et bourrées d’intelligence artificielle (oups, pas fait exprès pour l’association de ces mots !) se développent. Oui, parce que ce n’est pas d’une connexion avec l’histoire dont il est question : c’est bon, côté connectivité web, mobile etc. on a déjà fait beaucoup. Non : ce de connexion avec d’autres personnes et les personnages de l’histoire dont il s’agit, avec un travail sur l’apparence 3D des personnages, et la possibilité de passer du temps dans la peau des personnages, comme dans cette expérience qui vous fait voir la vie en Syrie, et dans un camp de réfugiés syrien comme si vous en étiez un.

4. Du storytelling social

Comment ça, la solidarité c’est démodé ? Les causes sociales à défendre sont toujours là. Et les nouvelles technologies de storytelling visuel peuvent être d’une grande aide pour les porteurs de projets et autres associations en quête de fonds ou de contributions de volontaires. Je parle ici notamment de la réalité virtuelle qui rend très concrètes des tragédies abstraites quand on vit à des milliers de kilomètres de l’endroit où elles se déroulent ou à des années lumière de quelque chose que l’on pense pouvoir vivre un jour.

Comme ici, s’agissant de la maladie de Parkinson :