Pitt Rivers Museum : La valse des étiquettes

Publié le 24 octobre 2016 par Detoursdesmondes

Je ne sais combien de fois il faudra que je revienne dans ce musée pour en devenir un jour blasée... Jamais probablement. Jamais ne pouvoir épuiser les coins et les recoins de cet antre incroyable où les objets du monde entier se côtoient mêlant tous les adjectifs possibles, beaux, laids, fascinants, effrayants, inimaginables... à en perdre la tête !

J'étais revenue cette fois-ci afin de découvrir la nouvelle présentation des objets des voyages de Cook et écrire à ce sujet. Il y a tant à dire et les pages s'entassent... mais ceci est une autre histoire.
Alors profitant d'un temps pour "flâner", si l'oeil ne peut embrasser ce flot d'objets respectant les typologies chères au Général, pourquoi ne pas voyager au gré des étiquettes ?

Car elles en racontent des histoires... comme cette tunique ornée d'amulettes, censée protéger le guerrier qui la porte.. ou... censée rendre invisible le membre de la société du léopard. Quoi de plus poétique pour permettre à l'imagination de vagabonder !

Ou encore nous raconter l'histoire du musée, largement évoquée sur le blog, ici ou par exemple. Evoquer des "grands noms" tels ici celui d'Henry Balfour qui, entré à vingt-deux ans en 1885 pour aider à "déballer" les collections du Général Pitt Rivers (environ 30000 objets à l'époque), leur consacrera sa vie, jusqu'à sa mort en 1939.

Ce dernier a constitué une vaste collection ethnographique et archéologique à la fois grâce à son réseau de connaissances mais aussi par ses propres voyages. Il fut l'un des plus importants collecteurs de terrain pour le compte du museum, on compte environ 12 000 objets à son actif.
En tant que donateur, la contribution de Balfour est la plus importante après celle du général Pitt Rivers à savoir 15 000 objets. Les deux autres grands collecteurs pour le compte du musée furent Ernest Westlake et Béatrice Blackwood déjà évoquée dans cette note.

Et s'il a plu ou s'il va pleuvoir, et que vous avez épuisé votre vocabulaire pour dépeindre le "temps de chien" qu'il fait dehors et vous maudire d'avoir oublié votre imperméable, restez, restez encore un peu dans ce phénoménal cabinet de curiosités, il vous reste à ouvrir tous les tiroirs !



Photos de l'auteure, octobre 2016.