Talents contemporains 2014

Publié le 04 novembre 2016 par Elisabeth1

Dans le cadre du concours international « Talents Contemporains »,
la Fondation François Schneider présente jusqu’au 18 décembre 2016,
une exposition consacrée aux 7 lauréats de la quatrième édition du concours.
Le Grand Jury International s’est réuni au centre d’art contemporain
de la Fondation François Schneider le 29 mai 2015.
A l’issue des délibérations, le Président Jean-Noël Jeanneney
a communiqué la liste des lauréats :


Renaud AUGUSTE-DORMEUIL pour son oeuvre,
From here to Here,
projet d’installation
Benoît BILLOTTE pour son oeuvre, Wind Drift, Dessin
Gaëlle CALLAC pour son oeuvre, L’ABC de l’eau, Dessin
Cécile CARRIERE pour son oeuvre, Barques, Dessin
Jeremy LAFFON pour son oeuvre, Circuit fermé, Projet d’installation
Gustavo MILLON pour son oeuvre, D/H, Photographie
A l’unanimité, le « Talent d’Eau » a été attribué à Elizaveta KONOVALOVA
pour son oeuvre, Altstadt, Installation.

Le concours « Talents Contemporains » : La Fondation François Schneider
a pour vocation de soutenir la création contemporaine sur le thème de l’eau.
Son ambition est de découvrir, d’accompagner et de
révéler de nouveaux talents au grand public.
La sélection des lauréats par le Grand Jury International :
Après sélection de 41 finalistes par 4 Comités
d’Experts, le Grand Jury International, composé de personnalités reconnues,
choisit les 7 lauréats du concours « Talents Contemporains ».
La dotation annuelle est de 300 000 € :
Les 6 lauréats recevront chacun 20 000 euros pour l’acquisition
de leur oeuvre, le Talent d’Eau 30 000 euros.
Une enveloppe de 150 000 € sera consacrée à la réalisation
des oeuvres présentées sous forme de projets.


Le Grand Jury International est composé de :
Jean-Noël Jeanneney, Président du Jury, Michel Grilli,
Responsable du Comité d’acquisition d’oeuvres d’art contemporain de la BEI,
Daniel Lelong, Galerie Lelong (Paris & New York),
Rosa Maria Malet, Directrice de la Fondation Joan Miró à Barcelone,

Fabrizio Plessi, Artiste, a représenté l’Italie à la 42ème
Biennale de Venise en 1986.
Une fondation, une thématique :
Dirigée depuis peu par Léa Guzzo, la Fondation François Schneider provoque l’imaginaire grâce au fil conducteur de sa programmation : l’eau.

Léa Guzo

« Au coeur du village alsacien de Wattwiller dans l’atelier désaffecté
d’anciennes sources thermales, comme bon nombre de nos visiteurs,
vous serez surpris de découvrir notre magnifique Fondation avec
ses 2 500 m2 d’espace d’expositions dédiés à l’art contemporain
et spécifiquement à l’émergence de nouveaux talents.
Quand l’eau n’est pas au centre, elle est périphérie de la vie.
C’est le parti pris de notre Fondation :
être implantée dans un territoire rural en offrant
toute la richesse de la création contemporaine à nos
visiteurs. A travers différentes initiatives, dont le concours
«Talents Contemporains», nous permettons à des artistes
de développer leur pratique, gagner en visibilité et
avancer dans leur carrière. En tant qu’incubateur
pour la création contemporaine, nous soutenons et
accompagnons les plasticiens dans leurs parcours artistiques
grâce à l’acquisition de leurs oeuvres, un soutien financier,
des expositions, des publications, des résidences,
des programmes pour qu’ils acquièrent de nouvelles
compétences ou encore en leur faisant bénéficier de nos réseaux.
Les perspectives sont grandes, tout comme nos ambitions.
Ayant à coeur de mettre également le public au centre de notre Fondation,
nos expositions s’accompagnent d’échanges, moments forts
et évènements pour que votre expérience soit la plus
riche possible.»
Léa Guzzo, Directrice de la Fondation François Schneider

Sanna Moore, Commissaire de l’exposition
présente les artistes :
Ebb and flow – Flux d’Eau
Les sept artistes du concours « Talents Contemporains »,
exposés cette année, ont axé leur travail sur
le flux de l’eau, en particulier le temps qui passe
et l’érosion qui se produit à travers le mouvement
naturel et continu de l’eau. Que ce soit en observant
le changement des marées, des conditions
météorologiques défavorables ou de la condition humaine,
ils ont tous placé l’eau au coeur de leur
travail.

Renaud AUGUSTE-DORMEUIL, From here to Here

Les oeuvres sculpturales de Renaud Auguste-Dormeuil
capturent l’eau dans trois états de mouvement,
un flux continu, un outil à la dissolution et un moment glacé.
Son installation in-situ dans le jardin relie
la Fondation par un tunnel imaginaire à son antipode
dans l’océan Pacifique Sud.

Benoît BILLOTTE, Wind Drift

Benoit Billotte a réalisé un dessin mural immense
qui reprend la topographie des mouvements du vent
à travers les océans et les mers du monde.
Ses symboles graphiques simplifiés rappellent les flèches
tourbillonnantes retraçant les mouvements du vent sur
les cartes météo.

Gaëlle CALLAC, L’ABC de l’eau

Gaëlle Callac utilise les pages titres de livres anciens
et contemporains comme base de son travail dans
« L’ABC de l’Eau » (une série de 27 gravures).
Chaque page fait référence à l’eau d’une certaine façon
en mots ou en images.

Gaëlle Calla, Maternité Blanche 2015

Les dessins mystiques de Cécile Carrière représentent
les cycles de la vie. Les rivières coulent de la
source en traversant des paysages de montagnes
ou les rivières connectent des personnages les uns
aux autres.

Elizaveta KONOVALOVA, Altstadt, 2014

Pour son installation « Altstadt, » Elizaveta Konovalova
dispose des cailloux collectés le long des rives
de l’Elbe. La couleur intense de terre cuite donne un indice
sur l’origine de ces pierres : les restes de
briques rouges de maisons côtières détruites
par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale.
Lentement érodés au fil des ans, ces cailloux sont classés
par taille : de la taille d’une paume de main
aux fragments minuscules qui semblent presque disparaitre.

Jérémy LAFFON, Circuit fermé,

Jérémy Laffon réalise un projet audacieux avec un immense
cube de glace rappelant la sculpture en
acier de Tony Smith, « Die », des années 1960.
Pourtant, le travail de Laffon n’a pas de permanence. Il
conserve sa forme pour seulement quelques jours.
Au cours de l’exposition, la glace fond et l’eau
s’écoule le long des canalisations au sol pour enfin
être recueillie dans des fûts en acier.

Gustavo MILLON, D/H,


Gustavo Millon
fait une forte critique sur la crise
de l’eau qui sévit dans son pays natal, le Chili, depuis
plus de neuf ans. Dans une série de photos prises au même
endroit au cours de plusieurs mois, il capture
chaque jour le ciel. La couleur du ciel reflète l’état de la sécheresse.
Un beau ciel bleu signifie malheureusement qu’aucune pluie
ne tombera encore aujourd’hui.

Depuis l’antiquité, les artistes se sont emparés de l’eau
dans leur travail, tant pour ses effets positifs
que néfastes, puisqu’elle est fondamentale dans la façon
dont nous vivons nos vies. Comme sujet, elle
offre aux artistes une abondance de possibilités à explorer.
Cette exposition présente l’eau sous forme
solide, liquide et comme un flux infini d’idées et d’interprétations.

AUTOUR DE L’EXPOSITION

Jeudi 17 novembre film documentaire, programmation en cours
Dimanche 4 décembre « Atelier Mannala » avec goûter ( enfants de 7/13 ans)
vendredi 16 décembre fin des ateliers périscolaires