Le syndicat des pauvres types

Par Absolut'lit @absolute_lit

Le tri du courrier, la nuit. Garder l'appartement d'un couple "d'amis", partis au Vietnam pour l'été, appartement débordant de leur "réussite", sociale, professionnelle, sexuelle.

Quelle chaleur ! Elle semble dilater les heures autant que les pores, le saiguilles alanguies écoulent le temps si lentement qu'on le croirait arrêté, parfois, cherchant l'ombre, lui aussi.
Antoine traîne son corps, autant que son ennui, au travers des journées sa,s fin, sans but, sans rêve. Attend l'impératif h oraire qui lui permettra de fuir son habitat empli de cancrelats.

Mais surtout, Antoine  traîne une odeur, une sale odeur, dont ses vêtements, sa chair ne se départissement jamais. Elle est là, s'accroche, comme la chaleur au mercure du thermomètre. Les douches, le parfum, le ralentissement de ses (rares) activités n'y font rien, il (se) sent toujours mauvais. Pourtant les autres doivent la sentir cette odeur, ils ne peuvent pas ne pas la sentir, elle imprègne tout ce qui l'entoure. C'est même sûremetn pour ça qu'il n'a pas d'amis, des vrais, que personne ou presque, ne s'attarde à ses côtés. Les femmes, surtout. Une, en particulier.

Dès qu'il le peut (tout le long de la journée), il puise dans un grand livre les réponses à toutes ses…