Depuis que j’ai vu le dernier film de Barry Jenkins, Moonlight je suis hantée, par sa beauté, par la cruauté de la condition des Noirs américains, et par les circonstances dans lesquelles les enfants du sud des États-Unis vivent. Ils subissent une condition sociale misérable, faite de familles disloquées et dysfonctionnelles. La mère (Noami Harris) se prostitue et se drogue, le père est absent.
La narration de Moonlight n’est ni linéaire ni ennuyeuse comme dans la grande majorité des films américains. C’est un film d’auteur qui marque le cinéma par sa forme poétique.
Le coup de coeur de fin d'année 2016.
Moonlight, de Berry Jenkins, 2016