Quelques propositions pour réduire la fécondité humaine

Publié le 06 décembre 2016 par Argoul

- Les allocations familiales devraient ne pas être progressives et même s'arrêter à deux enfants. Ceci sans effet rétroactif pour ne pas mettre les familles actuelles dans l'embarras. Au-delà de deux enfants les allocations versées seraient de même montant que pour deux. Ainsi chacun pourrait reproduire sa famille à l'identique sans pour autant augmenter le nombre d'humains et sans que de trop forts prélèvements ne soient imposés à ceux qui n'ont pas d'enfant ou n'en ont qu'un seul (rappelons que toute allocation est aussi un prélèvement).

- Certaines allocations sont proportionnelles aux nombre d'enfants ce qui constituent une incitation à la fécondité. Il faudrait au moins réduire cette proportionnalité. Là aussi, sans effet rétroactif (les droits acquis le resteraient) mais il faut que ces règles cessent d'être incitatives.

- Rendre la taxe d'habitation partiellement proportionnelle aux nombre de personnes d'un foyer puisque les dépenses de la commune dépendent pour une large part du nombre d'habitants. Actuellement les personnes seules ou ayant peu d'enfants payent pour les autres. C'est aller vers la vérité des coûts.

- Permettre aux maires de refuser des permis de construire au-delà d'un certain chiffre de population ou de densité dans leur commune, cela permettrait aussi de faire prendre conscience du problème et éviteraient le développement d'immenses zones urbaines avec tous les problèmes que cela génère.

- Mettre la démographie à l'ordre du jour des COP (Conférences sur le climat) et de manière générale de toutes les réunions internationales consacrées à l'environnement.

- Organiser des conférences internationales sur la démographie comme il y en a sur le climat. Réunions qui auraient aussi pour objet de demander aux Etats de s'engager en faveur d'une certaine modération démographique comme ils s'engagent à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. D'ailleurs le nombre des hommes est lui-même un facteur déterminant du volume des émissions de GES.

- Demander que 25 % de l'aide au développement fournie par les grands organismes internationaux (notamment autour de l'ONU via le Fond des Nations Unies pour la Population ou en France par l'Agence Française de Développement soient consacrés à la planification familiale. Une partie de cette aide pourraient également être conditionnées à l'engagement par ces pays à agir en la matière. La gratuité et la facilité de l'accès à la contraception doivent constituer des priorités : 30 % des femmes des pays en voie de développement sont en attente insatisfaite de contraception, entre autre pour des raisons économiques. Il y a là une possibilité d'agir concrètement.

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À propos de biosphere

Ce blog s'est donné pour objectif depuis début 2005 de commenter le quotidien Le Monde, le journal qui nous semble le plus " objectif " de la presse française. Si nous sommes personnellement satisfait de l'éventail des connaissances que nous fournissent ce quotidien, nous ne sommes pas satisfait de la manière dont les journalistes font leur boulot de tri et de hiérarchisation. Car qu'est-ce qui fait sens ? Quelle place relative donne-t-on à tel évènement ou à telle démarche ? Quel doit être le commentaire pertinent d'une information ? Quelle est l'idéologie qui sous-tend l'article d'un journaliste ? La déformation de l'information est d'autant plus perceptible dans une société dont l'idéologie dominante nous a fait oublier depuis deux siècles les limites de la planète et le sens des limites. Alors que la situation actuelle devrait nous inciter à la simplicité du mode de vie et à la sobriété énergétique, c'est toujours l'achat de la plus récente automobile qui structure les pages du Monde et qui manipule la pensée collective. Historiquement les premiers journaux n'étaient que de simples instruments pour organiser le bavardage, et ils le sont plus ou moins restés. Ce blog veut rompre avec le bavardage, c'est la tentative désespérée de porter un autre regard sur l'évènement, un regard un peu moins économico-libéral, un peu moins anthropocentrique, un regard que nous voudrions plus ouvert, plus glocal, plus écolo.

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