Je présume que la plupart des skieurs sont tellement pris à essayer de compenser pour leurs capacités physiques en déclin qu'ils n'ont ni le temps, ni le cœur de mettre tout ça par écrit. Mes observations ont commencé depuis que je soupçonnais que ma façon de skier vite en prenant des risques était en train de changer, et je peux maintenant affirmer qu'au fond de la soixantaine, la tendance à la baisse est bien là.
Je n'ai pas d'outils scientifiques à ma disposition, mais j'ai une assez bonne idée de ce que j’étais capable de faire quand je me sentais au « top » de ma forme, qu'il s'agisse du temps de mes descentes ou du nombre de remontées enregistrées sur certaines des pistes difficiles que j'affectionne le plus.
Bien sûr, rien n'est plus variable que les paramètres du ski, surtout en matière de qualité de neige, qui joue un rôle énorme, mais le temps ne ment jamais et il est facile de compter les remontées qu'on effectue, le dénivelé qu'on accumule et les toutes ces petites misères gênantes qui ne manquent pas de surgir, pour arriver à des mesures qui parlent.
Vous êtes maintenant avertis, si ces résultats vous intéressent, restez à l'écoute ces prochaines saisons ...