Le Pouvoir de l ' Imaginaire (509) :ERRANCES PERSONNELLES....OU ERREURS A VENIR?suite4

Publié le 01 janvier 2017 par 000111aaa

Les  nouvelles familiales venant de Floride/SUD  étant excellentes, je présume que mes petits enfants se baignent  et que mon dialogue avec CLARA  est on ne peut plus  fictif que jamais ….  Continuons  donc notre dialogue  familial !

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-« Non CLARA ! les physiciens   ne devraient pas être orgueilleux  puisque par principe   l’enchainement :

 «  hypothèse>> formulation de modèle   mathématique>>>expérimentation>>>expertise des résultats >>>remise en question de l’hypothèse »

  est l’exemple typique de l’exploitation du  doute méthodique  cartésien…..Mais pour  être physicien ..  On n’en est pas moins homme   et la croyance en son travail  et le militantisme  qui en découle  sont  des  faits  banals …..

J’en arrive donc à te parler aujourd’hui  de ceux qui ont abandonné le modèle standard  pour s’échapper   de ce constat de  l’incompatibilité de la  gravitation et de la mécanique quantique  et tenter de fuir   cette obsession du graviton  3D+T …….Comme tu le sais  ,une solution possible  depuis une trentaine d’années consiste à remplacer les particules par des cordes…..cette solution  a été accompagnée d’une proposition de dimension supplémentaires soit très petites , soit grandes   … Une caractéristique des gravitons  serait que, en tant que cordes fermées sans extrémités, elles ne seraient pas liées aux branes et pourraient se déplacer librement entre elles. Divers modèles  ont été proposés et  je n’adhère à aucun  mais il y a des physiciens qui y croient fort !  Si nous  nous supposons exister  sur une brane , cette «fuite» des gravitons de la brane vers l'espace à plus grande dimension pourrait expliquer pourquoi la gravitation est une force  très  faible, et les gravitons provenant d'autres branes adjacentes à la nôtre pourraient fournir éventuellement  un   certain potentiel d’explication de la matière noire. …….

-«  Tout ce que tu me racontes des branes, de ces dimensions supplémentaires  ouvertes ou fermées   et de ces gravitons  «  baladeurs »  ou «  migrants »   dans plusieurs d’entre elles   me forcent irrésistiblement à te demander  PAPY   quel type d ‘expérimentation peut se monter pour vérifier tout cela …….

-«  Hélas CLARA   , pour l’instant  on «  patine » ! .. De nouvelles façons de tester leur existence  seront accessibles avec  le  LHC  quand  son domaine d'énergie de l'ordre du TeV correspondra  à une taille  de l'ordre du millimètre.

Mais pour la nouvelle année  je veux encore pouvoir t apporter quelque chose de nouveau … ?

-«  Et qui ne soit pas PAPY  encore un énième devoir de maths   de la part de tous ces cordistes ou bouclistes  sur des branes , des dimensions supplémentaires  hypothétiques   et indémontrables ….et des particules introuvables dans l’état actuel des choses   ????

-«   Ma foi oui CLARA !!!  Il se trouve que l’année dernière  des publications restant peu éloignées  des Standards   ont encore proposé  des  calculs  de théories classiques et cela m’a étonné !  Elles sont signées de Ahmed Farag Alia,  et  Saurya Dasc, et je te livre ma propre traduction de leur proposition : 3Il a été montré récemment que le remplacement des géodésiques classiques par des trajectoires quantiques (Bohmiennes ) donne lieu à une équation de Raychaudhuri corrigée quantiquement ( en abrégé une QRE). Dans cet article, nous dérivons les équations de Friedmann du second ordre du QRE et montrons qu'il contient également quelques termes de correction quantique, dont le premier peut être interprété comme constante cosmologique (et donne une estimation correcte de sa valeur observée), tandis que le  second comme un terme de rayonnement dans  un  univers primitif , qui se débarrasse de la singularité big-bang et prédit un âge infini de notre univers.

La vision généralement acceptée de notre univers (homogène, isotrope, spatialement plane, obéissant à la relativité générale, et actuellement constituée d'environ 72% d'énergie sombre, vraisemblablement sous la forme d'une constante cosmologique Λ, d'environ 23% de matière sombre et le reste de matière observable ) Implique sa faible accélération, comme en déduisent les observations de supernova de type IA, les données CMBR et les oscillations acoustiques baryoniques  . Cependant, il reste encore un certain nombre de choses à comprendre, par exemple,

1 :!:La petitesse de Λ, environ 10-123 dans les unités de Planck («le problème de la  petitesse de  ce paramètre cosmologique  souvent désigné comme ènergie du vide »)

2 :L'égalité approximative du vide et de la densité de matière dans l'époque actuelle ( dénommé «problème de coïncidence»)

3 :L'apparente mise au point extrême requise dans l'univers primitif,  pour déboucher  sur  un univers spatialement plat à l'époque actuelle ( dénommé «le problème de la planéité»)

4 :La vraie nature de la matière noire, et

5 :Le début de notre univers, ou le soi-disant big-bang.

Dans cet article, nous montrons que l'on peut être en mesure de mieux comprendre certains des problèmes ci-dessus en étudiant les termes de correction quantique dans  cette équation de Friedmann de second ordre, dérivée de l'équation de Raychaudhuri corrigée quantiquement (QRE), qui à son tour était obtenue en remplaçant les géodésiques par des trajectoires quantiques (Bohmiennes) [5] (cette formulation de la mécanique quantique donne lieu à des prédictions identiques à celles de la mécanique quantique ordinaire).

En résumé ces  deux termes de correction quantique sont génériques et inévitables et découlent naturellement d’ une description mécanique quantique de notre univers. Parmi celles-ci, la première peut être interprétée comme une énergie cosmologique constante ou « sombre » de l'ampleur (observée) correcte et avec  une petite masse du graviton (ou axion). Le second terme de correction quantique repousse la singularité temporelle indéfiniment et prédit un univers éternel. Bien qu'on ne s'attend pas à ce que les perturbations inhomogènes ou anisotropes affectent de façon significative ces résultats, il serait utile de refaire l'étude actuelle avec de telles petites perturbations pour confirmer rigoureusement que c'est effectivement le cas. En outre, comme nous l'avons noté dans l'introduction, nous supposons qu'elle suit la relativité générale, alors que les équations d'Einstein peuvent elles-mêmes subir des corrections quantiques, surtout aux premières époques, et  affectant davantage les prédictions. Compte tenu de l'ensemble robuste des hypothèses de départ, nous nous attendons à ce que nos résultats principaux continuent de se maintenir même si et quand une théorie pleinement satisfaisante de la pesanteur quantique sera formulée. Pour le problème cosmologique constant des temps tardifs d'autre part, les effets de gravité quantique sont pratiquement absents et peuvent être ignorés en toute sécurité. Nous espérons faire rapport sur ces questions et sur d'autres questions ailleurs. « 

-« Mais dis donc  PAPY ce que tu nous exposes  là  , c’est que ces deux auteurs  règlent  , en «  deux coups de cuillère à pot »   pratiquement tous les problèmes « obsédants »   et sans tambour ni trompette font disparaitre  big bang , matière noire , gravité strictement quantique etc  !!!! C’EST LA MERVEILLE DES MERVEILLES !! TOUT CA ,AVEC DEUX PETITS CALCULS DE CORRECTIONS QUANTIQUES !!!!   Que sont-ils  donc devenus ces deux scientifiques égyptiens ????

 - «  Ils ont reçus une mention honorable dans la Compétition d'essai 2014 de la Fondation de recherche de gravité pour expliquer la petitesse de constante cosmologique et en prime une mention honorable dans le Compétition d'essai 2015 de la Fondation de recherche de gravité pour expliquer naturellement l'homogénéité à grande échelle observée et l'isotropie de l'univers en raison de la correction quantique proposée !!!!!

 A suivre