Élémentaire comme partie de poker.
Lorsque le cheap leader bluffe, on a tendance à le croire et on ne demande pas à voir son jeu parce qu'il a devant lui tous les jetons perdus par les autres, plutôt que gagnés par lui.
Il vous dit : All in...à vous autres, amateurs de morphine et vous courbez l'échine.
Je suis profondément désolée d'avoir heurtée la sensibilité de ceux qui sont loin de croire qu'ils se sont trompés sur le Trumpeur !
Ils attendent toujours pour voir l'étendue de son pouvoir. Les moins dupes l'utilisent comme faire valoir de la montée des nationalismes et de l'apogée du populisme.
Les plus malins le tiennent pour l'ennemi de leurs ennemis et le prennent à tort pour un ami : celui dont l'étoile a déchiré le voile des Clinton. C'est tout le charme discret de la pensée paradoxale qui ne fait que remplacer la pensée unique par une pensée cynique... je sais, je sais, il n'y a plus que des ânes pour faire de la politique aujourd'hui.
L'Amérique est de plus en plus folklorique, n'est-ce pas ?
Après le minable Bush, on a eu droit à l'inexcusable Obama et nous voici confrontés à l'exécrable, Trump. Un brelan de désastres !
On se frotte les yeux, on se débouche les oreilles, mais rien n'y fait parce que le mal vient d'ailleurs... il faut avoir du nez pour sentir que ça ne sent pas bon : c'est une boule puante, une imposture géante, une contrefaçon gênante : un fake, une mistake, une tronche de cake.
Je ne vais pas énumérer ses faites d'armes, ni son vacarme mais juste tirer quelque signal d'alarme.
Trump n'est pas le justicier Eliott Ness, c'est un homme qui fait du business et rien que du business.
Si vous me donnez aujourd'hui 10 immeubles, j'en aurai 100 dans dix ans sans même savoir comment j'ai fait pour en gagner 10 par an. C'est l'occasion qui fait le larron. Rien de neuf, ni de nouveau à se mettre sous la dent.
Confions la France à Bouygues et nous serons ravis d'être enchainés à celui qui nous délivrera de toutes les autres chaines!
Trump c'est Prométhée enchainé à sa rage de vaincre les chiens avant d'en venir aux siens.
L'OTAN c'est obsolète, sauf si vous payez. C'est l'argent qui remet tout y compris la merde sur la sellette.
La désunion de l'Europe lui sert de tremplin pour faire ses emplettes : oui à May Thérésa, Non à la Bérézina Merkel qui exporte ses bergers allemands en BMW et refuse l'accès à ses bulldogs en Chevrolet.
Quant à la France, elle n'existe même pas pour lui...
Parce qu'elle n'a rien de bien consistant à négocier. C'est Donald le Grand pour lequel nous sommes tous des migrants, réels ou potentiels; clients solvables ou jetables.
Tôt ou tard servants ou serviteurs de sa Majesté "l'ego suprême"...
"Make America Great Again".
Ça ne veut pas dire vive la nation mais qu'il n'y a qu'une nation digne de ce nom, la sienne en comparaison de laquelle toutes les autres seront rapetissées, séparées les unes des autres... sinon réduites à néant! C'est lui Esclandre-le-Grand.
EXIT ! EXIT ! EXIT ... parce que ça l'excite !
Et même d'un point de vue commercial, il se débrouille comme un manche à balai.
Voilà un gérant d'immeubles qui, à la veille de son investiture commence par faire fuir ses clients, qu'il blâme au lieu de louer parce que son immeuble, il veut être le seul à l'habiter...
Ce n'est pas le patriotisme qui a ses faveurs, ni sa patrie, mais son patrimoine.
Il en profite.
Sommes-nous tous devenus n'importe qui pour s'entendre dire n'importe quoi ? Sous prétexte que c'est de l'argent comptant !
Son sexisme, son racisme, son égocentrisme, ce n'est rien à côté de son analphabétisme politique. Il est vrai que ça nous change des faux savants puisqu'on a enfin à faire à un vrai ignorant.