Apprendre les mouvements, se souvenir des sensations, trouver le bon équilibre et faire plus d'une chose à la fois, remplit le côté physique du contrat, alors que surmonter la peur, se rappeler de la terminologie et des gestes de base, s'adresse à l'aspect mental du processus.
Ce n'est que lorsque les skieurs se rapprochent de leur niveau maximum qu'ils ont l'impression de stagner et de ne plus progresser. Souvent, toute la pratique du monde n'arrive pas à les faire décoller de ce plateau technique.
C'est là que le blocage mental intervient et que tout progrès s’arrête. Une des raisons pour ce blocage est qu'il y a des gestes et une certaine imagerie mentale qui résistent obstinément à devenir des réflexes acquis.
Le skieur devra invoquer ces éléments de manière consciente pour pouvoir s'en servir. Ces gestes et ces pensées ne restent donc pas en permanence avec le skieur et il faut donc les invoquer de manière consciente pour skier au niveau désiré.
Plus précisément, je pense à des actions concrètes comme l'anticipation systématique de certains gestes ou encore la représentation mentale du bon geste ou du comportement idéal, qu'il vienne de soi-même ou d'un mentor admiré par le skieur.
Je vous garanti que ça marche ; essayez, vous verrez, et si vous êtes au maximum de votre progression, ce sont les seules munitions qui restent à votre disposition pour faire encore quelques progrès ou retarder le déclin ...