La claque dieudonesque

Publié le 22 janvier 2017 par Le Journal De Personne
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Quand on rit de ce qui ne fait pas rire, on fait intervenir l'esprit, on fait comme si, on découvre un jeu au cœur du sérieux et on réduit notre sentiment tragique de la vie à une vaste comédie.
Le moins risible devient le plus risible. Comme si, dixit Shakespeare, "toute la prose du monde était écrite par un idiot".
Mais malheureusement, ce rire n'a jamais fait rire les dépourvus d'esprit. Leur bonne humeur ne supporte pas l'humour.
Dieudonné a eu le malheur de jouer avec le malheur des autres, il s'est retrouvé sur le banc des accusés, honni et banni de la société des arts et métiers du spectacle. Il a déplu, il a cessé de plaire parce qu'il a remué le couteau dans la plaie de ceux qui avaient le pouvoir de le faire taire.
Manuel Valls a été pour quelque chose dans son exécution sommaire, dans son éclipse partielle ou totale. Il le rendit responsable de tous les délits que la France ne reçoit plus dans son lit.
Dieudonné n'est pas Charlie, mais un charlot... que dis-je : un salaud.
Et Valls de nous rappeler que nous sommes juifs avant d'être français, lui le grand lecteur de l'histoire sainte... je veux dire grand récepteur de plaintes et concepteur de contraintes...
Judaïques avec les juifs, crétin avec les chrétiens et laïc avec les musulmans !
C'est ce qu'on a coutume d'appeler : un opportuniste... qui ne peut être ni juste, ni injuste mais réaliste, voire autoritariste comme l'ex premier sinistre.
Je ne m'explique pas autrement l'inexcusable gifle qu'il vient de recevoir. Cette humiliation n'est pas dérisoire mais cadre bien avec la morale de son histoire :
Il ne faut pas jeter la pierre si vous ne voulez pas que ce soit sur vous qu'elle retombe, un jour ou l'autre. C'est Newton, pas Jésus.
Et pardonnez-moi de rire de ce qui ne fait pas rire : que la justice sache danser la valse. La vache !