Ces parents qui en ont fait trop avec leur enfant

Publié le 25 janvier 2017 par Etvsport @etvsport

Lorsqu’il y a un enfant précoce dans n’importe quelle discipline, il est rare que les parents n’y soient pas pour quelque chose. Si de nombreux parents mettent le pied à l’étrier à leur rejeton, il s’avère que certains s’immiscent un peu trop dans la carrière de celui-ci. Ainsi, dans un monde très concurrentiel comme celui du tennis, de nombreux exemples de père ou de mère envahissant existent. E-TV Sport vous les présente !

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Yuri Sharapov et Maria Sharapova

Le père de la championne russe est connu pour ses nombreux débordements. Comme la fois où au cours d’un match de sa fille, il avait mimé qu’on l’égorgeait… Mais il y est pour beaucoup dans le conte de fées qu’a vécu la belle joueuse de tennis. Ils ont quitté tous les deux la Sibérie pour se rendre en Floride, complètement sans le sou, et permettre à Maria de réussir dans le tennis. Après plusieurs dérapages face à la presse ou en plein match, le père de l’ancienne numéro un mondiale s’est désormais éloigné de sa fille, et n’est plus son coach.

John et Bernard Tomic

A 24 ans, Bernard Tomic est un espoir du tennis mondial, coaché depuis son enfance par son père, John, un homme au tempérament lunatique. Connu pour sa capacité à s’énerver rapidement, et son envie d’amener son fils au plus haut-niveau, il peut être incontrôlable en cas de contrariété. Thomas Drouet, parring-spartner français, en a fait l’amère expérience en 2013. Le jeune homme se fait brutaliser par le père, et se fait agresser un après-midi de mai, à Madrid, par un coup de tête, pour avoir demandé qu’on arrête « de lui parler comme à un chien ». John Tomic écope par la suite de huit mois de prison et est banni du circuit.

Richard Williams et ses filles Venus et Serena

Richard Williams ne s'en est jamais caché: il a fait de ses filles l'instrument d'une ascension sociale familiale, programmant les deux sœurs pour qu'elles rencontrent le succès. On se doute que celui-ci n'a pas toujours été tendre pour atteindre un tel niveau de perfection.

Timea Bacsinszky et son père Igor

En junior, sous la pression paternelle, elle remporte à deux reprises le convoité tournoi des Petits As et s'invite régulièrement dans le dernier carré des compétitions jeunes des Grands Chelems. Et plus elle gravit les échelons du tennis mondial, plus elle se trouve exposée à la dérive autoritaire de son père, Igor : "J'ai reçu des baffes, il m'a tiré les cheveux... Mais c'était surtout psychologique". Après avoir quitté le circuit pendant 2 ans, elle revient au plus haut niveau. Cette fois, son père ne fait plus partie de sa vie.

Jelena Dokic et son père Damir

Prodige du tennis (16 ans sur le circuit et 4ème mondiale à 19 ans), toutes les portes semblent ouvertes à Jelena, qui en plus d'être douée, présente une plastique "kournikovienne". Néanmoins, si elle doit ses performances à un son père et entraîneur, Damir, celui-ci sera également le responsable de la chute vertigineuse de Jelena. Elle quitte pourtant l'Australie en 2001 avec son père, déclarant que le tirage de l'Open d'Australie a été "monté contre elle", et jure ne plus jamais jouer pour ce pays. Plus tard, Jelena a reconnu dans un entretien au magazine australien Sport & Style avoir été plusieurs fois victime de violence de la part de son père. Véritable tyran, la relation qu'il entretenait avec sa fille a conduit cette dernière à une véritable dépression : "Il y a eu une période où rien ne pouvait me rendre heureuse...Je voulais la vie de quelqu'un d'autre."

Aravane Rezaï et son père Arsalan

C’est lui qui a initié son enfant au tennis, qui a tout investi dans le talent de sa fille, en devenant son coach et dirigeant sa vie. Le résultat paie en 2010, puisqu’Aravane parvient à être 15e mondiale. Trois ans auparavant, son père est interdit d’accès à Roland-Garros, suite à de nombreuses insultes et menaces proférées à qui voulait trop s’approcher de ce duo. Mais à l’Open d’Australie 2011, tout dérape. Arsalan s’en prend à sa fille dans les vestiaires ; elle porte plainte pour violences, menaces de mort et harcèlement moral. Mais deux ans plus tard, la joueuse française décide de revenir sous la houlette de celui qui a tout donné pour elle.

Mirjana Lucic et son père Marinko

Micjana Lucic a 16 ans quand elle remporte son premier tournoi chez les pros et atteint à 17 ans les demi-finales de Wimbledon. L’année suivante, elle remporte le double de l’Open d’Australie avec Martina Hingis. Mais elle finit par fuir aux Etats-Unis et surtout fuir son père qui la battait en cas de mauvais résultats. Depuis, elle a enchaîné blessure sur blessures et fait des apparitions sporadiques sur le circuit. Néanmoins, en 2017, à 34 ans, elle rejoint les demi-finales de l'Open d'Australie.

Steffi Graf et son père Peter

Steffi Graf a également eu un père ultra présent, la coachant de manière illicite pendant les rencontres et qui passa une année en prison pour ne pas avoir déclaré les gains de sa fille au fisc. Mais l’Allemande a su faire une immense carrière, s’ouvrant de plus en plus aux autres joueuses et au public avec le temps, chose que son père lui interdisait.

Andre Agassi et son père Mike

Mike, passionné de tennis, entraîne tous ses enfants dans l'espoir qu'ils deviennent des champions. Pour arriver à ses fins, il installe toute la famille ainsi que sa mère en banlieue dans le but de trouver une maison où il peut construire un court de tennis ; c'est là, avec une machine à balles trafiquée qu'il forme Andre, le petit dernier. Andre Agassi qualifiera son père de tyrannique et avouera ne jamais avoir aimé le tennis et avoir été dans l'incapacité de le lui faire entendre.

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