La plus grande peur de ma vie de Pessan Eric

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

⭐ La plus grande peur de ma vie de Pessan Eric

Nombre des pages : 120 pages
Éditeur : ECOLE DES LOISIRS
Date de sortie : 25 janvier 2017
Collection : Médium GF
Langue : Français
ISBN-10: 2211230113
ISBN-13: 978-2211230117
Prix :  13€00
Disponible sur liseuse : NON

Son résumé : Quatre amis découvrent une grenade dans un vieux manoir datant de la Deuxième Guerre mondiale. Que faire avec cette grenade ? La laisser là ou l’amener au collège quand on est soi-même sur le point d’exploser ? Dès 12 ans.

⭐ Mon avis :

C’est avec un pincement au cœur et troublée que j’ai refermé La plus grande peur de ma vie. Après deux lectures, le sentiment reste le même. Aussi poétique que puissant, aussi doux que dur, aussi triste que lumineux, ce roman jeunesse a été une véritable claque, sur tous les points.

L’histoire est dure. Nous faisons la connaissance de quatre enfants, élèves de cinquième, liés par une amitié indéfectible et amateurs d’aventures en tout genre. Le récit est raconté par David, le passionné des mots. Il va, durant cette petite centaine de pages, raconter l’histoire contradictoire de la pire et la plus belle journée de sa vie, mais surtout de sa plus grande peur.

Pour ne pas trop vous en dévoiler sur le roman, je m’en tiendrais à la quatrième de couverture. David, Lalie, Jordan et Norbert, durant un certain 11 novembre, vont s’aventurer dans un manoir laissé à l’abandon, situé près de leur immeuble. Pas forcément rassurés, ils parcourent la demeure abandonnée et vont découvrir une grenade, cachée au fond d’une cave. Cette découverte les bouleverse et les 4 enfants ne savent pas quoi faire de cette arme. Chacun va réagir à sa manière mais une chose est sûre, ils ne sont absolument pas préparés au drame qui va en découler.

« Cette obscure clarté »

Je vous promets que je vais essayer de ne pas trop vous en dévoiler sur l’histoire du livre, même si ça sera compliqué pour parler du roman. Je suis encore bouleversée lorsque j’écris ces lignes. L’histoire est réellement terrible. Elle aborde, tout d’abord, la pureté de l’amitié et l’amour chez les enfants. Ce lien qui les lie est magique, beau, doux, chaleureux. Peu importe l’âge, les sentiments sont là. J’ai tellement été touchée par cette bande d’amis.

A côté de ça, la question du harcèlement scolaire demeure le second thème central du livre. Comment réagir à la violence lorsqu’on est un enfant ? Avec quelles armes peut-on se défendre ? Comment mettre des mots sur sa douleur ? C’est à travers les yeux de David que nous allons essayer de comprendre. C’est dur et j’ai sincèrement eu peur de la tournure des choses. Je ne sais pas comment vous expliquer les sentiments contradictoires que j’ai ressenti à la lecture. J’ai été aussi révoltée que dépitée, aussi triste que joyeuse. Ce récit permet à tous de se poser deux questions : qu’aurais-je fait dans ces cas-là ? Comment aurais-je régit face à cet événement ? Autant vous dire que les réponses sont loin d’être évidentes. Encore maintenant, je ne sais toujours pas.

Et que dire de la fin ? Grandiose et explosive. Elle ne nous apporte pas toutes les réponses à nos interrogations parce que, finalement, était-ce ça le plus important ?

« Va, je ne te hais point. »

Mais, en dehors de l’histoire, c’est la plume délicieuse d’Eric Pessan qui m’a envoûtée. Cette manière de manier les mots avec une telle poésie, de les faire danser sur la page m’a subjuguée. L’auteur a su jouer sur différents registres, flirtant entre le fantastique et le dramatique. De nombreux calligrammes ponctuent le récit et permettent d’apporter des images aux mots. Puis, toutes ces figures de style, si belles, si impressionnantes.

C’est simple, j’ai lu deux fois le roman : une fois pour l’histoire en elle-même puis une seconde fois simplement pour la beauté du texte. Ça faisait longtemps que je n’avais pas été aussi conquise par une plume. Eric Pessan a su trouver les mots justes, sans jamais tomber dans le pathos ou l’exagération, en prenant la plume pour exprimer les sentiments d’un jeune collégien face au drame qui se noue. C’est d’une cohérence fabuleuse.

Ce petit roman est un véritable coup de cœur, que ce soit pour l’histoire narrée ou pour la poésie qui se dégage du texte. Un récit dur, poignant, mais incroyablement sublime.

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⭐ La plus grande peur de ma vie de Pessan Eric

Nombre des pages : 120 pages
Éditeur : ECOLE DES LOISIRS
Date de sortie : 25 janvier 2017
Collection : Médium GF
Langue : Français
ISBN-10: 2211230113
ISBN-13: 978-2211230117
Prix :  13€00
Disponible sur liseuse : NON

Son résumé : Quatre amis découvrent une grenade dans un vieux manoir datant de la Deuxième Guerre mondiale. Que faire avec cette grenade ? La laisser là ou l’amener au collège quand on est soi-même sur le point d’exploser ? Dès 12 ans.

⭐ Mon avis :

C’est avec un pincement au cœur et troublée que j’ai refermé La plus grande peur de ma vie. Après deux lectures, le sentiment reste le même. Aussi poétique que puissant, aussi doux que dur, aussi triste que lumineux, ce roman jeunesse a été une véritable claque, sur tous les points.

L’histoire est dure. Nous faisons la connaissance de quatre enfants, élèves de cinquième, liés par une amitié indéfectible et amateurs d’aventures en tout genre. Le récit est raconté par David, le passionné des mots. Il va, durant cette petite centaine de pages, raconter l’histoire contradictoire de la pire et la plus belle journée de sa vie, mais surtout de sa plus grande peur.

Pour ne pas trop vous en dévoiler sur le roman, je m’en tiendrais à la quatrième de couverture. David, Lalie, Jordan et Norbert, durant un certain 11 novembre, vont s’aventurer dans un manoir laissé à l’abandon, situé près de leur immeuble. Pas forcément rassurés, ils parcourent la demeure abandonnée et vont découvrir une grenade, cachée au fond d’une cave. Cette découverte les bouleverse et les 4 enfants ne savent pas quoi faire de cette arme. Chacun va réagir à sa manière mais une chose est sûre, ils ne sont absolument pas préparés au drame qui va en découler.

« Cette obscure clarté »

Je vous promets que je vais essayer de ne pas trop vous en dévoiler sur l’histoire du livre, même si ça sera compliqué pour parler du roman. Je suis encore bouleversée lorsque j’écris ces lignes. L’histoire est réellement terrible. Elle aborde, tout d’abord, la pureté de l’amitié et l’amour chez les enfants. Ce lien qui les lie est magique, beau, doux, chaleureux. Peu importe l’âge, les sentiments sont là. J’ai tellement été touchée par cette bande d’amis.

A côté de ça, la question du harcèlement scolaire demeure le second thème central du livre. Comment réagir à la violence lorsqu’on est un enfant ? Avec quelles armes peut-on se défendre ? Comment mettre des mots sur sa douleur ? C’est à travers les yeux de David que nous allons essayer de comprendre. C’est dur et j’ai sincèrement eu peur de la tournure des choses. Je ne sais pas comment vous expliquer les sentiments contradictoires que j’ai ressenti à la lecture. J’ai été aussi révoltée que dépitée, aussi triste que joyeuse. Ce récit permet à tous de se poser deux questions : qu’aurais-je fait dans ces cas-là ? Comment aurais-je régit face à cet événement ? Autant vous dire que les réponses sont loin d’être évidentes. Encore maintenant, je ne sais toujours pas.

Et que dire de la fin ? Grandiose et explosive. Elle ne nous apporte pas toutes les réponses à nos interrogations parce que, finalement, était-ce ça le plus important ?

« Va, je ne te hais point. »

Mais, en dehors de l’histoire, c’est la plume délicieuse d’Eric Pessan qui m’a envoûtée. Cette manière de manier les mots avec une telle poésie, de les faire danser sur la page m’a subjuguée. L’auteur a su jouer sur différents registres, flirtant entre le fantastique et le dramatique. De nombreux calligrammes ponctuent le récit et permettent d’apporter des images aux mots. Puis, toutes ces figures de style, si belles, si impressionnantes.

C’est simple, j’ai lu deux fois le roman : une fois pour l’histoire en elle-même puis une seconde fois simplement pour la beauté du texte. Ça faisait longtemps que je n’avais pas été aussi conquise par une plume. Eric Pessan a su trouver les mots justes, sans jamais tomber dans le pathos ou l’exagération, en prenant la plume pour exprimer les sentiments d’un jeune collégien face au drame qui se noue. C’est d’une cohérence fabuleuse.

Ce petit roman est un véritable coup de cœur, que ce soit pour l’histoire narrée ou pour la poésie qui se dégage du texte. Un récit dur, poignant, mais incroyablement sublime.