Mais pourquoi donc peut-on se battre sur une patinoire de NHL?

Publié le 14 février 2017 par Etvsport @etvsport

Si chaque discipline sportive a tendance à présenter une certaine singularité, que dire de celle que l’on observe en hockey sur glace en NHL, à savoir le combat en pleine rencontre ! En effet, qui, un jour, n’a pas pris en main un jeu vidéo NHL « quelque chose » et s’est retrouvé un moment dans un remake du film « Rocky ». Tout d’abord, sachez qu’aucun fan de NHL a déjà été choqué par ces combats, il en réclame toujours plus et assume complètement que cela fasse partie du « show » d’un match de hockey sur glace. Cette tradition particulière, surtout dans une époque où la violence est proscrite, est une véritable ineptie et E-TV Sport va tenter de vous en apprendre plus sur ces bastons vues sur une patinoire de NHL !

Pourquoi?

Il est important de préciser que ce combat de boxe sur glace se déroule entre deux joueurs dont c’est la spécialité. Ceux-ci sont surnommés les « Goons » pour les Canadiens et les « Enforcers » pour les Américains. Leur point commun ? Ils sont bien plus physiques que techniques. Leur rôle ? Intimider l’adversaire, défendre un coéquipier harcelé par ses défenseurs, ou, plus rarement, défier le joueur en vue de l’équipe adverse.

Comment?

Si les combats ressemblent à du n’importe quoi pour les novices de la NHL, sachez que ceux-ci obéissent à des règles très strictes:

– Quand une bagarre éclate, les joueurs doivent lâcher crosses et gants.

– Les joueurs doivent écouter les consignes de l’arbitre quand celui-ci indique qu’un combat est fini.

– Une fois un genou posé sur la glace, les arbitres vont se précipiter pour séparer les adversaires.

Focus sur le bagarreur le plus connu de l’histoire de la NHL

Son nom est Derek Boogaard et son physique parle pour lui: 2 mètres pour 120 kilos. Ce qui parle également pour lui, c’est son palmarès, enfin…En six ans et 277 matches en NHL, Boogaard a disputé 70 combats, récolté près de 600 minutes de pénalité et marqué… 3 buts. Piètre hockeyeur, mais incomparable cogneur, il était payé 1 600 000 dollars par an par son club des New York Rangers.

Malheureusement, on ne sort pas indemne d’une telle carrière et surtout d’une vingtaine de commotion cérébrale. Ainsi, il est mort le 13 mai 2011 à 28 ans, terrassé par un cocktail d’alcool et de comprimés antidouleurs. Il était devenu accro à ces médicaments, qu’il avalait par poignées, selon ses proches, pour être capable de se battre, encore et encore.

Entre les commotions cérébrales observées en NFL, les problèmes extra-sportifs en NBA ou encore le dopage difficile à éradiquer en MLB, la NHL traîne, elle-aussi, son boulet avec ses combats et ses conséquences !

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