L'humanité a rêvé, la Christ n'a jamais existé.
Il suffit de refaire l'histoire pour en être persuadé.
C'est le dernier opus d'Onfray qui semble l'attester : "Décadence"...
Un livre qui nous délivre de la nécessité de lire ou d'élire tout et le contraire de tout.
Un couac pour les croyants comme pour les athées : le Christ n'a jamais existé. Onfray est effrayant parfois.
Il n'a ni Foi, ni froid aux yeux. Il ignore l'effroi... Il est insensible à l'effroi des âmes sensibles.
Peu importe qu'il ait atteint ou raté la cible, sa vérité est inadmissible, même si elle confère un sens à sa décadence. Il prouve ce qu'il a du mal à éprouver.
Le Christ n'a jamais existé. Peut-être bien que oui, peut-être bien que non. Ce n'est pas le premier ni le dernier à le renier, à nous contester le droit de l'attester, mais la Foi en lui, la Foi en Jésus-Christ, nul ne peut la nier. Elle est incontestable. Inébranlable.
Je rappelle l'auteur des Possédés qui l'exprime mieux que n'importe qui en disant :
“Si l’on me prouvait que le Christ est hors de la vérité et qu’il fût réel que la vérité soit hors du Christ, je voudrais plutôt rester avec le Christ qu’avec la vérité”
Qu'est-ce que cela signifie ?
Que Dostoïevski est un abruti ? Non. Mais seulement que l'existence n'est pas un argument. Elle n'enlève rien à notre idée de perfection.
Un cercle parfait n'existe pas. Mais ça n'enlève rien à sa perfection. La vérité ment, lorsqu'elle fait abstraction du sentiment. C'est comme si Onfray nous disait que l'Amour n'a jamais existé. Un seul amant suffit pour lui retirer le droit d'écrire des inepties. Pour le réduire au silence.
C'est la Saint Valentin, le jour qu'on a choisi pour annoncer à tous les crétins que l'amour existe même si aucune histoire ne semble l'attester...