Un espoir pour non seulement le petit pourcentage de patients confronté à la maladie avant l'âge de 40 ans mais aussi pour les nombreux patients plus âgés qui présentent les premiers symptômes de la maladie. Alors que les facteurs en cause dans la pathogenèse, génétiques et environnementaux, ne sont pas totalement compris, on connait bien la mutation dans le gène PINK1 et les changements qu'elle entraîne dans les mitochondries des neurones, les conduisant à la dégénérescence.
L'équipe, composée de collaborateurs de Belgique, d'Allemagne et du Portugal découvrent qu'une protéine responsable de la création de lipides dans les cellules, FASN, régule les effets de la mutation de PINK1 sur les mitochondries. Les mutations de PINK1 entraînent des niveaux inférieurs de cardiolipine dans les mitochondries. En conséquence, bloquer FASN permet de rétablir les niveaux de cardiolipine dans les mitochondries et de réduire ainsi le processus de dégradation des neurones.
car cette protéine est également impliquée dans le cancer. Il va donc s'agir de les tester dans le traitement de la maladie de Parkinson. Cependant, d'autres questions restent en suspens : quel lien entre la prévalence précoce de la maladie de Parkinson et la progression avec la teneur en lipides ? Or il existe déjà plusieurs médicaments bloquant FASN Et il reste donc à tester les effets de la cardiolipine sur les mitochondries des neurones de patients réels.
January 30, 2017 DOI: 10.1083/jcb.201511044 Cardiolipin promotes electron transport between ubiquinone and complex I to rescue PINK1 deficiency