Le Défenseur des droits : son Rapport annuel d’activité 2016

Publié le 10 mars 2017 par Nicomak @Myriam_Nicomak

Le rapport annuel d’activité 2016 du Défenseur des droits accuse un net recul de l’accès aux droits en France.

Au niveau des administrations :

« Un certain retrait du service public et particulièrement une réduction des fonctions d’accueil, d’orientation et d’assistance, au profit de procédures numérisées ».

Les accueils des services publics comme celui du Pôle emploi par exemple sont considéré par leur adhérents comme rarement efficace. En effet, les adhérents sont très fréquent renvoyés vers Internet alors qu’ils leur étaient conseillé de se rendre dans un accueil physique. De plus, des informations primordiales comme l’adresse et les horaires d’ouverture sont rarement communiqués via téléphone. La raison car ces informations sont disponibles sur Internet…  Pourtant, le Défenseur a mis en évidence que près d’un tiers des personnes interrogées « n’a pas accès à Internet ou éprouve des difficultés à effectuer des démarches administratives en ligne ».

Résultats :

« 50 % de la population interrogée dit avoir rencontré des difficultés pour résoudre un problème avec une administration ou un service public »

 

Concernant le Handicap :

Il faut savoir que le handicap reste la deuxième cause de discrimination derrière l’origine et l’ethnie. Dans le domaine de l’emploi, il est même le facteur principal. Le Défenseur des droits a d’ailleurs porté une attention toute particulière aux femmes handicapées qui restent les plus pénalisées dans ce domaine de discrimination au travail. Dans les faits il en ressort que :

  • Elles sont moins embauchées dans le privé et même dans le secteur adapté et protégé que les hommes en situation de handicap,
  • Elles sont victimes de stéréotypes (plus « fragile » et « fatigable »),
  • Encore très peu sollicitées pour des postes à responsabilités (1 % seulement sont cadres).

Pour Rappel :

Le Défenseur des droits est une institution de la République qui entre dans sa 6eme année de fonction (entrée en fonctions en juin 2011). C’est une institution à la fois jeune, mais qui tend à monter en puissance. Elle est reconnue, par les autorités comme « apte à exercer une influence au service de l’effectivité des droits et de la promotion de l’égalité ».