Qui est #Asselineau ? Un sale type (et l’#UPR, de la merde complotiste proto-fasciste) #confusionnisme #antifa #PesteBrune

Publié le 11 mars 2017 par Mister Gdec
Un logo et un slogan bien trompeurs… De quoi appâter le chaland et abuser les gogos.

Comme le billet que j’ai consacré à ce personnage plus que discutable date un peu, et que celui-ci comme les autres articles consacrés par d’autres personnes et sites plus médiatiques que moi n’ont visiblement pas servi à alerter les consciences, je me dois de revenir à la charge, surtout quand je vois le rabattage médiatique discutable dont il est l’objet.

Dès qu’on évoque les dangers du complotisme, il se trouve toujours un (existe aussi en version féminine) mariole pour vous faire savoir vertement que vous êtes un sombre idiot, coupable d’un crime abominable contre la liberté d’expression et de pensée. Vous vous méprenez forcément en procédant par association d’idées, genre marabout d’ficelle. C’est d’ailleurs ce que me répondait invariablement quand je m’abaissais encore à lui parler sur les réseaux sociaux un certain journaliste de Politis (aux fréquentations souverainistes discutables, pas vraiment suspectes de gauchisme) qui n’y voyait aucun problème. Il avait d’ailleurs beaucoup d’indulgence pour un certain cinglé de ce registre si peu rationnel là, dénommé le Yéti, ceci expliquant probablement cela. Pourtant, moi, ici, j’appelle un chat un chat et un complotiste extrêmement droitier comme Asselineau, ce qu’il est. Surtout quand il se double de surcroît d’un nationalisme qui m’est insupportable, proche de l’extrême droite, et qu’il a eu le parcours, les fréquentations et le comportement qui sont les siens et que je vous propose de découvrir ou mieux connaître.

Comment ne pas alerter en effet sur la dangerosité du personnage dont les médias raffolent en ce moment au point de le monter en épingle pour faire du buzz juste parce qu’il a réussi, contrairement à 2012, à réunir 500 parrainages d’élus peu regardants, ou sur la base d’une méconnaissance générale à son endroit ?

Sa fiche wikipédia le stipule pourtant, un peu plus objective que toutes celles que ses sbires ont tenté de faire passer auparavant pour en dresser ses seules louanges au détriment de la vérité. Asselineau est (je cite) un « souverainiste, anti-américain et conspirationniste« .  Il est également « couramment situé à droite, voire à l’extrême-droite« . Les actions fréquentes de lobbying intense de ses adeptes (oui, c’est une secte, je le confirme, persiste et signe)  qui crient sans cesse à la censure des médias (là, ils ne pourront plus, hé hé..;) est décrite dans cette fiche comme un harcèlement. Je sais de quoi je parle, pour avoir été également la cible de ses adeptes, qui ne supportent pas la moindre critique, même fondée et argumentée, de leur gourou.

Diplômé de HEC et de l’ENA, (encore un anti-système… rires), dont il sort inspecteur des finances (sic), ce haut fonctionnaire qui décrit son parti comme au delà du clivage gauche-droite (encore un.. 😉 a pourtant poursuivi sa carrière dans plusieurs ministères de droite dure au cours des années 90. Au début des années 2000, il a été ainsi directeur de cabinet de Charles Pasqua…  Cela seul devrait suffire à le discréditer, étant donné la crapulerie du personnage. Il a également travaillé dans les milieux souverainistes de droite, rejoignant en 1999 le Rassemblement pour la France de Pasqua et une autre personnalité tout aussi sympathique :  Philippe de Villiers. Il conviendra d’apprendre que pour Asselineau, sur certains points, même le FN est trop mesuré sur les questions de souveraineté.

Mais ce qui qualifie surtout son discours, et qui est relevé par tous les médias, c’est le terme, justifié, comme je tiens à le marteler, de complotisme, comme ici :

source

Faudrait peut-être arrêter de fumer la moquette… Mais sous ces atours ridicules, certains comportements du gourou sont beaucoup plus inquiétants. Ainsi, pour avoir dénoncé certaines proximités idéologiques plus que sujettes à caution morale, du côté de l’extrême droite, et son complotisme ahurissant et caractérisé,  Street Press et Ornella Guyet ont été l’objet d’une menace même pas voilée :

Et Asselineau de menacer : « maintenant nous les avons dans le collimateur et nous n’allons pas les rater ! » Sont visés par ces paroles Rudy Reichstadt de Conspiracy Watch, Streetpress et moi-même, ainsi que notre entourage professionnel ou militant (les fameuses « nébuleuses ») (écouter la bande son où Asselineau profère ces menaces ici).

 

Lors de l’une de ses universités d’été, le parti avait convié plusieurs figures de la complosphère, comme le bras droit de Thierry Meyssan, Alain Benajam. En revanche, contrairement à un Alain Soral, Asselineau ne s’aventure jamais sur le terrain de l’antisémitisme, même si certains de ses anciens proches ont ensuite dérivé dans cette direction. La force de l’UPR, c’est d’avoir compris quel formidable levier représente Internet, pour diffuser un discours en phase avec les préoccupations et l’imaginaire complotiste contemporain». (source)

Notons également, pour mieux situer le positionnement du gourou, qu’il a été soutenu par Dupont-Aignan  lors de la législative partielle de Villeneuve-sur-Lot en 2015 (source). Sous cet article de France Info, il est assez édifiant d’ailleurs, pour l’exemple que ses adeptes donnent de visu, de constater la nature des commentaires qui illustrent et démontrent de facto parfaitement le propos de ce billet quant à leur attitude prosélyte extrêmement sectaire  :

«Le parti qui monte malgré le silence des médias» l’UPR, parti confidentiel, n’a jusqu’à présent guère attiré l’attention des journalistes. Pour les sympathisants d’Asselineau, c’est la marque d’une cabale qu’il s’agit de compenser par une suractivité militante, dans les rues mais surtout sur Internet, où sont régulièrement diffusées les conférences du président de l’UPR. Sur la Toile, les petites mains du mouvement répercutent sans relâche la parole de leur champion et sollicitent avec insistance les journalistes pour qu’ils s’y intéressent. (source)

Voilà précisément ce qui caractérise en effet le comportement « tactique » des membres de l’UPR : une sur-activité de ses internautes, pour rendre ce groupuscule beaucoup plus visible qu’il ne l’est en réalité, dans la rue. Pour exemple personnel, ici, à Nancy, on n’en a qu’un seul, et c’est déjà bien assez… Lui qui tente vainement d’infiltrer les manifs de gauche en profitant lui aussi de la méconnaissance de la plupart des militants à l’endroit de l’UPR . Voilà un vide informationnel militant assez  injuste auquel il convenait de remédier. Je m’y suis essayé. Faites passer. Et n’hésitez pas à compléter par des exemples factuels glanés autour de vous, si vous en avez, en commentaires. Merci.

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