J'ai lu : la tour

Par Venezia

La TourCecile DuquenneEditions Voy'el2015Young Adult, Thriller
Jessica, 16 ans, se réveille dans un marécage artificiel aux dangers bien réels. Très vite, elle comprend qu'elle se trouve au sous-sol d'une étrange tour sans fenêtres, et que le seul moyen d'en sortir est de monter jusqu'au toit. Accompagnée de quelques autres jeunes, elle se lance dans l'ascension de sa vie, explorant chaque niveau, affrontant les dangers embusqués? Et les révélations. Car Jessica n'a plus aucun souvenir d'avant son arrivée ici. Ils lui reviennent par bribes, étage après étage, et plus elle en apprend, moins elle désire sortir ? surtout que son pire ennemi se trouve à l'intérieur avec elle. Bientôt, l'envie de se venger prend le pas sur l'envie de s'échapper? Et si en exhumant les secrets de son passé, Jessica levait aussi le voile sur la véritable fonction de La Tour ?


MON AVIS


Roman magistralement écrit, récit mené avec une belle maîtrise, le lecteur est enfermé dans la tour avec les protagonistes. Dès la première page, on est sous tension, on ressent l'angoisse stagnante, omniprésente jusqu'à la fin.Mais... Oui, car il y a un "mais"...  

Je n'ai pas vraiment accroché. Pourquoi ? Un trop plein d'invraisemblances et de désespoir pétrifient le roman et le suspens n'en est plus du tout captivant. Bien que singularités et bizarreries s'expliquent à la fin du livre, elles sont à l'origine de ma désaffection. 

Le lecteur franchit toutes les étapes en même temps que cette héroïne brisée par un drame dont elle ne se souvient pas au début. A chaque étage de la tour, les personnages retrouvent une partie de leur mémoire, mais ce même lecteur finit par se douter de quelque chose...

Quelque chose qui s'avère vrai à la fin du roman. J'avais 2 hypothèses finales, et j'espérai que ce ne soit tout de même pas cette solution, et bien si ! L'une de mes deux hypothèses était la bonne. 
Au début, je suis pourtant entrée dans le roman, car je n'avais aucun à priori négatif, bien au contraire, mais cette tour m'a lassée. Il n'y avait aucune progression positive, chaque étape franchie n'apportait pas son lot de lumière, disons plutôt que l'espoir mettait du temps à s'insinuer, mais au final il s'est avéré glauque. 
Culpabilité, vengeance, rédemption n'ont pas été ma tasse de thé, mais je n'ai pas pour autant abandonné ma lecture grâce à la superbe qualité de l'écriture, car ce fut un réel plaisir de découvrir la plume de Cécile Duquenne.  Je vais d'ailleurs m'empresser de commencer sa série steampunk "Les Foulards Rouges".