Selfocracy, Loïc Nottet (Music)

Publié le 05 avril 2017 par Bigreblog

Hello les musicos dans la salle!

Surprise qui n’en est pas une! Le 31 mars dernier est sorti l’album tant attendu de Loïc Nottet. Vu que je le suis depuis ses débuts dans The Voice Belgique, j’attendais cet album avec une trop grande impatience depuis plus de deux ans maintenant.

Loïc a donc confirmé l’adage comme quoi le vin est meilleur si on le laisse en cave quelque temps. Ou c’est ça qu’on dit? Bref.

J’avais envie de vous parler de cet OVNI musical qui vaut autant pour son son atypique que pour ses textes extrêmement prenants et actuels.

Lorsque Million Eyes est sortie il y a quelques mois maintenant, on avait déjà compris que Loïc aimait parler de sujet d’actualité: le harcèlement sur les réseaux sociaux; à l’école; le traitement de l’image; le narcissisme; le manque de solidarité de l’Humanité telle qu’elle est aujourd’hui.

Le ton est donné pour l’album entier.

La première piste n’est pas une chanson en soi. Elle présente plutôt ce qui va suivre, avec une musique inquiétante en fond et la voix d’un jeune garçon qui résume parfaitement les travers de la société actuelle. Son nom? Selfocracy: le pouvoir du soi.

Je vous laisse écouter tranquillement Mud Blood, la deuxième chanson de l’album, qui est ma préférée.

Sur cet album, on rencontre aussi des duos, des collaborations qui prouvent aussi que Loïc est peut-être jeune mais que tout le monde veut travailler avec lui tant il est à part. Wolves en est un parfait exemple, écrit en duo avec Raphaella, qui a également chanté sur Until the End d’un autre belge, Henri PFR.

Je parlerai enfin de la dernière piste, qui fait écho à la première, Mirrors. Elle reprend le thème de l’album entier, soit l’égocentrisme, et la deuxième moitié de cette chanson reprend les paroles de toutes celles qui ont précédé. Une parfaite conclusion.

Bref: si Loïc s’inscrit musicalement sans doute dans la Pop actuelle, avec des sons entrainants qui donnent envie de se trémousser (ou de hurler, au choix); c’est surtout au niveau de ses textes que notre petit bout de chou carolo se démarque de tout le reste.

J’en suis tellement sur les fesses que ça valait bien un article.