Rencontre avec Marie Rutkoski, l’auteure de The Curse

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

Lors du salon Livre Paris dernier, nous avons eu la chance de pouvoir rencontrer en privé l’auteure de la série The Curse dont le premier tome est paru en février dernier aux éditions Lumen. Marie Rutkoski est sans doute l’une des auteures les plus gentilles que nous ayons eu l’opportunité de rencontrer. Nous avions hâte de discuter avec elle de sa série et surtout de ce premier tome qui nous a autant ravies, Emeline que moi-même.

De fait, nous préférons prévenir qu’il y a peut-être des risques de spoilers si vous n’avez pas lu le premier tome.


En lisant le roman, nous nous sommes demandés d’où lui était venu l’idée d’un tel scénario, l’histoire de cette fille de générale qui va faire le pari fou d’acheter un homme, un esclave et qui au final va s’en mordre plus que les doigts.

Comme nous le savons tous, la première phrase se rapporte à la malédiction du vainqueur (le titre du roman). Marie Rutkoski était attirée par l’idée de contradiction. Elle voulait un thème qui renferme assez de mystère et dont le vainqueur de ce pari perdrait énormément d’un point de vue émotionnel. Elle a d’abord pensé à un objet, mais elle s’est rendu vite compte qu’un homme correspondrait mieux à ses attentes.

« L’idée de se sauver quelqu’un est compliquée, car elle suggère que tu es plus fort que la personne que tu sauves. »

Kestrel achète donc Arin parce qu’elle LE veut, elle s’identifie à lui et trouve alors quelqu’un qui peut la comprendre et être à son niveau.

La relation entre Kestrel et Arin nous apparaît vite comme assez ambiguë et on peut se poster des questions sur la relation qui les lies qui est loin du conventionnel
maître-esclave.

Le fait est que Kestrel se sent seule. Elle est à la fois proche et éloignée de Jess. Elle cherche quelqu’un avec qui elle peut se sentir égale. Arin, quant à lui est en colère, car Kestrel représente tout ce qu’on lui a fait subir lorsqu’il est devenu esclave contre son gré. Il s’agit là en effet de mettre en lumière des positions différentes et des volontés différentes.

Au fur et à mesure de notre lecture, nous nous sommes souvent posé des questions concernant le cadre temporel du récit. Effectivement, les descriptions nous rappellent fortement la Rome ou la Grèce antique. Mais qu’en est-il vraiment ?

Effectivement, elle a brassé beaucoup d’époques différentes, dont notamment la Grèce et la Rome antique. Elle est également influencée par Jane Austen qui offre un univers où tout est très cultivé, où les choses sont émotionnellement énormes. Il est difficile de pouvoir situer une époque, car il s’agit au final d’un monde qu’elle a entièrement créé selon ses propres influences.

Lors d’une conversation avec d’autres membres de l’équipe, s’est posée la question du genre. Oui, parce que parfois, on se tord les méninges dans tous les sens même avec des questions qui paraissent si simple.

The Curse est de la fantaisie Historique avec un peu de magie mais aussi de religion.

Les rêves renferment une certaine magie. Il y a également l’idée des dieux dans le livre qui revient assez souvent. Il y a le dieu de la mort et le dieu du mensonge pour Kestrel.Dans la suite, Arin pense à un moment que le dieu de la mort lui parle.

Elle voulait créer un monde et écrire une histoire humaine.

Et pour terminer – bien oui, croyez-nous, 20 minutes avec une auteure passionnante, on ne voit absolument pas le temps passer ! C’est dingue ça –, nous voulions savoir de qui s’était-elle inspirée pour créer Kestrel.

Marie Rutksoki se sent très proche d’elle. Kestrel est une jeune femme qui analyse beaucoup et tout. Cela lui créé même parfois des anxiétés. Elle aime comprendre les phénomènes culturels. Elle adore aussi les jeux de société, car c’est pour elle une manière d’être avec quelqu’un et de découvrir des choses sur cette personne.

Interview réalisée par Artemissia et Emeline. Un très grand et immense merci aux éditions Lumen (Emily et Cécile) et à Marie Rutkoski.


Nous aurions aimé passer des heures en sa compagnie pour parler de The Curse, mais les bonnes choses ont toujours une fin. Nous espérons que ce petit compte-rendu de notre rencontre avec cette grande auteure vous aura donné envie, soit de replonger dans l’univers de The Curse, soit de le découvrir.

À ce propos, vous pouvez lire mon avis ici et nous vous rappelons que le concours pour tenter de gagner un ex-libris dédicacé par ses soins et toujours en cours !

Lors du salon Livre Paris dernier, nous avons eu la chance de pouvoir rencontrer en privé l’auteure de la série The Curse dont le premier tome est paru en février dernier aux éditions Lumen. Marie Rutkoski est sans doute l’une des auteures les plus gentilles que nous ayons eu l’opportunité de rencontrer. Nous avions hâte de discuter avec elle de sa série et surtout de ce premier tome qui nous a autant ravies, Emeline que moi-même.

De fait, nous préférons prévenir qu’il y a peut-être des risques de spoilers si vous n’avez pas lu le premier tome.


En lisant le roman, nous nous sommes demandés d’où lui était venu l’idée d’un tel scénario, l’histoire de cette fille de générale qui va faire le pari fou d’acheter un homme, un esclave et qui au final va s’en mordre plus que les doigts.

Comme nous le savons tous, la première phrase se rapporte à la malédiction du vainqueur (le titre du roman). Marie Rutkoski était attirée par l’idée de contradiction. Elle voulait un thème qui renferme assez de mystère et dont le vainqueur de ce pari perdrait énormément d’un point de vue émotionnel. Elle a d’abord pensé à un objet, mais elle s’est rendu vite compte qu’un homme correspondrait mieux à ses attentes.

« L’idée de se sauver quelqu’un est compliquée, car elle suggère que tu es plus fort que la personne que tu sauves. »

Kestrel achète donc Arin parce qu’elle LE veut, elle s’identifie à lui et trouve alors quelqu’un qui peut la comprendre et être à son niveau.

La relation entre Kestrel et Arin nous apparaît vite comme assez ambiguë et on peut se poster des questions sur la relation qui les lies qui est loin du conventionnel
maître-esclave.

Le fait est que Kestrel se sent seule. Elle est à la fois proche et éloignée de Jess. Elle cherche quelqu’un avec qui elle peut se sentir égale. Arin, quant à lui est en colère, car Kestrel représente tout ce qu’on lui a fait subir lorsqu’il est devenu esclave contre son gré. Il s’agit là en effet de mettre en lumière des positions différentes et des volontés différentes.

Au fur et à mesure de notre lecture, nous nous sommes souvent posé des questions concernant le cadre temporel du récit. Effectivement, les descriptions nous rappellent fortement la Rome ou la Grèce antique. Mais qu’en est-il vraiment ?

Effectivement, elle a brassé beaucoup d’époques différentes, dont notamment la Grèce et la Rome antique. Elle est également influencée par Jane Austen qui offre un univers où tout est très cultivé, où les choses sont émotionnellement énormes. Il est difficile de pouvoir situer une époque, car il s’agit au final d’un monde qu’elle a entièrement créé selon ses propres influences.

Lors d’une conversation avec d’autres membres de l’équipe, s’est posée la question du genre. Oui, parce que parfois, on se tord les méninges dans tous les sens même avec des questions qui paraissent si simple.

The Curse est de la fantaisie Historique avec un peu de magie mais aussi de religion.

Les rêves renferment une certaine magie. Il y a également l’idée des dieux dans le livre qui revient assez souvent. Il y a le dieu de la mort et le dieu du mensonge pour Kestrel.Dans la suite, Arin pense à un moment que le dieu de la mort lui parle.

Elle voulait créer un monde et écrire une histoire humaine.

Et pour terminer – bien oui, croyez-nous, 20 minutes avec une auteure passionnante, on ne voit absolument pas le temps passer ! C’est dingue ça –, nous voulions savoir de qui s’était-elle inspirée pour créer Kestrel.

Marie Rutksoki se sent très proche d’elle. Kestrel est une jeune femme qui analyse beaucoup et tout. Cela lui créé même parfois des anxiétés. Elle aime comprendre les phénomènes culturels. Elle adore aussi les jeux de société, car c’est pour elle une manière d’être avec quelqu’un et de découvrir des choses sur cette personne.

Interview réalisée par Artemissia et Emeline. Un très grand et immense merci aux éditions Lumen (Emily et Cécile) et à Marie Rutkoski.


Nous aurions aimé passer des heures en sa compagnie pour parler de The Curse, mais les bonnes choses ont toujours une fin. Nous espérons que ce petit compte-rendu de notre rencontre avec cette grande auteure vous aura donné envie, soit de replonger dans l’univers de The Curse, soit de le découvrir.

À ce propos, vous pouvez lire mon avis ici et nous vous rappelons que le concours pour tenter de gagner un ex-libris dédicacé par ses soins et toujours en cours !