Nous avons encore eu hier soir une vision peu ragoutante de nos cons-génères mono-morphiques finis à la pisse de crapaud qui se cloitrent dans leur fachosphère débilitante, grande consommatrice de neurones aussi rares que visiblement défaillants.
De haut en bas de l’échelle de responsabilités, ou plutôt d’irresponsabilité politique, tout ne fût qu’épandage de lisier, expulsions de vomi, éructations diverses.
J’ai étudié dans le détail (purée, ça craint, pas pour la vue, mais pour l’odeur…) l’évolution des publications sur le réseau social dont je suis (un peu trop) assidu, twitter, à propos de la fusillade mortelle d’hier soir, pendant la présentation des candidats à l’élection présidentielle. A peine l’événement connu, et le hashtag dédié, #champselysees mis en place, j’ai vu éclore peu à peu, puis de plus en plus visibles, des flopées d’œufs pourris. C’était à prévoir. A chaque événement tragique de ce type, ils déboulent, comme les gros lourdauds qu’ils sont.(merci à Soeur Marijuana 😉
J’ai donc aussitôt tagué chacun de leurs méfaits, #NoHaters, afin que vous puissiez vérifier. On y retrouve les habituels porte-drapeaux bien connus des haters qui les relaient si volontiers. Il y a bien sûr la cohorte des cadres du FN qui se sont empressés de se jeter sur l’os à rogner comme à leur banale habitude. Mais aussi d’autres moins connus mais éminemment détestables par leurs pratiques sournoises qui, dans l’ombre, attisent sciemment la violence de leurs troupes de militants internautes qui se font de la haine et de la chasse aux « muzz », comme ils l’emploient eux-mêmes, une mission sacrée.
D’ailleurs, une certaine utilisatrice de twitter a mis le doigt exactement là où ça fait mal, sur ce même registre, avec ceci :
… Mal lui en a pris, car elle a aussitôt été assaillie par un ban de piranhas tous plus violents, haineux, racistes, misogynes et sexistes les un(e)s que les autres… Attirés par l’odeur du sang, pour sûr. Le premier tweet reçu est assez illustrateur de l’état général de la santé mentale de ces gens, dont le premier sniper lui adresse ceci :
Le reste est pire. A hasard…
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Mais il n’y a pas que les tweets haineux, que je voulais épingler ici. Ce travail, là, je l’avais déjà réalisé hier, montrant le vrai visage de ces valeureux militants patriotes… Un autre phénomène sociologique utile à observer, qui va de pair avec la propagation des messages haineux (leurs auteurs sont d’ailleurs souvent les mêmes) est celui de la fabrication des fake news, une tâche que j’avais déjà esquissée ici à l’occasion de la rumeur de soi-disant slogans antisémites pendant une manif d’antifas contre le FN ce week-end ¹. Hier soir, toute une série de réactions aussi péremptoires que leurs informations étaient fausses ont émergé. La plus courante qu’il m’ait été donné d’observer a été de faire croire à la mort d’un deuxième policier, démentie aussitôt par le ministère de l’intérieur. J’aimerais bien confronter ceux qui répandent ce genre de merde à leur petit caca personnel, pour voir si au moins ils se sentent, ne serait-ce qu’un peu, morveux… Certains à ma grande stupéfaction, en plus de balancer des fake news, se sont même fait à l’occasion les assistants zélés de la police nationale en balançant sans la moindre précaution, et alors qu’ils ne savaient pas grand chose, le visage d’un inconnu à la vindicte populaire, dans la seule intention de nuire les connaissant, ce que je trouve abject et potentiellement criminel. Le tout, alors que personne ne le leur demandait, et qu’ils n’en avaient nullement les compétences, d’autant plus que leur concours est quelque peu sujet à caution morale, quant on connait leurs antécédents…. psychiatriques.
Mais le comble de cette soirée épique, c’est d’assister, médusé, en plus de cette incroyable démonstration d’un machisme insupportable de la part d’une telle personnalité politique (j’ai du vérifier pour y croire), c’est la diffusion en direct d’une rumeur infondée par le candidat Fillon pendant l’attentat lui-même :
… Et enfin, cerise sur le gâteau moisi de ce spectacle aussi affligeant que nauséeux qui en dit trop long sur l’atmosphère d’une époque, la nôtre hélas, apprendre, navré (les bras m’en tombent) en écrivant ce billet que notre blonde furie nationale ne répugne pas du tout, mais alors pas du tout, à déplier son étal pour faire son beurre de ce genre d’événements tragiques, voilà qui en dégoutera plus d’un. Sauf ceux qui n’ont pas de toute évidence l’odorat très développé…
Cette appétence particulière pour l’instrumentalisation du terrorisme à des fins électorales, ça finit par se voir…
Les électeurs y seront-ils sensibles, et goberont-ils cela ? Réponse partielle dimanche.
¹ ce qui est tellement gros que seuls les imbéciles du FN bernés par la LDJ, aux intérêts convergents, y ont cru.
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