Ensuite, on remonte la dernière portion du parcours sur laquelle on a scellé des pierres gravées du nom de chacun des vainqueurs depuis 1896 et on s'extasie. Lui ! Et lui ! Et celui-là ! Certains patronymes résonnent plus que d'autres mais on les respecte tous, évidemment. Pour ne pas passer à côté, on visite la ville, aussi. Les abords nous accueillent avec de jolies maisons de briques alignées et fleuries. Certaines rues du centre sont à oublier, mais pour qui est passionné de patrimoine industriel, Roubaix, c'est le pied. Comme le dit si bien Elise, oubliez vos préjugés et foncez vers le Nord, c'est tout le contraire de la région figée dans son passé que vous imaginez !
A une trentaine de minutes de Roubaix et pour boucler la boucle, nous nous retrouvons au départ de la célèbre "trouée d'Arenberg", cette portion pavée complètement destroy de Paris-Roubaix. On y trouve une stèle à la mémoire de Jean Stablinski, des promeneurs, une magnifique forêt, des cyclistes du dimanche mais qui roulent à côté des pavés, faut pas pousser quand même. On est dans le saint des saints. Amateurs de cyclisme ou pas, c'est un endroit où il faut se rendre : 1. parce que c'est mythique, 2. parce que c'est une très belle région, 3. parce que je vous le dis !