[Manga] Chronique ta PAL : des nouveautés comme s’il en pleuvait !

Publié le 28 avril 2017 par Paoru

Le soleil a beau être en place depuis quelques semaines, c’est une pluie de nouvelles séries qui se propage jusqu’à ma pile de lecture. Déjà que j’étais en retard sur mars, les nombreuses sorties d’avril et celles à venir de mai m’ont décidé à m’y remettre, d’autant que vous me demandez de manière récurrente des petits avis pour vous lancer sur des nouveautés. Sur une inspiration de l’amie Gensensha, je me lance donc dans cet article évolutif, qui se remplira de chroniques jusqu’à la fin mai, voir plus, le temps que la PAL des nouveautés reprenne des proportions décentes. Toute nouvelle série qui n’a pas dépassé le tome 3, qui me tombe dans les mains d’ici là et qui sort du lot est donc destinée à ces chroniques !

Episode 1 : En cette fin avril, commençons avec 7 titres qui m’ont tapé dans l’œil. Il y a du fantastique et épouvante avec La petite Fille aux Allumettes, du MMORPG X Light novel avec Overlord, de la fantasy avec To your éternity, des émotions dans ton cœur à toi avec March comes in like a lion, un thriller ingénieux et haletant du nom de Man in the Window, de la mélancolie historique avec le Dernier envol du Papillon et enfin, en bonus, un one-shot BD avec Perséphone. Go go gooooo !

La Petite Fille aux Allumettes de Sanami SUZUKI – tomes 1 & 2 chez Komikku : les visuels de couverture sont tentants : une ambiance sepia / crayonnée / vintage et une jeune fille dénuée de toute expression, beauuucoup plus fantomatique que la jeune danoise du conte  original d‘Andersen. Après avoir lu les deux premiers tomes du manga, sorti le 30 mars dernier, je confirme qu’il ne s’agit pas que de la couverture. Ce titre emprunte bien le visuel rétro des contes mais y ajoute deux éléments qui lui confère sa personnalité : un occultisme folklorique et un sens de la moralité souvent surprenant et assez savoureux, dans son côté arroseur arrosé. Pour éclairer vos lanternes, les deux premiers volumes sont des recueils de nouvelles où le personnage central est une vendeuse d’allumettes chimériques, du nom de Rin, qui vient donner vie à vos pensées  : « ce beau gosse m’énerve, j’ai envie qu’il schlingue comme la mort« , « elles mentent ! Je veux jeter un œil dans leur cœur !« , « je veux gagner sans faire le moindre effort« , « que quelqu’un parle à ma place et lui dise ses quatre vérités !« .

Autant de pulsions et de désir refoulés qui ne deviennent jamais réalité d’habitude, sauf si vous possédez la fameuse boite aux allumettes magiques et que vous vous laissez-aller à en craquer une. Chaque fois que le sort est jeté, la frustration disparaît : vous avez l’impression que le monde est devenu comme il devrait être, que vos problèmes ont disparu. Mais tel est pris qui croyait prendre et Sanami SUZUKI prend un malin plaisir à surprendre ses personnages par des conclusions très bien mises en scène : certaines sont surprenantes, d’autres sont des climax attendus, mais toutes sont un vrai plaisir à découvrir, à l’image des conclusions démoniaques (mais ici en plus soft) de certaines nouvelles d’Alfred Hitchcock ou d’Edgar Allan Poe.

Néanmoins toutes les histoires ne sont pas pour autant lugubres et la dernière force de ces premiers chapitres est de proposer une alternance à la noirceur avec des récits pleins de tendresse et de poésie. Par exemple, en une quinzaine de page, le 10e chapitre conte une romance totalement improbable entre un rocher et une campanule : un joli moment qui surprend et touche par sa simplicité et sa justesse.

Si le recueil de nouvelles fantastiques n’est pas une première dans le monde du manga, il reste assez rare, et La Petite Fille aux Allumettes fait honneur au genre avec une identité graphique et scénaristique très séduisante. A 7.90€ le tome, 5 volumes déjà sortis au Japon et un rythme de deux itérations par an, voilà une série envoûtante que l’on pourra suivre tranquillement et sans se ruiner : à essayer !

   

Overlord de Rugane MARUYAMA & Hugin MIYAMA (entre autres) – tomes 1 & 2 chez Ototo : En attendant le 3e tome de l’excellent Re: Monster, je ne boude pas mon plaisir à la lecture de Overlord, une adaptation de light novel qui nous place au sein d’un MMORPG où un joueur se retrouve coincé. Ce dernier y incarne un puissant guerrier du jeu mais cet univers vidéo-ludique doit un beau jour fermer ses portes… des deux cotés. Momongo, c’est son nom, nécromancien et maître de la guilde Ainz Ooal Gown a l’étrange surprise de se retrouver coincé dans le jeu, sans panneau de commande, et doit commencer à y vivre. Bien qu’il ait conservé ses pouvoirs, l’homme est cependant méfiant et patient : il a conscience de l’opportunité qui vient de lui être offerte, celle de devenir le plus puissant guerrier d’un monde tout ce qu’il y a de plus réel !

Après avoir pris ses marques dans le volume 1 et établi sa stratégie, il décide de sortir de sa forteresse dans ce second tomeet commence à mettre en place son plan : voilà quelqu’un d’intelligent et de méthodique, ça change un peu des têtes brûlées habituelles. Je ne sais pas si vous vous êtes demandés un jour ce que vous feriez si vous aviez une telle opportunité mais j’avoue que je m’y prendrai de la même façon, et c’est donc assez jouissif de voir où tout ceci va nous mener ! Tel un vrai joueur d’échec, Momongo a bien compris qu’il n’est pas forcément le seul dans son cas et qu’il peut exister des ennemis dont il doit se méfier, même s’il a à sa disposition des vassaux puissants et talentueux, totalement dévoués à sa cause. Sous les traits d’un chevalier de bas niveau, il se lance donc à la recherche d’éventuels compagnons et de monstres à affronter.

L’avantage avec les pouvoirs qui sont les siens, c’est qu’il n’est nul besoin de passer des heures à faire du level up et les assaillants qui le sous-estime s’en morde largement les doigts. Ajoutez-y quelques touches d’humour pour parachever le tout et on obtient donc une lecture tout à fait distrayante – qui plus est du côté des forces obscures, ça aussi ça change. On conseille donc Overlord à tous les amateurs du genre : profitez de la sortie du tome 3 le 19 mai prochain pour vous faire ce petit plaisir !

Pour les curieux, jetez un coup d’œil à la preview, ici, et sachez qu’il existe aussi un anime sorti en 2015 et disponible en streaming chez ADN (quelqu’un l’a vu ? Je suis preneur d’un avis !). Enfin le light novel himself sort en mai chez Ofelbe.

To Your Eternity de Yoshitoki OIMA – tome 1 chez Pika : voilà une lecture que j’attendais et qui ne m’a pas déçu. OIMA, la mangaka de A Silent Voice est, surprise, une passionnée de fantasy et elle se lance donc dans son genre de prédilection, tout en insufflant dans son histoire de nouvelles questions sur la nature humaine. Le résultat est un tome 1 très enthousiasmant. To Your Eternity, c’est l’histoire d’un être immortel qui arrive sur Terre et qui prend successivement les formes de vie qu’il rencontre. Il croise d’abord un loup puis un jeune garçon vivant seul au milieu d’un paysage enneigé, abandonné après le départ de son clan. Ainsi commence un voyage fait d’expériences et de rencontres, de croyances, de morts et de vies dans un monde sans pitié…

En plus de sa profondeur philosophique envoûtante, sur la nature de la race humaine, le rapport à la dualité vie/mort et le lien à l’autre, To Your Eternity est avant tout un excellent manga, avec des décors sublimes, une faune et une flore impressionnante qui laisse le regard du lecteur se perdre dans l’immensité glacée ou qui se sent insignifiant face aux forces de la nature. Evidemment, OIMA oblige, les protagonistes sont intrigants dès la première page, qu’il soit remplis de doute, de peurs mais aussi d’innocence ou d’espoir, avec des combats intérieurs qui se lisent admirablement sur les visages. Une sensibilité propre à cette mangaka que l’on ait ravi de retrouver.

Enfin, à la lecture du premier tome, on trouve également des phases d’action, vives, entraînantes, et des moments plus propices à l’humour et à la fraîcheur avec March. Cette jeune enfant subit un destin assez cruel mais sa candeur et son énergie en font une véritable boule de lumière qui fait beaucoup de bien.

En résumé, on a vraiment hâte de lire la suite, qui arrive en juin, et de continuer le voyage de ce titre de haut niveau. C’est déjà un must have.

March Comes in Like a lion de Chica UMINO – tome 1 à 3 chez Kana : depuis quelques semaines je tente de mettre en avant le titre, sur les réseaux sociaux, en parlant de l’anime, en confiant l’écriture un article complet aux rédacs de Journal du Japon ou en lançant un concours qui vient juste de s’achever. Il ne restait donc plus qu’à le plébisciter ici et, de toute façon, j’en parlerai sans doute encore lors de prochains volumes. Pourquoi ? Parce que cette série est un petit animal de lecture dont j’ai envie de prendre soin, car ce seinen et surtout ses personnages sont extrêmement fragiles et donc résolument attachants.

Pour ceux qui ne connaissent pas ou peu, résumé : Rei, 17 ans, est un joueur professionnel de Shogi (jeu d’échec version japonaise dont je vous ai déjà parlé ici). Mais Rei est aussi un adolescent meurtri par la mort de ses parents et de sa petite sœur. Alors qu’il vit une vie de solitaire, il fait la rencontre de trois sœurs qui vont lui redonner le goût à la vie. A leur contact il va petit à petit ouvrir les yeux sur lui-même et sur les personnes qu’il rencontre sur son chemin. Il s’ouvre au monde mais découvre aussi la difficulté du chemin qu’il a choisi de suivre.

Les trois premiers opus de la série ont donc posé toutes ses bases : le héros meurtri, les trois sœurs, leur salon et leurs chats, la famille d’adoption (un des gros – gros ! – nœud du problème) et le monde du shogi. Pour ce dernier, UMINO est aidée d’un joueur professionnel, mais n’en fait pas pour autant manga trop technique ou obnubilé par le sport qu’il évoque. De toute façon on connait tous 2,3 bases d’échec (la Tour qui va tout droit, le Fou en diagonale ou l’étrange Cavalier, etc.) donc on comprend les enjeux comme les grandes lignes de la partie : une attaque agressive ou sournoise, une défense imprenable, un coup mal placé sont autant de révélateurs des états psychologiques des joueurs et sont faciles à suivre.

Si le shogi est un peu plus en avant dans le tome 3 ce sont les personnages et leur quotidien qui ont su me séduire dans les deux volumes précédents. Il y aussi le contraste des ambiances dans lesquelles excelle la mangaka, entre la vie solitaire du héros et ce havre de paix que constitue la petite maison des trois sœurs. En plus de ces familles de gens blessés, de nouvelles relations se développent hors de ce cocon. Parfois amicales, parfois rivales… Parfois les deux aussi, ou même qui reste à définir. Elles enrichissent la palette sensorielle de la série, chacun ayant une personnalité unique et des sensations à fleur de peau, grâce à un chara-design qui fait des merveilles.

Vous l’aurez compris voici donc un manga à la fois subtil et intense, à la fois touchant et drôle… A la fois beau et triste, qui se déguste pendant de bons moments. Chaque tome vous prendra d’ailleurs pas mal de temps, je n’avais pas pris autant de temps à lire un opus depuis Bakuman je crois. Bref, j’espère qu’il fera le bonheur des éditions Kana, car il est réclamé à corps et à cris depuis plusieurs années en France, mais aucun éditeur n’avait jusqu’ici franchis le pas.

Ah j’oubliais si vous êtes plus anime que manga, foncez voir celui de la série diffusé par Wakanim, il est somptueux.

Man in the Window de Masatoki (scénario) & Anajiro (dessin) – tome 1 chez Ki-oon : La couverture du premier tome est intrigante et le manga l’est tout autant. Shuhei, 17 ans, reçoit un mot de la fille qu’il aime en secret, l’incitant à se rendre dans une petite ruelle et à frapper à un carreau. Le jeune homme, après quelques hésitations, s’exécute. Il tombe alors nez à nez avec lui-même, mais le lui-même de dans 3 ans, qui est le réel auteur de ce mot. Le portrait n’est guère flatteur : chambre sordide – une vraie poubelle – et un jeune homme mal rasé, blasé et sombre. Comment Shuhei, qui ambitionne de devenir médecin en rentrant dans la célèbre Université de Todai a bien pu tourner si mal en seulement trois ans ? En tout cas, une porte s’est ouverte pour éviter le pire, y compris pour son moi futur : tout ce que le jeune Shuhei change se répercute sur la vie du Shuhei adulte ! Exit donc les futurs parallèles, bonjour les cause-conséquences de ouf : Tricher aux examens, gagner au loto, connaître le destin des gens avant eux… un avenir des plus attirants pour l’adolescent et une occasion unique d’effacer son passé pour le Shuhei raté !

Mais changer le destin ne semble pas si facile et toutes les vagues qu’ils provoquent ne parviennent pas vraiment à modifier durablement le sens du courant. Jouer avec les rouages de la causalité pourrait bien avoir un prix insoupçonné. Un récit diablement bien ficelé,  haletant même, se met en place car les deux Shuhei commencent à prendre de plus en plus de risques, persuadé de savoir où chaque action les mènera. Mais la moindre action peut avoir des conséquences désastreuses : amour, amitié, argent, réussite, famille, tout peut se mettre à changer très rapidement.

Le tome 1 joue en tout cas très bien avec une ambiance de plus en plus tendue car les informations de Shuhei adultes sont souvent partielles et on ne dispose jamais du tableau d’ensemble : à l’image du jeune Shuhei on navigue à vue dans cette manipulation du temps et les surprises donnent beaucoup de piment au récit, dans un engrenage qui semble diabolique, une vraie boite de Pandore. Cette histoire est annoncée en 3 tomes et ne devrait donc pas étirer son scénario en se reposant mollement sur une bonne idée de départ, et c’est un chouette thriller qui devrait bien plaire aux amateurs du genre.

Pour vous faire une idée : le trailer est là et les premières pages ici !

Le dernier envol du Papillon de Kan TAKAHAMA, one-shot chez Glénat Manga : « A Maruyama, le quartier des plaisirs de Nagasaki, où les langues étrangères de mêlent aux échos lointains du shamisen, le passé d’une courtisane sans égale et d’un homme affligé d’une lourde maladie tissent dans les marges un récit d’amour et de mort. » Là c’est l’inverse, la couverture ne me faisait ni chaud ni froid, et je craignais une énième histoire de geisha. C’est donc une assez agréable surprise en ouvrant ce seinen grand format : joli chara-design, belle gestion des ombres et des volumes, un papier noir du début à la fin qui donne une ambiance sophistiquée et particulière à l’histoire : on a l’impression qu’il y fait presque toujours nuit, que tout y est plus ou moins caché, et cela renforce aussi le sentiment de tristesse qui se dégage de l’histoire elle-même.

L’histoire tourne donc autour d’une geisha, Kicho, de la maison close où elle exerce, de ce médecin hollandais qui partage son savoir mais en pince aussi pour elle et enfin de cet homme malade qui décline peu à peu. Le récit est assez envoûtant mais l’immersion se fait au fur et à mesure des pages, sans que l’on s’en rende vraiment compte.

Le récit est teinté de quelques détails du quotidien de cette époque, comme les échanges compliqués du Japon avec l’étranger à l’heure où il sort de isolement ou encore les avancées en médecine de l’époque. La vie de Kicho ne cherche donc pas à s’appuyer sur les clichés faciles des geishas, préférant plutôt mettre en avant une histoire assez personnelle bien installée dans son contexte, sonnant assez juste. C’est le destin d’une femme qui replonge de son plein gré dans une existence à deux facettes : secrète, sujet à l’envie et témoignant d’un certain « artisanat » mais en réalité souvent humiliante et dangereuse. En bref, un beau livre, une belle histoire, et une belle mélancolie sont les trois choses que l’on retient à la lecture du Dernier envol du Papillon. A essayer !

Perséphone de Loïc Locatelli & Kournwsky, one-shot chez Delcourt : ce n’est pas la première fois que je reçois un bd autre que du manga, mais bien souvent je ne m’y retrouve pas à la lecture, pour des raisons narratives, graphiques ou autres. Perséphone est donc l’exception qui confirme la règle car, malgré un graphisme qui ne m’a pas enthousiasmé lors des premières pages (un chara-design aux allures de poupée en bois, notamment) j’ai fini par apprécier la colorisation et le crayon très présent en arrière plan qui confère une ambiance tantôt désuète, tantôt mystique… Ce qui colle au scénario qui m’a, lui, plu assez vite et qui reprend donc le mythe grecque de Perséphone (nul besoin de la connaître cela dit, je l’avais oublié et je ne l’ai relu qu’après la BD, pour voir).

Les six premières pages présentent le contexte : un double monde avec ce qu’il faut de drame et de mystère pour nous accrocher. Il y a Eleusis, monde de la surface assez prospère et Les Enfers, le monde sous-terrain. Les deux ont vécu ensemble avant de se déchirer dans une gigantesque guerre où un roi, devenu despote, est allé commettre l’irréparable en s’appropriant des pouvoirs interdits. Il a été vaincu et le passage entre les deux mondes fut fermé.

Le récit commence finalement 13 ans plus tard avec une jeune fille, Perséphone donc, qui est la fille adoptive de la légendaire Déméter, grande figure de l’ancienne guerre (et Hadès aussi sera de la partie, mythologie oblige). Perséphone a du mal à assumer ce qu’on attend d’elle en tant que « fille de », censée avoir de grands pouvoirs par descendance, mais sa mère refuse de révéler le secret de son adoption. Jusqu’au jour où un banal voyage scolaire précipite tout, et voilà Perséphone rendue au monde des enfers, en route vers son passé, puis vers son destin. Des personnages sympathiques et expressifs, un univers bien retravaillé et une histoire remarquablement menée en si peu de pages : Perséphone est un chouette moment de lecture. Si vous ajoutez l’édition de Delcourt qui est plutôt réussie c’est donc une bonne idée de cadeau BD à faire (ou à se faire), surtout si vous avez envie de changer des lectures habituelles !

Voilà pour cette première vague de chroniques, et il y en aura probablement deux autres à suivre courant mai. A venir également deux interviews éditeurs, parties en validation chez les interviewé(e)s. L’une d’entre elles est un classique, l’autres est inédite, je vous laisse deviner et je vous dit à la prochaine…

Bonnes lectures à toutes et tous, partagez vos découvertes en commentaire ou sur les réseaux sociaux

PS : si vous cherchez d’autres chroniques mangas, j’en profite pour vous glisser un petit lien de deux amies qui font ça aussi très bien, via Twitter, sous le #chroniqueTaPAL

A lire également

Itw Soul Eater : retour sur le Salon du Livre 2009... views 660 Zéro pour l’éternité : l’histoire du k... views 1428 Vamos là! : gloire aux introverti(e)s ! views 625 Durarara !! : Episode 22… what’s comin... views 345