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Les objectifs officiels qui ont conduit à la mise en place de cette semaine: accorder la contribution des secrétaires et assistantes à l'économie, puisque leurs compétences, leur loyauté et leur efficacité permettent aux entreprises et aux bureaux gouvernementaux d'être en mesure de s'acquitter de leurs activités quotidiennes. Autre objectif, attirer l'attention, à l'aide d'une publicité positive, sur l’énorme potentiel qu'offre la carrière de secrétaire ou d’assistante.
En France et en Belgique, c’est en 1991, sous l’impulsion de filiales françaises de groupes américains, que naît la fête des secrétaires et assistantes, le troisième jeudi du mois d’avril.
Dans certaines entreprises ce jour-là, les ressources humaines multiplient compliments et attentions, comme distribuer des roses à toutes ces assistantes hors paires. Certaines organisations célèbrent même la fête de cette profession: afterwork, soirée dédiée qui servent de vitrine à la profession, networking, échanges et cadeaux à la clef! Le but est de chouchouter et d’honorer l’assistante.
Une occasion de reconnaître ce rôle parfois ingrat mais nécessaire à la bonne marche de l’entreprise.
Elles (et oui, le plus souvent cette profession est exercée par les femmes) multiplient les tâches chronophages au quotidien et s’acquittent de façon plus ou moins visible de leurs missions professionnelles qui ressemblent souvent à du savoir tout faire. La vie professionnelle de ces assistantes sont ponctuées, en plus des tâches afférentes à leur métier, des défis parfois à la limite du possible, souvent en termes de délais, des missions insolites et du stress à tout-va. Efficace, polyvalente, serviable et autonome, des qualités nécessaires pour mener à bien cette profession. Une profession qui évolue aussi avec son temps et les nouvelles technologies, et s'inscrit dans une démarche proactive.
Épaule indispensable, bouc-émissaire, difficile parfois de s’y retrouver dans le rôle de l’assistante au sein de l’entreprise. Et les clichés n’aident pas! Selon l’entreprise, le travail des assistantes peut varier considérablement. Une chose est sûre: difficile, voire impossible d’imaginer une entreprise sans ces working girls de l’ombre.