MÉNOPAUSE et DYSPAREUNIE : Pourquoi il faut oser en parler – NAMS

Publié le 02 mai 2017 par Santelog @santelog

Après la ménopause, une femme sur 2 souffre de troubles uro-vulvo-vaginaux dont la dyspareunie ou douleur au cours des rapports sexuels. En dépit de cette réduction du bien-être et de la qualité de vie, 30% de ces femmes n'iront jamais consulter. Si ces patientes restent réticentes à discuter de leurs problèmes sexuels avec leur médecin et à demander un traitement, de nombreuses études, notamment à l'initiative de la North American Menopause Society (NAMS) sensibilisent aujourd'hui les professionnels à ce " syndrome génito-urinaire de la ménopause " . Des traitements existent, à base d'œstrogène ou d'associations de plantes et d'oligo-éléments qui permettent de rétablir le bien-être féminin après la ménopause.

Les gynécologues américains appellent aujourd'hui ce syndrome plus global chez la femme ménopausée, le " genitourinary syndrome of menopause " ou GSM), un ensemble de symptômes, dont la dyspareunie, les troubles urinaires, les douleurs vulvo-vaginales, le prolapsus des organes pelviens et parfois l'incontinence. Parmi les causes documentées du GSM, l'histoire de vie et de reproduction bien sûr mais aussi des causes hormonales. Ces symptômes du GSM vont se combiner pour s'aggraver, avec des effets sévères sur l'équilibre émotionnel, la vie sexuelle, l'autonomie et la qualité de vie. Les femmes concernées souffrent également plus sévèrement de tous les autres symptômes de la ménopause (comme les bouffées de chaleur, par exemple). Enfin, ces symptômes peuvent annoncer 2 troubles différents mais fréquemment combinés, la dépression et/ou l'incontinence.

Aujourd'hui les femmes ménopausées ne savent pas " reconnaître " le syndrome et son évolution progressive chronique. 81% des femmes n'ont jamais entendu parler de ce syndrome, reconnu pourtant par les experts, et ignorent la disponibilité de traitements permettant de prendre en charge ses symptômes. En dépit de ses symptômes, près d'1 femme sur 3 n'a pas vu son gynécologue dans les 2 années précédentes et 8 femmes sur 10 ne recevront aucun traitement. Il existe ainsi un énorme besoin non satisfait de diagnostic, de prise en charge et de conseils, pour les femmes ménopausées.

des thérapies et des dispositifs permettent en effet de soulager ces symptômes génito-urinaires : thérapies à base de faibles doses intra-vaginales d'œstrogène (crème, pilules, ou anneaux), modulateur sélectif du récepteur aux œstrogènes (pour la dyspareunie), options chirurgicales et pratique d'exercices adaptés. Des compléments alimentaires (ex : Ergyfemina Pourtant, il existe différentes options thérapeutiques sûres et efficaces : ® ) ou des crèmes (ex : Ergy-Yam ), à base de plantes et de minéraux peuvent également avoir un effet stabilisant durant la période péri-ménopausique et bénéfique sur le bien-être de la femme ménopausée.

Des données qui appellent les professionnels de la santé de la Femme à interroger aussi leurs patientes ménopausées sur ces symptômes et à leur proposer des solutions pour retrouver leur bien-être. Sources :

North American Menopause Society (NAMS) Oct, 2016 New Survey Shows Women Still Don't Understand Why Sex Hurts After Menopause

Menopause, April, 2016 (in Press) via NAMS After menopause, vulvovaginal troubles are common and linked with other pelvic problems

Menopause November 2015 doi: 10.1097/GME.0000000000000546 Nonhormonal management of menopause-associated vasomotor symptoms: 2015 position statement of The North American Menopause Society

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