Critiques Séries : The Flash. Saison 3. Episodes 19 et 20.

Publié le 04 mai 2017 par Delromainzika @cabreakingnews

The Flash // Saison 3. Episodes 19 et 20. The Once and Future Flash / I Know Who You Are.


Cette saison de The Flash devient de plus en plus compliquer à apprécier. Dans « The Once and Future Flash », Barry rencontre son futur lui. Si la rencontre est ambitieuse, elle n’a pas de grand intérêt. En tout cas, cela n’apporte pas grand chose. A trop vouloir jouer avec l’espace temps et des intrigues de cet espace temps, The Flash est en train de se perdre complètement. La série nous emmène ici en 2024, où l’on rencontre le pire Barry Allen de tous. Durant une bonne partie du temps, cet épisode est inutile et ne parvient pas vraiment à sortir du lot. C’est justement ce qu’il y a de dommage là dedans car j’espérais sincèrement que The Flash puisse faire les trucs différemment. Si le but est ici pour Barry de prendre conscience de tout un tas de choses, cet épisode se transforme presque en parodie. Killer Frost s’évade de STAR Labs, ce que Barry prend pour un signe qui va l’encourager à voyager dans le futur afin de connaître un peu plus Savitar. En 2024, les choses ne sont pas très joyeuses et Barry va alors comprendre que le monde a besoin de lui pour lui redonner le sourire. Dans ce Flash là, Cisco n’est que l’ombre de lui-même. Il a perdu ses pouvoirs quand Killer Frost a congelé ses mains. Wally est dans un fauteuil roulant suite à un combat contre Savitar qu’il a perdu et s’est retrouvé avec la colonne vertébrale sectionnée. Julian travaille maintenant dans une prison. Joe traine du côté de la tombe d’Iris - abandonnée par Barry -.

Si seulement tout cela était vraiment passionnant alors cela aurait un intérêt, sauf que The Flash n’a pas compris comment les personnages et l’histoire fonctionnait. On se retrouve donc avec un épisode légèrement décevant où il n’y a pas grand chose à apprécier. Malgré l’envie de nous faire apprécier 2024 et de voir cette histoire comme une histoire importante sur le futur de The Flash, la série n’a pas grand chose à faire. Les enjeux viennent cruellement à manquer. Mais ce n’est pas aussi mauvais que « I Know Who You Are », le second épisode dont je vais vous parler. Savitar aura été un vilain curieux de The Flash. Disons que d’un côté j’ai vraiment envie d’en voir un peu plus et de l’autre c’est tout comme un écran de fumée. Alors qu’après cet épisode il n’en reste que trois pour terminer la saison, The Flash débarque ici avec une révélation qu’elle a gardé en elle tout le temps. On apprend alors que Savitar est en fait le Barry Allen du futur. Oui, celui que l’on a appris à connaître dans l’épisode précédent. Mais pas totalement non plus. C’est le Barry d’un futur. C’est compliqué et je dois avouer que j’ai un peu de mal à avaler la pilule par moment. Ce n’est pas impossible de deviner que Savitar n’est autre qu’une autre version de Barry (en l’occurence une version future de lui) mais la série ne fait rien de bien exceptionnel et c’est justement ce qu’il y a de plus dommageable.

L’épisode avance de façon automatique jusqu’à cette fameuse révélation qui n’a malheureusement pas l’impact voulu. Je pense que l’on aurait dû nous révéler plus tôt qui est Savitar sans nous offrir cet épisode en 2024 juste avant. Car du coup, tout est un peu trop prévisible. De plus, le problème de cet épisode est qu’il ne nous offre que des trucs un brin pompeux, qui tirent la corde du soap. Ce n’est pas spécialement ce que The Flash sait faire de mieux. Du coup, le résultat est assez décevant dans son ensemble. J’ai l’impression que Killer Frost et donc Danielle Panabaker est la seule personne à prendre son pied dans cet épisode. Tout le reste est tellement morose que j’ai du mal à comprendre où est-ce que The Flash va bien pouvoir en venir par la suite. Finalement, avec ces deux épisodes je reste encore déçu. La série a bien du mal à me surprendre et surtout à m’offrir le divertissement voulu. Dommage, car je m’attendais tout de même à un truc légèrement différent.

Note : 4.5/10 et 4/10. En bref, deux déceptions en une.