La Bio-impression : Comment ça marche ?

Publié le 21 mai 2017 par Okego @OkegoFr

L’impression 3D est apparue vers les années 90 dans le secteur industriel et s’est démocratisée vers 2013 grâce à Makerbot, le pionnier de l’impression 3D grand public.
Aujourd’hui elle touche tous les domaines d’activités : l’Objets du quotidien, l’Agro-alimentaire, la Mode, l’Industrie Pharmaceutique. etc….

L’un des sujets phares du moment est la Bio-Impression, par exemple :  un article sur “Un ovaire imprimé en 3D a permis la naissance de bébés souris” cf : http://www.futura-sciences.com
On croirait presque au miracle ou à la magie, avec toutes ces prouesses de l’impression des organes du corps humain.
À l’aide de la science, nous allons essayer de voir ensemble ce qu’est la bio-impression et comment ça marche de manière “simple”.

La Bio-Impression, qu’est ce que c’est ?

C’est une technologie similaire à l’impression 3D classique, à la place des matériaux en plastique, métal etc… nous avons des biotines (bio-matériaux) qui sont utilisées pour fabriquer des “tissus biologiques vivants”
Le processus de fabrication est le même qu’une imprimante 3D normale, c’est à dire un assemblage couche par couche.
Mais avant de suivre le chemin de Victor Frankenstein ! Il faut d’abord passer par quelques étapes !

  1. L’analyse de l’organe (ou autre) que vous souhaitez reproduire
  2. La modélisation informatique de l’organe (ou autre) en question
  3. Le réglage de l’imprimante
  4. L’impression de l’organe
  5. La phase de maturation des cellules

De vous à nous, c’est un domaine qui est destiné aux génies de la médecine bien entendu

Les différentes méthodes de la bio-impression

1. La Bio-Impression “inkjet” ou “jet d’encre”

C’est  une technique plutôt simple à utiliser, vous avez juste besoin d’une imprimante 3D FDM normale et des Bio-encres.
Elle consiste à déposer des micro-gouttelettes de Bio-encre sur une plateforme. Le dépôt se fait par méthode Thermique ou Piézoélectriques.
Le taux de survie des cellules est supérieur à  85 %.
Pour plus de détails, vous pouvez visiter le site de Organovo.

2. La Micro-Extrusion

Grâce à la bio imprimante à 2 tetes Novegoven, cette technique consiste à déposer en alternance entre 2 couches de l’hydrogel et les cellules à l’aide d’une  mini aiguille.  « L’hydrogel a pour rôle de structurer les couches cellules »
Le taux de survie des cellules est entre 40 à 80 %. 

3. La Bio-Impression assisté par Laser

Cette technique consiste à propulser des micro-gouttelettes ( qui est composé de bio-molécules ou cellules) à travers un laser bleu.
C’est la technique la plus récente de bio impression,  avec une viabilité qui est supérieure à  95%.

J’espère que cet article est suffisamment clair. N’hésitez pas à approfondir le sujet sur le superbe article  très complet de 3Dnatives et sur impression3Dmedecine