American gods du livre à la série

Publié le 02 juin 2017 par Tanja @HaKo_niwA

Le livre American gods

Neil Gaiman est un auteur britannique ayant brillamment conquis le cœur des amateurs de fantastiques. Neverwhere, Stardust, De bons présages sont autant de livres qui ont cartonnés. American gods est paru en 2001 et reçu le prix Hugo l’année suivante. Un tome unique, pour une histoire qui ne l’est pas moins.

En sortant de prison, Ombre (Shadow) apprend la mort de sa femme et de son meilleur ami dans un accident de voiture. À bord de l’avion qui le ramène chez lui, il se fait embaucher comme garde du corps par un étrange personnage dénommé Voyageur (Mr Wednesday en version original). Ombre le rencontre un mercredi (Jour de Wotan, ou Odin en anglais). Celui ci l’entraîne dans un long périple à travers les États-Unis. Ombre découvre bientôt que Voyageur n’est autre que l’ancien dieu nordique Odin qui tente de rallier à sa cause les autres anciens dieux et quelques personnages folkloriques afin de mener une guerre sans merci aux divinités plus récentes de l’Amérique que sont la voiture, internet, la télévision et les médias.

L’univers est sombre à l’image du nom de son héros. Sexe, bagarres, trahisons et vengeance résume assez bien l’intrigue. Ce road movie est intrigant. Les passages en dehors de l’histoire principale ne sont pas toujours aussi intéressants les uns des autres. La lecture n’est pas toujours aisé, mais le jeu en vaut la chandelle.

S’il n’y a qu’un volume c’est un sacré pavé de 700 pages. Je ne peux que vous encourager à lire le livre avant de voir la série. Déjà vous ne serez jamais spoiler, ensuite vous pourrez attendre la suite sans gémir la première saison ne couvrant qu’une petite partie du roman, enfin, cela vous permettra de ne pas vous perdre dans cet univers étrange.

La série American gods

Et cette adaptation dans tout ça ? Et bien elle est pas mal ! Il faut dire que Neil Gaiman est directement impliqué dans la production et ça se sent. Ils ne se sont pas censuré hémoglobine, sexe, violence rien n’est oublié. Dès le générique le ton est donné. Il est sombre et envoûtant avec son totem des Dieux modernes.

Pour les personnes qui n’auraient pas lu le livre, l’univers peut paraître totalement hermétique, car on ne nous révèle que peu de choses au début du récit, pourtant quand on a lu le livre on comprend plein de sous entendu. Il faut persévérer et ainsi apprendre à savoir qui est qui, et quels sont leurs buts. Bien évidement, ça n’est pas facile, au début le spectateur est comme Ombre, il découvre et ne comprend pas forcément tout ce qui lui arrive. C’est sans doute un peu déconcertant.

C’est avec plaisir que j’ai retrouvé Ricky Whittle (Lincoln dans The 100). Gros coup de cœur pour Gillian Anderson qui incarne le personnage de Media. En tous les cas elle s’amuse beaucoup avec son rôle et c’est communicatif. Pablo Schreiber prend lui aussi beaucoup de plaisir à interpréter Mad Sweeney, on se souvient de Pornstache dans Orange Is the New Black.
Globalement le casting est très bien choisi, même si dans mon imaginaire Laura était plus femme fatale.

La série est disponible en VOSTF à raison d’un épisode par semaine sur Amazon Prime video, elle n’est pas à mettre en toutes les mains, mais pour peu que vous rentriez dans son univers sombre et sensuel vous pourriez passer un très bon moment.

 

Le livre, la série n’hésitez pas car dans les deux cas c’est du très, très bon. Le soin apporté à l’adaptation du film fait plaisir à voir. Plus les chaînes respecterons le matériel original plus elles feront plaisir aux fans.