Lombres, China Mieville

Par Maliae

Résumé : Zanna et Deeba, deux jeunes londoniennes inséparables, menaient une vie paisible jusqu’à ce que des événements bizarres les conduisent devant l’entrée secrète de Lombres.
Ici sont échouées les choses perdues ou cassées de Londres et même quelques-uns de ses habitants, comme Brokkenbroll, le patron des parapluies cassés, ou Hemi, le garçon à moitié fantôme. Zanna et Deeba sont passées de l’autre côté du miroir, dans une ville merveilleuse aux charmes étranges qu’un sombre nuage nommé Smog rêve de détruire…

Avis : J’ai beaucoup aimé ce livre qui est plus jeunesse que je le pensais au premier abord. C’est un livre écrit pour les plus jeunes et ça se ressent dans le style. Ceci dit, j’aime la littérature jeunesse, donc je n’ai pas été dérangé et j’ai passé un très bon moment avec cette lecture.

Lombres est un monde complètement loufoque, à la fois drôle mais également un peu effrayant. Les habitants sont tous plus bizarres les uns que les autres, et on y découvre des déchets qui bougent tout seul, des girafes carnivores, des fantômes et des trucs qui sont pas tout à fait humains. Les maisons ont leur propre personnalité, les quartiers également. Deeba et Zanna sont complètement paumée au début, et nous avec, mais on s’habitue à ce monde et franchement plus d’une fois j’ai été amusé par le tour que prenait les choses.

L’auteur a su me surprendre, il se moque un peu des codes de la fantasy, comme les prophéties, les grands savants, le gentil qui va sauver tout le monde, le méchant, etc. Et en même temps, il nous sert une histoire à sa sauce, où quand même c’est une héroïne qui part de rien, et qui va réussir à sa façon, et évoluer.

Si l’héroïne m’a énervé par moment, je l’ai plutôt apprécié, mais j’ai surtout adoré les personnages autour d’elle, comme Obadey, Hemi, et d’autres dont j’ai oublié les noms. J’ai totalement adoré le monde de Lombres, l’auteur ne manque vraiment pas d’imagination.

Une bonne lecture du coup. J’ai aussi beaucoup aimé les illustrations qui apportent un plus au texte.

Quelques illustrations : 

Phrase post-itée : 
« Mais tu as d’autant plus de mérite à être une héroïne que c’était pas ton destin. »

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