Papillons de Nuit, 17 ans et toutes ses dents ?

Publié le 10 juin 2017 par Efflorescenceculturelle
On se souvient encore du concert de Boulevard des Airs l'année dernière, mais aussi de Stromae, Polnareff, Christine and the Queens, IAM, Yannick Noa, etc. Tous sont passés au P2N ! Alors cette année en compagnie de Renaud, Feder ou encore Vianney, l'ambiance ça donné quoi pendant trois jours ? On vous raconte ça.

Les Papillons c'est avant tout le cadre alias la campagne... Saint-Laurent-de-Cuves, son bourg et ses champs ont une nouvelle fois passé cette année le cap de 500 à 68 000 habitants. Ça implique quelques petits changements et beaucoup de main d'œuvre. Cette année 1 400 bénévoles ont donné de leur temps en compagnie de 797 prestataires et 100 techniciens. Avec un terrain vallonné, les deux plus grandes scènes peuvent être vues de loin et même de la buvette. Cette année, un autre élément était visible de loin, y compris du camping, c'était la tour Eiffel !

Une tour Eiffel miniature en Normandie

Avec plus de 31 mètres de haut, la réplique de la tour Eiffel dans la campagne normande a fait rougir les bovins des alentours. Purement décorative, elle surplombe le festival et trône face aux deux scènes principales. Avec ses quelques 3 000 pièces et 7 000 boulons, c'est un joli clin d'œil au fait que la musique et les festivals ne sont pas qu'urbains. Plutôt drôle de voir les festivaliers prendre les poses comme à Paris.

Croisés sur le camping en route pour le festival Gabriel et Pauline avouent adorer le cadre. Pour Gabriel c'était une première aux Papillons : " avec les buttes c'est comme un amphithéâtre naturel, on voit super bien les concerts ! " Côté performance, une nouvelle scène s'était invitée cette année. Dans le centre-ville de Saint-Laurent-de-Cuves, il y a un bar : Les Papillons. Et cette année, il a eu le droit à une petite scène rien qu'à lui. Des artistes 100 % du coin se sont produits devant les festivaliers au même titre que Renaud !

Camping ou concerts ?

Autre lieu incontournable d'un festival, c'est bien évidemment le camping. Alors qu'il était annoncé pour cette édition de la pluie, il y a eu un grand soleil... Rien ne pouvait créer plus d'ambiance entre les tentes. Les molkky, jeux de palets, tables de ping-pong et filets de volley : les festivaliers ont décidément emmené leur jardin. " Parfois je me demande si je reviens tous les ans pour la programmation ou le camping " rigole Quentin, 22 ans. " Ça doit être à égalité, mais l'ambiance ici est tellement plus sympa que ça peut changer un week-end même " et ce même s'il y a des déceptions musicales.

Pour ceux qui n'y dorment pas, c'est toujours agréable d'y passer souligne Pauline avec Gabriel. " Si on n'y dort pas souvent c'est plus à cause de la route, de notre fatigue si on arrive tard le vendredi ou à cause du travail. Mais ça nous tente bien d'essayer la prochaine fois parce qu'il y a peut-être pas le confort mais c'est saoul et amical ", lance Pauline en rigolant.

Plus tard, Clémentine confirmera : " On dort peu, on boit beaucoup et personne ne se prend la tête. " Pour elle c'était une première au camping. Elle est une habituée du festival depuis 2012 et prolonger la fête sous la tente, c'était bien nouveau ! Elle prévoit déjà d'y revenir, et les trois jours. En quittant le camping lundi 5 juin lorsque l'on quitte l'endroit, on entend tout le monde se dire aux quatre coins du camping : " A l'année prochaine ! "


Texte et photos :
Anne-Flore Roulette