Max | Danse avec les morts

Publié le 17 juin 2017 par Aragon

Tout à l'heure, dans ce petit cimetière basque, cette jeune fille dansait près de la tombe, accompagnée par un vieil homme qui jouait du txistu et du ttun-ttun.

Cérémonie, danse, musique, rite funéraire, immémoriels. Aussi belle et mystérieuse que la Dame à la capuche de Brassempouy. Elle semblait voler, suspendue au-dessus du sol. Aucun bruit de pas audible, appuis sur la pointe des pieds, envol très haut qui ne semblait pas retomber, visage de madone, de Vermeer ou de maître Piero, temps et corps vivant suspendus au-dessus du précipice, entre deux rives, en adieu, en rituel de passage, pour un corps enseveli.