Une histoire de fourmis charpentières, 1re partie

Publié le 11 juillet 2017 par Mamanbooh @mamanbooh
 

Quand les fondations de ta maison-bonheur sont attaquées, tu te sens en danger!


Nous demeurons dans notre maison-bonheur depuis 5 ans déjà, ce fut un vrai coup de cœur, absolument pas dans ce que nous recherchions : au départ, on souhaitait demeurer en banlieue, proche de l’école que fréquentait Fillette. Mais les maisons qui répondaient à nos besoins étaient toutes trop chères ou trop petites ou encore, elles manquaient de pièces. Mon conjoint avait déjà la chance de travailler de la maison quelques jours par semaine, ça lui prenait donc une belle pièce fermée et avec toutes mes passions, ça m’en prenait une à moi aussi et surtout, on souhaitait que les enfants aient enfin chacun leur chambre.

La première photo de notre maison-bonheur, automne 2011


Enfin, une maison-bonheur pour nous!


En faisant des recherches et en changeant notre façon de penser, nous avons eu un coup de foudre pour une maison de campagne et en deux semaines, nous vendions et achetions cette maison canadienne en grosses pierres, entourée de champs, notre cour donnant sur la ferme des voisins (mais surtout, sur ses chevaux) et alors que de l’autre côté de notre rang, la ligne d’horizon est aussi longue que loin.

Avec Fiston, je parle de notre choix de vivre à la campagne, dans LaPresse, ici!

De la ville à la campagne


Nous sommes déménagés le jour de la Saint-Valentin, accueillis par de grands vents glacials et depuis, nous apprenons à vivre avec les intempéries, éloignés des services et de la civilisation, au milieu d’une nature riche, sauvage, généreuse et si belle.


Vivre en région éloignée de tous nous a fait changer quelques habitudes, comme toujours planifier d’avoir assez de lait ou encore d’essence, avant de revenir à la maison pour être certains de ne pas en manquer, alors qu’on doit faire un minimun de 10 km pour faire le plein ou des courses de base.

Dans un premier temps, nous avons terminé le sous-sol pour y aménager deux bureaux et une salle familiale, peint toutes les pièces de la maison, fait une longue liste de futures rénovations, que nous avons rapidement mises de côté alors que mon père devenait malade en même temps que les besoins de mes enfants se complexifiaient.

Ça, c'est avant que j'apprenne que c'était vraiment pire que l'on pouvait croire: il y en a aussi dans le cadre, dans les murs, etc. Plus on ouvre et plus grands sont les dégâts. #démolition #invasion #fourmisUne publication partagée par Blogueuse | Julie Philippon (@mamanbooh) le 8 Juin 2017 à 9h53 PDT

Lui donner un peu d’amour


Sans s’en rendre compte, les années ont passé, mon père nous a quittés, les enfants ont grandi, nous avons renouvelé notre hypothèque et planifié de faire des rénovations à l’extérieur pour le printemps, notre maison manquait un peu d’amour, nous étions pour changer la toiture, toutes les fenêtres et les portes et repeindre le bois à l’extérieur et teindre le patio à l’arrière.
C’était des projets excitants et stressants à la fois, beaucoup de choix à faire, avec lesquels nous devrions vivre les prochaines années, voulant respecter le style de la maison, tout en changeant un peu son look.

Au secours, des fourmis!


Alors qu’on attendait une confirmation pour le changement des portes et fenêtres, il y a un phénomène étrange qui est apparu au milieu de ma fenêtre de la salle à manger. Cela a commencé doucement, on ne voyait aucun insecte, mais tous les jours, du bran de scie apparaissait au même endroit. Une nuit, il avait doublé!

Quels sont les parasites intérieurs au Québec ? l’anthrène et l’attagène des tapis, la fourmi charpentière, la souris, le rat norvégien (d’égout), la punaise de lit, la blatte (coquerelle), la puce, la pollénie, le centipède, le cloporte commun et vulgaire, le lépisme argenté, le mille-pattes, etc.
Là, j’ai un peu paniqué, cherchant à comprendre. J’ai même fait un appel à tous pour savoir si quelqu’un avait une idée de ce qui se tramait dans mon dos la nuit.Confidence : mon Homme et moi avons plusieurs talents, mais vous l’avez deviné, nous ne sommes pas des bricoleurs.

Les pires histoires d’horreur, puis…la nôtre!


J’ai lu et regardé tous les liens et j’avoue, j’ai commencé à paniquer. Heureusement, une bonne amie [lien Caroline Vallières] m’a contactée en privé pour me partager sa propre histoire (merci Caroline!). Elle m’a aussi encouragée à contacter rapidement une compagnie d’exterminateur, V Extermination, avec qui elle venait de faire affaire.
Une publication partagée par Blogueuse | Julie Philippon (@mamanbooh) le 6 Juin 2017 à 16h41 PDT

J’étais convaincue que ce n’était qu’un petit accident de parcours, mes fourmis étaient si petites, ça ne pouvait être des charpentières, c’était certainement des fourmis de pavé ou autre chose, des petits lutins?

Même chez nous! Pff!!!

Saviez-vous que les fourmis charpentières n’aiment pas le bois dur et en santé, elles ne s’attaquent qu’à du bois mou, donc mouillé ? Cela est un bon indice qu’il y a une infiltration d’eau quelconque et c’est important d’en trouver la source pour éviter de plus grands problèmes.
Je n’avais pas vraiment le goût de faire venir une compagnie d’extermination et que tous les passants remarquent un camion d’exterminateur, devant MA maison. J’avais peur d’être jugée et j’avais le goût de crier : « non!!! On n’a pas de coquerelle! Non, on n’a pas de punaise! Non, nous ne sommes pas des malpropres! Non, nous [ici, insérez n’importe quel préjugé]! » Je n’étais vraiment pas très zen avec la situation. L’auriez-vous été?

D’excitant à décourageant


Quand j’ai accueilli l’équipe des exterminateurs, j’étais un peu inquiète, mais surtout excitée. Il faisait beau, ils expliquaient super bien, on était pour régler le problème rapidement, mes fenêtres seraient changées bientôt, ça serait pas mal beau et enfin, on pourrait passer à autre chose comme…les vacances, les beaux jours, la décoration, etc.!
Malheureusement, après avoir fait le tour de toute la maison, à l’extérieur comme à l’intérieur, devant ma mystérieuse fenêtre, le verdict est tombé : j’avais (ou plutôt ma maison) des fourmis charpentières, misère! Et on devait intervenir rapidement.

Ho! Non! Il y en a aussi dans les murs!


Nous en avons trouvé une ou deux et j’ai eu un petit cours sur comment les reconnaître. Il a été convenu qu’on ferait un traitement à l’extérieur, un à l’intérieur, mais que pour ce qui était de ma salle à manger, il serait mieux qu’ils reviennent au moment où on enlèverait la fenêtre pour évaluer l’étendue des dommages, trouver le nid, etc.



Sauriez-vous quoi faire en cas de présence de fourmis charpentière?
1.   Trouvez le nid! On peut suivre les fourmis pour le découvrir.2.   Utilisez les services d’un exterminateur et faites les traitements recommandés à l’intérieur ou à l’extérieur3.   Modifiez les conditions qui favorisent l’infestation par les fourmis charpentières. Comment ? a.   Éliminez tout bois pourri ou infesté autour du bâtiment.b.   Remédiez au problème d’humidité dans la maison

Quand il n’y en a plus, il y en a encore!


Le lendemain, ma maison a été envahie par l’équipe de construction (et elle l’est toujours), l’exterminateur, Maxime, était au poste lorsqu’on a commencé à enlever la fenêtre de la cuisine. J’étais anxieuse, j’avais peur de voir une mer de fourmis envahir ma cuisine, un peu comme dans un film d’horreur (oui, mon imagination est très fertile). Le bois du milieu était pourri, avec les doigts, on était capable de l’enlever. Et plus on en enlevait et plus…on en trouvait!


J’étais vraiment découragée



Est-ce que ma maison était infestée? Est-ce que la santé de ma famille pouvait en être affectée? Est-ce que les travaux seraient remboursés? Si oui, par qui? Est-ce que la valeur de ma maison était pour être affectée? Comment faire pour ne plus jamais vivre une telle situation?Pour connaître la suite, lisez mon billet UNE HISTOIRE DE FOURMIS CHARPENTIÈRES, 2e PARTIE ! (À venir)

Et vous, avez-vous déjà connu une telle situation? 

Comment avez-vous réglé le problème?



Divulgation :
comme toujours, les photos et les idées sont originales et m’appartiennent. Par contre, j’ai eu la chance de recevoir des services de V Extermination une division du Groupe Vertdure
, ainsi qu’une compensation financière pour écrire ce billet, ma santé mentale et moi les remercions!