Ron howard ....happy days

Publié le 19 juillet 2017 par Radiosatellite2 Radiosatellite2 @RADIOSATELLITE2

RON HOWARD

Ron Howard (né Ronald William Howard le 1er mars 1954 à Duncan, Oklahoma) est un acteur et réalisateur américain. Comme acteur, il incarne Richie Cunningham, le héros de la série culte des années 1970 Happy Days.

Comme réalisateur, il est révélé par le film d'aventures Cocoon (1985). Il dirige notamment Tom Hanks pour plusieurs succès - Splash (1984), Apollo 13 (1995) et la trilogie des aventures de Robert Langdon (2006-2016) - ainsi que Russel Crowe, à deux reprises, pour les biopics Un homme d'exception et De l'ombre à la lumière. Ses films ont rapporté plus de 3 milliards de dollars de recettes au box-office mondial.

Il est également le père de l'actrice américaine Bryce Dallas Howard, remarquée dans le film Le Village de M. Night Shyamalan. Il a un frère, l'acteur Clint Howard.

Ron Howard est le fils des comédiens Rance Howard et Jean Howard, il est également le frère aîné de l'acteur Clint Howard.

Enfant star, il débute à l'écran à l'âge de dix-huit mois dans Frontiere Woman puis six mois plus tard sous la direction de son père dans la pièce The Seven Year Itch. À cinq ans, il tient un petit rôle dans Le Voyage d'Anatole Litvak puis commence à apparaître à la télévision dans des dizaines de dramatiques et de séries.

Ron Howard s'est fait connaître du grand public en 1973 en jouant le rôle de Steve Bolander dans le film American Graffiti de George Lucas. Il est ensuite invité dans un épisode la série M*A*S*H fin 1973.

Après ses études secondaires, il interprète le rôle de Richie Cunningham dans la série télévisée Happy Days à partir de 1974. Il quitte la série dès 1980 se contentant de faire quelques réapparitions sporadiques en 1983 et 1984.

Il se marie le 7 juin 1975 avec l'actrice Cheryl Aley. Ils ont quatre enfants, dont Bryce Dallas Howard.

Tout en poursuivant sa carrière d'acteur au cinéma, Ron Howard se lance dans la réalisation en 1977, avec la comédie dramatique, Lâchez les bolides, puis la comédie Les Croque-morts en folie en 1982 - pour laquelle il dirige aussi son ex-collègue Henry Winkler - et surtout Splash, qui lui permet non seulement de remporter un grand succès commercial en 1984, mais surtout de diriger pour la première fois Tom Hanks tout en s'essayant à la science-fiction.

Il se lance dès l'année suivante dans un registre dramatique avec le mélodrame fantastique Cocoon. Il continue néanmoins à se diversifier sur un terrain léger : en menant Michael Keaton pour la satire Gung Ho, du saké dans le moteur (1986), en plongeant dans l'épopée fantastique pour Willow (1988), en réalisant la comédie dramatique familiale Portrait craché d'une famille modèle. Si les deux premiers films divisent la critique, le dernier essai est acclamé par la critique.

Il entame les années 1990 en réalisant le salué thriller d'action Backdraft, avec un casting de vétérans du cinéma hollywoodien : Kurt Russell, William Baldwin, Robert De Niro et Donald Sutherland. Il poursuit en 1992 avec une romance, mal reçue, Horizons Lointains - portée par le tandem de méga-stars de la décennie Tom Cruise / Nicole Kidman - mais renoue avec la critique pour la comédie dramatique Le Journal, en 1994.

En 1995, il connait le second succès majeur de sa carrière avec Tom Hanks - l'aventure spatiale Apollo 13 connait un large succès critique et commercial et vaut au cinéaste une citation de la Directors Guild of America au titre de meilleur réalisateur, et reçoit le prix du meilleur film lors des Directors Guild of America Awards de 1996. La même année, il livre le thriller La Rançon, porté par Mel Gibson et Rene Russo.

Il quitte la décennie en faisant un clin d'oeil à la télévision avec la satire En direct sur Edtv, sortie en 1999.

La décennie 2000 sera marquée par de nombreux projets commerciaux, d'où n'émergeront que deux biopics avec Russel Crowe, tous deux salués par la critique.

En effet, après avoir signé la comédie familiale populaire qu'est l'adaptation Le Grinch en 2000, il renoue avec le registre dramatique deux ans plus tard.

La consécration critique du cinéaste intervient en 2002 lorsqu'il reçoit l'Oscar du meilleur réalisateur lors de la 74e cérémonie des Oscars pour Un homme d'exception, qui remportera également l'Oscar du meilleur film. Le film est un biopic de John Forbes Nash (interprété par Russel Crowe), un grand mathématicien souffrant de schizophrénie paranoïde. Sa médiatisation est alors à son comble : Il assure lui-même sa voix dans plusieurs épisodes de la série Les Simpson en 1998, 1999 et 2002.

En 2003, il s'aventure sur le terrain du western avec Les Disparues, porté par Cate Blanchett et Tommy Lee Jones, qui ne convainc ni la critique, ni le public.

Du côté de la télévision, il produit en 2003 la comédie télévisée Arrested Development (série télévisée), créée par Mitchell Hurwitz. Le cinéaste prête également sa voix au narrateur du programme. Les critiques sont bonnes, mais les faibles audiences contribuent à l'arrêt du programme en 2006, au bout de trois saisons.

En 2005, le tandem Ron Howard / Russel Crowe se reforme pour un autre biopic, De l'ombre à la lumière, qui marque aussi le retour du premier à l'écriture. Les critiques sont bonnes.

Howard accepte ensuite un projet ouvertement commercial : l'adaptation de Da Vinci Code, le best-seller de Dan Brown, prévu pour la fin de l'année 2006.

Ce projet lui permet de retrouver pour une troisième fois Tom Hanks, cette fois dans le rôle du personnage principal Robert Langdon. L'adaptation fait l'ouverture du 59e Festival de Cannes et remporte un grand succès au box-office (550 Million $), le plus gros succès du réalisateur. Pourtant le film recevra des critiques désastreuses, les plus mauvaises de sa carrière.

En 2008, il vient défendre un film plus intimiste : le biopic Frost/Nixon : l'heure de vérité, adapté de la pièce de théâtre de Peter Morgan. Cet essai lui permet de livrer un thriller politique racontant l'affrontement télévisuel entre le président Américain Richard Nixon et le présentateur David Frost et il renoue de façon spectaculaire avec la critique.

La décennie se conclue néanmoins avec la suite de Da Vinci Code : une adaptation du roman Anges et Démons, également signé Dan Brown. C'est un nouveau succès au box-office en dépit des critiques très médiocres.

Les années 2010 sont marquées par plusieurs échecs. Seul le genre du biopic lui permet encore une fois de se distinguer.

En 2011, la comédie Le Dilemme est un flop critique et commercial, qui ne rembourse même pas son budget. Le cinéaste persiste dans la comédie, mais cette fois télévisée, en co-produisant une quatrième saison d'Arrested Development, lancée en 2013 par la plateforme Netflix.

En 2015, il réalise le blockbuster d'aventures Au cœur de l'océan, qui est néanmoins rapidement considéré comme un échec. La présence de la star montante Chris Hemsworth ne lui porte pas chance, malgré une collaboration fructueuse deux ans auparavant : Rush. Ce long-métrage lui permet de filmer des courses de Formule 1, tout en racontant la célèbre rivalité entre les pilotes autrichien Niki Lauda et britannique James Hunt dans les années 1970. Le film est acclamé par la presse, les recettes sont satisfaisantes, malgré une distribution limitée.

En 2016, il poursuit la saga des aventures de Robert Langdon avec le thriller ésotérique Inferno, adapté du roman éponyme sorti en 2013. Les critiques sont aussi mauvaises que pour le précédent opus.

À l'été 2017, il sera le président d'honneur de la 13e édition du Festival 'Un Réalisateur dans la Ville' à Nîmes.

En juin 2017, deux jours après que Lucasfilm annonce le renvoi de Phil Lord et Chris Miller, Ron Howard est appelé pour reprendre la réalisation du film sur Han Solo prévu pour 2018.

HAPPY DAYS

Cette série dresse le portrait idéalisé de l'Amérique des années 1950 et du début des années 1960. Elle met en scène la vie de Richie Cunningham, un étudiant un peu coincé, et de sa famille ; d'Arthur « Fonzie » Fonzarelli, jeune loubard au cœur tendre, et de leurs amis.

Véritable série culte des années 1970, elle doit son immense succès à la nostalgie d'une époque et à la variété des thèmes abordés tels que l'amitié, l'amour, le courage, le sacrifice, la loyauté…

En 1970, les États-Unis sont en pleine guerre du Vietnam, ce qui a pour conséquence de faire monter l'inflation et de démoraliser les Américains. C'est dans ce contexte que la télévision cherche un moyen de créer une nouvelle série se déroulant à une période où les États-Unis étaient prospères.

 ABC demande alors à Garry Marshall de travailler sur une série qui se déroulerait dans les années 1930, mais Marshall n'est pas intéressé par cette décennie, il préfère situer l'action dans les années 1950.

La série s'appellera dans un premier temps : New Family in Town ; un pilote sera tourné fin 1971 avec Harold Gould dans le rôle de Howard Cunningham. Marion Ross sera Marion, Ron Howard sera Richie, Anson Williams incarnera Potsie, Ric Carrott sera Charles « Chuck » Cunningham, et Susan Neher jouera Joanie.

Mais le pilote ne convainc pas : Paramount le recyclera comme épisode de la série anthologique Love, American Style sous le titre : Love and the Happy Days.

En 1972, le réalisateur George Lucas demande à voir le pilote pour s'assurer de la crédibilité de Ron Howard dans le rôle d'un adolescent pour son prochain film, American Graffiti. Lucas est convaincu, et son film est un succès en 1973.

Garry Marshall et ABC reprennent leur idée et changent le titre en Happy Days. La chaîne lui impose de rajouter deux thèmes oubliés pour le pilote : les bandes et les voitures. La distribution des rôles est revue en partie, les producteurs pensant que l'aspect des bandes ou gangs devant être traité de manière non-violente. Ainsi naît le personnage de Fonzie. La première diffusion marche très bien, mais l'aspect « comédie » doit être renforcé.

 Pour ce faire, les tournages en extérieur seront réduits, Marshall considérant qu'il est plus facile de contrôler l'humour dans des scènes d'intérieur. Enfin, au cours de la deuxième saison, les épisodes seront tournés devant un vrai public. Jusque-là, il s'agissait de « rires en boîte ». Selon une entrevue de Marshall, Thomas L. Miller, le producteur exécutif avait coutume de dire que : « L'avantage avec une série télé qui se déroule à une autre époque, c'est que lorsqu'elle est rediffusée, on n'a pas l'impression qu'elle a vieilli

Ron Howard   Richie Cunningham

Henry Winkler   : Arthur « Fonzie » Fonzarelli

Tom Bosley   Howard Cunningham

Marion Ross   Marion Cunningham

Erin Moran Joanie Cunningham

Sources Wikipedia
Photos: Sources divers(es).