Éternellement blonde par Meg Cabot (la fin de la trilogie)

Par Ettoitulisquoi @ettoitulisquoi

On pourra dire que j’ai pris mon temps pour arriver au bout de cette trilogie, mais à ma décharge, il faut dire qu’il y a tellement de livres dans ma PAL qui ne cessent de s’intercaler entre mes lectures que j’ai tendance à partir dans tous les sens.

Après Blonde ! et Toujours Blonde (excusez ces deux vieilles chroniques c’était à mes débuts, et je fais de mon mieux pour m’améliorer chaque jour!), j’ai attaqué Éternellement Blonde de mon auteur fétiche Meg Cabot : peu emballée par le tome 1, conquise par le tome 2, petite déception pour cette fin de trilogie…

Un reportage signé Et toi tu lis quoi ? en direct live ou presque !

L’histoire : !!!AVERTISSEMENT!!! Avant de vous mettre en situation, celles et ceux qui n’ont pas lu les 2 premiers volumes, je ne peux que vous conseiller de passer votre chemin au risque d’être gravement et irréversiblement spoilés ! Je vous aurais prévenus !!!

La vie d’Emerson continue donc toujours blonde, toujours dans le corps de la starlette Nikki Howard. Ladite Nikki ou du moins son cerveau ayant été découvert à la fin du tome 2 dans le corps d’une autre, une femme accidentée de la route.

Emerson doit faire face au chantage de Brandon Stark, le fils du big boss, qui a découvert le pot aux roses concernant Emerson, et sait désormais aussi que le cerveau de Nikki a été greffé sur une autre jeune femme, et menace de tout révéler à papa Stark.

Seulement, Brandon n’est pas vraiment malin et le chantage ne vas pas faire long feu : ce n’est pas vous spoiler que de dire cela, car le secret de la greffe du cerveau d’Emerson sur le corps de Nikki n’est que la partie visible de l’iceberg, en réalité il y a quelque chose de beaucoup plus gros mais vraiment plus gros derrière toute cette histoire de greffe.

Extrait : « ça se comprenait non? Franchement, qui ne tomberait pas raide dingue de Brandon Stark ? Il avait tout ce dont une fille pouvait rêver : il était beau à tomber ; il collectionnait les bagnoles de sport ; il possédait une de ces inabordables baraques typiques de Greenwich Village et une villa sous les tropiques, sans même parler du jet privé mais à sa disposition pour se rendre de l’une à l’autre.

Brandon avait vraiment tout du petit ami idéal.

A condition d’oublier sa vénéneuse duplicité, évidemment. Ce type était un vrai serpent. Un serpent venimeux.

Quand elle s’est retournée vers la glace, mon regard s’est posé sur la nuque de Nikki. Je n’ai pas pu m’empêcher  de porter la main au même endroit, à la base de ma propre tête, là où, trois mois plus tôt les chirurgiens de l’ISNN, l’Institut Stark de neurologie et de neurochirurgie, m’avaient fendu le crâne pour en extraire le cerveau de Nikki et y mettre le mien.

Je sais, ça fait scénario de téléfilm mélo, du genre de ceux qu’on prend son pied à mater, vautrée sur le canapé, par un dimanche de pluie, un méga saladier de pop-corn sur les genoux.

Sauf que, là, c’était dans la vraie vie que ça se passait. Dans ma vie, pour tout arranger. »

Détails techniques : Éditions Hachette ; 304 pages ; caractères moyens. Coût : 12,90 €

Vous pouvez l’acheter ici.

Mon avis : 5/7

Bien mais sans plus. Le tome 2 reste le meilleur de cette trilogie. Comme dans tout bon Meg Cabot nous avons un Happy End, c’est d’ailleurs peut-être la raison pour laquelle je lis autant d’ouvrages de cet auteure : j’ai réellement besoin d’histoires avec des happy end, et elle a le don pour prendre plusieurs détours avant de vous amener à un dénouement heureux.

Emerson, Christopher et Nikki sont trois excellents personnages, malgré un contexte des plus singuliers, ils ont une sincérité et une justesse dans leurs émotions et leurs actions qui les rendent presque réels à mes yeux.

Bonus pour Félix, le cousin geek de Christopher qui est absolument hilarant ! Autant Meg Cabot soigne ses personnages principaux, autant elle apporte une petite touche piquante qui donne un certain relief aux personnages secondaires, qui les rend inoubliables.

Une trilogie pour ado très sympa dans l’ensemble, que j’aurais peut-être dû lire quand j’avais 18 ans pour mieux l’apprécier.

Bonne lecture !

Votre DL

Lucie